Chouette Magazine

Martine Robazza

Martine Robazza

Psychologie

Catégorie : Santé

Chroniqueuse depuis avril 2013



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Hannut - Bruxelles

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Invitation à l'exposition : "Conte-moi ton Histoire"

publiée le 10 février 2015


Qui aura lieu, les 6,7 et 8 mars prochains à la Salle Condorcet de Hamme-Mille (Beauvechain)


« Ferme les fenêtres, ferme les rideaux, lâche tous tes maux du fond de ton être.
Raconte-moi ton histoire.
Celle que tu vis maintenant, tous tes moments gênants, tes espaces noirs, parle-moi surtout de toi.
Qu’est-ce qui te fais du mal, qui te rend glacial, dessine-moi n’importe quoi…
Si tu veux pleurer, si tu veux bien rire, va à ton délire et viens respirer.
Joue-moi ton air de musique, peins aussi en mille couleurs sur les murs de ton cœur.
Murmure-moi ta chanson, peu m’importe si tu fausses et les mots que tu endosses.
Laisse aller tes grands frissons.
Et même si tu tombes, ne perds jamais espoir. Tu verras ce soir, nul temps pour la tombe. Juste danse encore avec moi.
Et pour bousculer ton destin et effacer ton chagrin… enfin retrouve la foi.
Ouvre les rideaux, ouvre les fenêtres du fond de ton être et lâche tous tes maux. »


Je suis Charl...

publiée le 27 janvier 2015


Comment passer sous silence ce qui a touché, ce 7 janvier 2015, les fondements même de notre société ? C’est en France, au cœur de l’Europe que l’agression a eu lieu.
Et aujourd’hui, à ma manière, je décide, de rendre hommage à ces dessinateurs humoristes engagés, dénonciateurs du mal être spirituel du peuple de la Terre qui se débat dans un enchevêtrement de conflits spirituels intérieurs.
C’est à l’image « blasphémée » du prophète qu’au « Nom de Dieu » la riposte a eu lieu causant mort en grand fracas. C’est alors que nous voyons la population se rassembler dans un même élan… Puis, se diviser à nouveau… Comment tirer leçon de cet événement ? A quel apprentissage celui-ci nous confronte-t’il ? Chacun d’entre nous le vivra différemment bien sûr. Néanmoins, il me semble qu’une conscientisation commune nous est également proposée.
Celle-ci touche directement la part d’orgueil inconscient que nous entretenons chacun à l’intérieur de nous en refusant, le plus souvent, de déposer notre blessure spirituelle intérieure. Vivons-nous tous dans la Foi, entretenons-nous tous à l’intérieur de nous l’Espérance, cultivons-nous et arborons-nous tous l’Amour comme étendard ? Bien sûr que non… un seul jugement de valeur, une seule pensée calomnieuse, médisante et nous voilà projetés dans les affres de nos propres enfers (enfermements).


En utilisant la méthode de calcul du Référentiel de naissance, je m’aperçois que la date du 7 janvier 2015 correspond à l’arcane de la Maison Dieu. Symboliquement, cet arcane renvoie au processus de déconstruction : « Qu’est-ce que j’ai à détruire en moi pour pouvoir bâtir à nouveau un édifice plus stable, à la hauteur de ma foi et ouvert à une meilleure compréhension de l’être humain et de la nature ? » Cette arcane qui représente une tour fait également écho à la Tour de Babel, qui fût érigée par les hommes pour aller s’adresser à Dieu. C’est depuis ce jour-là que les langues humaines se diversifièrent et que les hommes ne purent plus se comprendre entre eux.
La Maison Dieu met en évidence la dissociation entre « ce qu’on attend de moi » et « ce que je suis », entre l’image et l’être. Nous abordons là la source de tous nos maux : L’INADAPTATION. La rencontre avec la Maison Dieu teste notre capacité à affronter la réalité.


La Magie de Noël ou l'Ermite (Merlin l'Enchanteur) - Dans le référentiel de naissance

publiée le 16 décembre 2014


C’est à partir du IIIe siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de naissance de Jésus de Nazareth. Avant de la placer à la date d'une célébration solaire liée au solstice d’hiver c'est-à-dire la nuit du 24 au 25 décembre et le 25 toute la journée. À l'origine, il existait à cette date des festivités païennes qui symbolisaient la renaissance du soleil. La fête chrétienne a été positionnée à la même date dans le but de remplacer ces fêtes et, symboliquement, pour associer la naissance du Christ à la notion de lumière croissante. Noël, deuxième fête la plus importante du calendrier liturgique chrétien est férié dans la plupart des pays de cette tradition afin de permettre le regroupement familial autour d'un repas festif, la participation au culte (messes et offices religieux) et l'échange de cadeaux. Depuis le milieu du XXe siècle, cette période perd peu à peu son aspect religieux tout en conservant vivante la tradition de la fête. Dans cet esprit, Noël prend une connotation de fête folklorique et regroupe différentes familles autour d'un repas ainsi qu’autour du traditionnel sapin au pied duquel trône une quantité de cadeaux.


Dans le Référentiel de Naissance, c’est l’Ermite qui incarne et symbolise cette fête. Cet arcane nous invite à suivre le chemin de la réappropriation intérieure en quête de notre humanité. Il est lié au Mythe de Merlin l’enchanteur et aussi en numérologie au nombre 9, nombre de l’initiation, du voyage intérieur et de l’achèvement d’un cycle. Il existe 3 façons d’aborder l’Ermite. La première est le niveau de la solitude. L’occasion, à ce niveau vous est donnée de cheminer à l’intérieur de « Soi ». Le deuxième niveau est celui de la solidité. A ce stade, c’est une forme d’autonomie que l’Ermite atteint lorsqu’il est en contact avec sa puissance intérieure. Et, le troisième niveau est celui de la solidarité. C’’est le moment où l’Ermite est capable de transmettre sa force à autrui. Lorsque cet arcane apparaît dans le Référentiel de naissance en Maison 8 (maison de la Météo), la possibilité vous est offerte tout au long de l’année d’effectuer un travail intérieur de manière à reconnecter votre puissance intérieure et d’y prendre appui pour transmettre votre force à autrui.


JOYEUX NOËL & HEUREUSE ANNEE 2015


Bienvenue au coeur de l'hiver...

publiée le 18 novembre 2014


L’eau c’est la vie, l’origine, la source. Nous nous y abreuvons chaque jour. Elle s’écoule sans cesse et circule dans les moindres interstices. Nous avons baigné pendant neuf mois dans le liquide amniotique… Nous sommes la vie. Nous sommes la Source.


L’hiver c’est les arbres dénudés, le dépouillement de la nature, la blancheur des paysages, le froid, l’eau devenue glace. Et c’est aussi des nuits plus longues, des journées plus courtes, l’appel de la couette, la lueur de la bougie et le feu de cheminée… Comme une invitation à l’introspection.


Dans le système de correspondance utilisé en médecine traditionnelle chinoise, l’hiver se trouve en résonnance avec la dynamique vitale du rein. Les reins sont considérés comme la source de vie, l’énergie ancestrale, notre nappe phréatique en quelque sorte. En résonnance avec l’eau, l’énergie du rein gère notre ossature. En évacuant les toxines, elle participe au contrôle des liquides dans le corps. Nous bénéficions ainsi toutes et tous d’un « capital » d’énergie hérité de nos parents, de nos grands-parents et de l’ensemble de notre lignée. Les reins en sont le réceptacle.


Chacun(e) d’entre nous hérite d’un capital plus ou moins conséquent que nous pouvons entretenir au cours de cette vie, gaspiller, brûler ou accroître… Alors en plongeant au cœur de l’hiver, nous pouvons renforcer la vitalité de nos reins en effectuant deux exercices journaliers très simples :
1. A l’aide de votre pouce et de votre index, rabattez le pavillon de vos oreilles, massez-les et frottez-les jusqu’à ce qu’elles « chauffent » (les oreilles sont les organes des sens en lien avec les reins).
2. Tapotez vos reins avec vos poings jusqu’à ressentir une douce chaleur se diffuser. Continuez alors à tapoter jusqu’au sacrum et la pointe du coccyx. Vous aidez ainsi l’énergie du rein à circuler vers le bas.


Je souhaite que ces exercices vous apportent un regain de vitalité et d’enthousiasme et qu’ils vous aident à traverser l’hiver en pleine forme.


L'espèce humaine continue-t-elle d'évoluer ? Et comment le fait-elle ?

publiée le 21 octobre 2014


Le fonctionnement du cerveau humain renferme aujourd’hui encore bien des mystères. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, notre évolution morphologique est loin de s’être arrêtée. Même si c’est surtout sur le plan culturel et technologique que les mutations sont actuellement les plus significatives et visibles. L’évolution morphologique a toujours existé, à un rythme assez constant et est liée à l’évolution du cerveau, qui devient de plus en plus volumineux par le développement des lobes frontaux, berceau de la pensée associative et symbolique. Au commencement de notre vie nous traversons en accéléré toutes les étapes de l’évolution. Nous sommes successivement une cellule, un invertébré, un poisson, un mammifère, un être humain… Nous portons donc en nous les trois règnes : celui des minéraux, des végétaux et des animaux… C’est à la douzième semaine que nous prenons forme humaine. Nous percevons alors les sons du monde extérieur, nos neurones ont établi des milliards de connexions et nous commençons à rêver… A la seizième semaine, tout est en place et il ne nous reste plus qu’à grandir et à naître en ce monde à la fin du neuvième mois de grossesse. C’est au moment de la conception que nous naissons à notre sens. C’est la projection des pensées de nos parents qui en se mémorisant dans nos cellules, donneront sens à notre vie. Qui d’entre nous s’intéresse vraiment à la manière dont son cerveau fonctionne ? Et du comment l’être humain qu’il est s’inclut dans l’évolution de son espèce ? Sans doute sommes-nous encore trop embourbés dans nos guerres intérieures pour réaliser ce qui se joue hors du cadre de notre propre survie. Je fais ici le douloureux constat que trop peu de personnes s’intéressent à la façon de fonctionner du cerveau. Trop peu sont ceux qui cherchent à se connaître. Trop souvent encore la vie est subie au lieu d’être vécue en pleine conscience et réalisation de qui nous sommes vraiment. Trop souvent les méandres de la société tendent à nous maintenir dans l’inconscience des valeurs dont nous sommes tous dépositaires, plongée toute entière dans la course au pouvoir et à la possession peut-être par peur de perdre ou beaucoup plus probablement par peur de manquer (le besoin de la personne de se sentir en sécurité étant fondamental). A l’instar de nos ancêtres, nous survivons dans un monde dont nous entretenons les dangerosités. Penser décliner notre avenir sur le verbe Être plutôt que sur le verbe Faire nous semble peut-être encore aujourd’hui fort lointain. Et pourtant avant que de faire et d’avoir, nous avons tout d’abord été. Que pouvons nous vraiment réaliser de notre potentiel d’être humain sans oser manifester ce que nous portons tous au plus profond de notre Être, c'est-à-dire notre Humanité ? Quel héritage désirons-nous vraiment léguer à nos enfants ? Je vous propose de méditer ces questions chaque jour installé confortablement au plus profond de votre Être. Souvenez-vous que tous nous jouons la même pièce celle de la vie et qu’elle se nomme « Humanité ».


Le référentiel de Naissance dans la pratique thérapeutique

publiée le 23 septembre 2014


Le très éminent psychanalyste Carl Gustave JUNG a laissé trace avec cette phrase devenue aujourd’hui célèbre: « Tout ce qui n’est pas déprogrammé (c'est-à-dire remonté à la conscience) nous revient sous forme de destinée ». C’est à l’instant où notre vie commence que nous naissons à notre sens, que notre capital héréditaire s’active, que les projets conscients et inconscients de nos parents et de nos aïeux prennent sens à travers nous. Durant toute notre vie, il nous appartiendra soit d’y résister, soit de nous y soumettre, soit d’utiliser notre libre arbitre pour aller à la rencontre de la connaissance que notre famille, notre clan, la culture de laquelle nous sommes issus, l’espèce à laquelle nous appartenons, nous a transmise.


Nous sommes tous et toutes porteurs d’une destinée et, celle-ci est liée à notre origine (nos date, heure et lieu de naissance). Il existe une méthode de calcul (développée par Georges COLLEUIL en 1985) réalisée à partir de la date de naissance qui permet de découvrir cette destinée, de l’intégrer et de la développer pour le meilleur de la réalisation du chemin de Vie de chacun. Cette démarche permet de rencontrer nos défis comme nos potentiels et de leur donner un nom, un visage, une identité reconnaissable grâce aux différents arcanes qui nous invitent à réfléchir sur nous-mêmes par le miroir qu’ils représentent. C’est en apprenant à dialoguer avec les archétypes présents dans les arcanes de notre thème que nous apprenons à dialoguer avec les divers aspects de notre existence. Toutes les réponses sont déjà en nous, il s’agit juste de trouver la voie pour les atteindre. Le travail, que je vous propose de réaliser avec le Référentiel de Naissance et le Tarot de Marseille (qui n’est pas ici utilisé pour de la voyance) offre un support pour orienter votre cheminement. Il devient alors une sorte de GPS pour trouver le trésor dans votre histoire personnelle. Le Référentiel de Naissance est avant tout un Miroir dans lequel vous apprenez à vous voir pour ensuite apprendre à vous orienter dans la pleine incarnation des potentiels de votre vie.


Je serai présente à la journée Bien Être organisée par l’Echevinat de la Santé à Orp-Jauche, Salle de l’entité, rue de la gare…
Samedi 27 septembre prochain de 10H00 à 18H00.
Conférence sur le Référentiel de Naissance à 10H30.


Notre cerveau nous trompe-t-il ?

publiée le 15 juillet 2014


Nos réflexes de peur ont été programmés par des millions d’années d’évolution de notre cerveau limbique. Celui-ci a appris à répondre à certains dangers bien précis et pas à d’autres. Ces vestiges du cerveau de l’âge paléolithique continuent de nous guider aujourd’hui dans un monde pourtant complètement différent. (Par ex. dans la savane ancestrale, avoir 20 paires d’yeux braqués sur vous en silence était toujours un signe de très mauvais augure). Normal alors que pour la plupart d’entre nous tous les signaux d’alarmes se mettent au rouge face à des collègues pourtant bienveillants. Des psychologues universitaires ont répertorié les situations qui nous font réagir : elles sont personnelles et intentionnelles. Nous sommes toujours prêts à voir une menace dans le comportement d’un individu, d’un animal ou d’un insecte qui s’approche de nous. Nous sommes sensibles à ce qui viole notre sens de la morale, nos valeurs. Ce qui fait réagir certains, parfois agressivement, face à l’orientation sexuelle de leurs congénères, alors qu’ils restent placides face au dérangement climatique qui sera beaucoup plus nuisible, à terme, pour leur santé.


Nous réagissons surtout aux dangers imminents, plutôt qu’à ceux à venir. Aucun adolescent n’accepterait de boire du lait qui a tourné mais il est beaucoup plus difficile de la persuader de mettre un préservatif pour se protéger du sida.


Enfin, nous réagissons davantage aux changements brutaux (par exemple la tempête de 1999) qu’aux transformations progressives, comme la fonte des glaciers, pourtant bien plus inquiétante pour l’avenir. C’est pourtant de cette capacité à prendre en compte le long terme plutôt que de réagir aux impératifs de l’immédiat dictés par notre cerveau ancestral que dépend l’avenir de notre société humaine sur cette planète. Alors comment apprendre à se libérer des peurs ancestrales devenues irrationnelles et à maîtriser les risques sur le long terme que notre cerveau «voit» moins bien? Dans nos vies quotidiennes, il s’agit de faire les efforts nécessaires pour s’éduquer, pour élever nos enfants, pour atteindre notre plein potentiel de santé. C’est aussi et surtout apprendre à être en toute conscience.


Mieux comprendre ses émotions

publiée le 17 juin 2014


L’annonce d’une maladie grave ou handicapante est un authentique traumatisme psychique. Stupeur, incrédulité jusqu’au déni, mais aussi révolte, marchandage, tristesse et dépression se succèdent dans la confusion générale. Incontrôlables et chaotiques, ces états émotionnels sont des mécanismes de défense du psychisme face à « l’inimaginable », à la douleur, à la peur de mourir. Elles s’enchevêtrent, s’effacent, puis reviennent de façon plus ou moins marquées selon notre personnalité et le moment où notre vie a basculé. Rencontrer une oreille attentive et bienveillante, quelqu’un qui puisse décrire les différentes phases émotionnelles traversées, permet de mieux appréhender et, surtout, de mieux respecter le vécu psychique. Les proches, par le lien d’amour qu’ils entretiennent avec la personne, dans ces moments-là, se voient conférer un rôle essentiel dans le processus d’accompagnement. Et, à cause de ce lien, ils peuvent être eux aussi affectés par les mêmes émotions. Il est, en effet, bien difficile, le chemin de l’esprit blessé en quête de sens.


« Le pessimiste se plaint du vent, l’optimiste espère qu’il va changer quant au réaliste, il ajuste ses voiles.»


Mon amie la peur

publiée le 20 mai 2014


Qui peut dire qu’il n’a jamais ressenti la peur? Et cette peur qui souvent nous amène à penser, dire et faire n’importe quoi, quelle est elle ? Et pourrions-nous survivre sans elle ?


La peur c’est cet instinct si nécessaire à la survie de l’espèce humaine qui peut prendre dans certains cas des formes tellement incontrôlées et irrationnelles qu’au lieu de les sauver elle cause la perte de quantité d’hommes et de femmes. C’est pourquoi il ne faut pas attendre d’avoir à affronter de grands périls pour s’exercer à maîtriser nos peurs.


Il nous arrive de temps à autre de nous trouver brusquement confronté à des faits, des situations, ou même seulement des paroles qui peuvent nous inspirer de la crainte. Une personne, par exemple, menace de nous priver de quelque chose à quoi nous tenons, de s’opposer à un de nos bons projets. Au lieu de prendre immédiatement peur et de nous embrouiller dans des protestations timides et maladroites, ou de partir en criant et en claquant la porte, ne serait-il pas plus profitable de ne rien dire, de rester tranquille ? Lorsque nous sommes pris au dépourvu, les réactions instinctives ne font qu’aggraver la situation. Qui sait si ce ne sont pas là de simples menaces en l’air ? Et même si elles sont réelles, nous arriverons bien mieux à y faire face en restant maître de nous-mêmes. Essayons de nous remémorer toutes les occasions où, par peur de ce que nous considérions comme un danger, nous avons réagi impulsivement et l’avons ensuite regretté...


L'aquarelle ou la magie de l'eau

publiée le 22 avril 2014


Il y a 3 ans, je découvrais l’Aquarelle. J’ai tout d’abord eu peur d’elle et surtout de toute cette eau qui entraîne les pigments à sa guise sur le papier. Puis, peu à peu, je dirai que nous nous sommes apprivoisées et qu’en sa compagnie le temps passe maintenant tellement vite...


Ce que j’aime dans l’Aquarelle, c’est cet imprévisible qui permet une remise en question permanente et qui apprend à observer toute chose différemment. Et c’est aussi les jeux de lumière, les mélanges de couleurs, les effets de transparence qui donnent au sujet cette sensibilité émotionnelle et cette grandeur que procure l’émergence de la dimension d’âme. Peindre la lumière devient presque obsessionnel et les sujets sont autant de prétextes à la traduire.


Toute peinture est un moyen d’expression pour l’artiste. Car elle répond à ses envies et traduit son imagination la plus profonde, ce qui explique le plus souvent cette difficulté, voire cette incapacité à travailler sur commande, ou à se laisser diriger par des consignes précises et établies. Tout l’art consiste à réaliser l’équilibre entre technicité et créativité.


Une aquarelle ne se regarde pas qu’avec les yeux, elle se ressent avec tout ce qui représente le potentiel émotionnel. C’est comme cela que je ressens tout au fond de moi ce qui fait la différence entre les aquarelles réalisées par des techniciens et celles réalisées par les artistes.


Savoir que je pourrai utiliser cet art toute ma vie tout en sachant qu’il m’échappera toujours encourage mon enthousiasme car grâce à lui je me trouve dans un total lâcher-prise parfois même si proche de l’extase…


L’aquarelle peut également être utilisée ou/et vécue comme une thérapie…


Aquarelle-ment vôtre.


Vivre unifié

publiée le 25 mars 2014


J’ai très envie, aujourd’hui, de vous partager mon amour de la santé globale ou holistique. Celle dont nous pouvons dire qu’elle marie en toute harmonie la médecine allopathique dans ce qu’elle a de meilleur, homéopathique et énergétique ainsi que toutes les notions parallèles y afférentes.


Lors de mes formations et apprentissages, je me posais des questions face à l’incohérence qui me semblait-il frappait le monde de la santé et du bien être. La séparation des genres, la spécialisation démesurée et la division totale de l’Etre Humain en une espèce de puzzle, voire de patchwork sans plus aucune cohérence: le Corps d’un côté, l’Esprit de l’autre, la vision occidentale et la vision orientale et tant d'autres oppositions me semblaient et me semblent toujours incompatibles avec cet état de paix intérieure et d’équilibre physique que, je n’en doute pas un instant, nous recherchons tous.


Ce qui me gênait le plus, était et, est toujours cette bataille à couteaux tirés entre les différents points de vue, les différentes techniques, chacune excluant l’autre. Il me semble plus logique que chacun collabore avec les autres dans le seul but vraiment important à mes yeux: comprendre, aider et, si possible, donner à la personne en mal-être le coup de pouce l’expédiant sur le chemin de la santé et du bien-être. Ma pratique actuelle (ré)concilie l’allopathie, l’homéopathie, la psychologie et les différentes formes énergétiques, dans la complémentarité, l’harmonie ainsi que le respect mutuel.


Elle est basée sur l’établissement de passerelles, utiles dans tous processus de guérison, entre des techniques apparemment très différentes qui s’avèrent n’être que les pièces d’un même puzzle. La mise en harmonie et en synchronisation de tous ces outils acquis, d’une transformation à l’autre, au cours de mes divers apprentissages, m’ont permis de la créer.


Être en conflit ? Est-ce cela, la vie ?

publiée le 25 février 2014


Découvrons comment communiquer sans nous faire violence et grandir grâce à nos conflits intérieurs !


Le mot « conflit » vient du latin « conflictus » et signifie choc, affrontement, heurt. Il en existe de plusieurs types et de plusieurs niveaux différents d’intensité. Néanmoins, je n’aborderai ici que l’aspect du conflit intérieur ou psychique, c'est-à-dire l’aspect, où la confrontation d’éléments opposés, se limite à une seule personne et chez qui, il est créateur de tensions, de stress et de déséquilibres (déséquilibres amenant le plus souvent à la création de maladies dites psychosomatiques). Je définirai ce type de conflits comme étant le résultat de confrontations intérieures entre motivations, besoins, intérêts, repères, croyances, conditionnements, loyautés, programmations, mémoires et/ou valeurs antagonistes se livrant bataille de manière consciente ou, le plus souvent, inconsciente à l’intérieur de nous. Le conflit intérieur constitue presque toujours un symptôme, signal de perturbations et de brouillages dans la relation que nous entretenons avec nous « m’aime ». (Comment vous aimez-vous? Et, quel est votre état de santé ? Sont des facteurs à relier intimement entre eux...).


Le conflit intérieur touche la plupart d’entre nous, car il naît de cette faculté que nous avons à nous définir en tant que « Je », que nous appellerons ici pour plus de facilité la « Conscience du Soi ». Nous avons hérité en cours d’évolution (en tant qu’être humain) du Néocortex qui se situe au niveau du Front (Cf. affrontement). Le conflit intérieur naît d’une méconnaissance (du Soi), de la manière que nous avons d’aborder, de percevoir le monde extérieur, de fonctionner dans celui-ci ainsi que d’un manque de communication intérieure harmonieuse et d’acceptation de notre chemin de transformation personnelle (Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Que sommes-nous venu réaliser ici et maintenant ? Où allons-nous ? A quoi cela peut-il bien servir ?).


Nous avons pris connaissance (appris) par mimétisme, généralisation, amalgame de «Ce» monde, Notre monde, de notre naissance à un âge certain et nous reproduisons et répétons sans cesse les mêmes choses, tout en espérant que celles-ci nous apportent des effets différents (car nous aspirons bien sûr tous au Bonheur). Et pourtant, nous avons appris que lorsque nous utilisons les mêmes ingrédients, dans les mêmes proportions, nous obtenons toujours un même résultat. Mais, savons-nous, si nous désirons obtenir un résultat différent, comment nous devons changer les ingrédients utilisés, transformer la vision que nous avons de ce monde et modifier notre manière d’aborder la difficulté rencontrée (l’effet indésiré) ? Tout conflit est un levier pour le changement, une richesse qui nous ouvre l’esprit, une porte d’entrée sur et vers un avenir meilleur ! Alors, maintenant, … à vous de jouer…


Conte à visage humain

publiée le 28 janvier 2014


En ce début d’année 2014, je profite de l’occasion qui m’est offerte ici, pour vous souhaiter tous mes Vœux les Meilleurs pour la réalisation dans votre vie du Bonheur, de la Joie et de la Santé parfaite.


Et ne pouvant résister à l’envie de partager avec vous un joli conte oriental, je vous le propose ci-dessous, en abrégé, comme présent pour la concrétisation d’une vie meilleure.


« Il était une fois un très riche magicien, très avare, qui possédait de nombreux troupeaux de moutons et qui ne voulait ni bergers, ni clôtures pour ses moutons. De ce fait, les moutons s’égaraient et se perdaient ou s’enfuyaient à l’approche du magicien parce qu’ils avaient instinctivement peur de ses intentions.


Le magicien trouva le remède à cette situation. Il hypnotisa les moutons en leur faisant tout d’abord croire qu’ils étaient immortels et que d’être écorchés ne pouvait leur faire aucun mal ; que ce traitement loin d’être douloureux leur apporterait le bien être et l’excellence.


Ensuite, le magicien leur fît croire qu’il était un bon maître qui aimait beaucoup ses disciples, qui était prêt à tous les sacrifices pour eux. Enfin, il leur fît croire que si la moindre chose devait leur arriver, cela ne pouvait en aucun cas être maintenant, et que, par conséquent, ils n’avaient pas à se tracasser. Après quoi, le magicien mit dans la tête des moutons qu’ils n’étaient pas du tout des moutons ; à quelques uns d’entre eux il fît croire qu’ils étaient des lions, à d’autres qu’ils étaient des aigles, à d’autres encore qu’ils étaient des hommes ou même des magiciens.


Cela fait, les moutons ne lui causèrent plus ni ennuis, ni tracas. Ils ne s’enfuyaient plus, attendant bien au contraire avec sérénité l’instant où le magicien les tondrait ou les égorgerait. »


Et si Monsieur Jean de la Fontaine (1621-1695) l’avait rédigé, d’après vous, quelle conclusion ou moralité en aurait-il retiré ? Et vous, qu’elle réflexion en cette année 2014, cette histoire vous suggère-t-elle ?


Comment guérir lorsque toute solution concrète est impossible ?

Partie 4

publiée le 10 décembre 2013


« La réalité se trouve en dehors de vous aussi longtemps que vous le croyez »


Dans la chronique du mois précédent, trois premières pistes de guérison ont été envisagées et je vais maintenant vous en donner une quatrième et même une cinquième avant la conclusion finale.


Donc, une quatrième piste, plus spirituelle, consisterait à appréhender l’événement sans aucun jugement, ne cherchant pas à déterminer si la rencontre amoureuse de leur femme avec leur meilleur ami est un bien ou un mal… En effet, quel humain ici sur Terre peut vraiment savoir si ce qui nous arrive est placé sur notre route pour nous offrir quelque chose de meilleur ou de pire ? Cette forme de détachement, si elle est vraiment vécue et ressentie (et n’est pas une forme de rationalisation ou de déni émotionnel), peut amener les maris infortunés à un apaisement et une pacification.


Une autre piste possible consisterait pour ces hommes à analyser leur système de valeurs, car c’est bien ce dernier qui fait que nous jugeons un événement comme positif ou négatif. Dans ce cas, ces hommes pourraient être amenés à s’interroger sur la nature de leur relation. Considèrent-ils leur femme comme une entité ou un objet leur appartenant? Leur amour est-il conditionnel à certains comportements ou est-il inconditionnel? Leur relation conjugale est-elle fondée sur la possession, sur le contrôle, sur la peur, sur le désir de fusion ou sur la reconnaissance de la liberté fondamentale de l’autre? D’autres pistes sont encore possibles…


Peut-être qu’en lisant ce qui précède, vous réagirez fortement en disant que toutes ces pistes relèvent de la science fiction ou d’une théorie farfelue. Pourtant, nous savons qu’il existe des êtres capables de vivre des transformations profondes, même lorsqu’ils sont confrontés à des situations extrêmes. Mais cette capacité n’est pas innée. Elle a un prix: celui du travail sur soi, honnête et profond, régulier et patient. Je conclurais cette chronique en disant: «Osez travailler sur vous avant que vous ne tombiez malade». Car je suis bien consciente que lorsque l’incendie se déclare, il est souvent trop tard pour suivre des cours de sapeur-pompier… L’acceptation profonde de ce qui est nécessite un apprentissage dans la durée. Sans cela, la seule issue pour nous serait alors de nous en remettre aux autres pour être pris en charge de manière allopathique…


Je vous souhaite à tous et toutes Un Joyeux Noël et une Merveilleuse Année 2014.


Comment guérir lorsque toute solution concrète est impossible ?

Partie 3

publiée le 12 novembre 2013


« La réalité se trouve en dehors de vous aussi longtemps que vous le croyez »


Dans la chronique du mois précédent, j’ai illustré par un exemple la prise de conscience suivante:


la maladie résulte de la manière particulière dont le mari trompé «filtre» l’événement, dont il le « perçoit » et/ou « l’interprète». Je vais maintenant envisager ci-dessous les différentes pistes de guérison qui s’offrent alors à lui. En guise de préambule, je soulignerai simplement le fait que toutes les pistes énumérées ne sont efficaces en termes de guérison qu’à la condition expresse qu’elles soient vécues dans une perspective somato-émotionnelle, au niveau du ressenti et des émotions.


La compréhension des processus, l’intellectualisation des causes, tout cela ne sera d’aucun secours pour se guérir. Et c’est bien là la difficulté majeure, surtout quand on vit un événement aussi douloureux que l’exemple qui a été proposé.


La première piste proposée est inspirée de l’alchimie psychologique de Carl Gustav Jung. L’idée centrale de cette approche consiste à plonger dans la douleur émotionnelle associée à l’événement (plutôt que de s’en éloigner), à fusionner avec elle pour ne faire qu’un avec elle, pour reconnaître, accepter cette souffrance et poser un regard d’amour sur elle. En pratiquant cette transmutation alchimique au niveau cellulaire, une véritable guérison peut survenir tant sur le plan psychique que physique.


La deuxième piste consisterait à reconnaître sa part de responsabilité dans l’infidélité de leur femme (« c’est vrai que je n’ai pas entendu ses demandes répétées de plus de présence »). Il ne s’agit pas ici de se culpabiliser ou de se flageller, mais d’accepter pleinement le fait que leur désinvestissement conjugal a eu cette conséquence, et d’en prendre pleinement la responsabilité.


Une troisième piste consisterait à changer son regard sur l’événement. Au lieu de considérer cette crise comme une catastrophe (avec comme seule issue possible la rupture définitive), il peut l’accueillir comme une opportunité. N’oublions pas qu’en grec, le mot ‘crise’ est dérivé du verbe « krinein » qui signifie discerner, choisir, passer au crible du jugement. Cette infidélité pourrait donc être saisie par le couple comme une opportunité de réévaluer sa relation et de repartir sur de nouvelles bases.


Je vous souhaite un excellent mois de novembre et vous donne rendez-vous pour la suite de cette réflexion sur les pistes d’une possible guérison dans la chronique du mois prochain…


Comment guérir lorsque toute solution concrète est impossible ?

Partie 2

publiée le 8 octobre 2013


« La réalité se trouve en dehors de vous aussi longtemps que vous le croyez »


Dans la chronique du mois précédent, j’écrivais ce n’est pas l’événement qui déclenche le sur-stress (choc), mais bien le ressenti face à cet événement.


Pour bien comprendre cela, je voudrais illustrer mon propos par un exemple volontairement provocateur et caricatural. Nous savons tous que la réalité est souvent bien plus complexe et bien plus nuancée. Dans ce cadre ci, il m’est difficile d’entrer dans toutes ces nuances.


Néanmoins, imaginons 10 hommes rentrant chez eux plus tôt que d’habitude. Chacun a décidé ce jour-là de faire une surprise à sa femme qui se plaint de ses absences régulières… Mais finalement la surprise est pour eux, puisque chacun découvre sa femme au lit avec son meilleur ami. Imaginons la réaction de chacun des maris trompés…


Le 1ier le vit comme une trahison (de la part de son meilleur ami), le 2ième deuxième comme une dévalorisation (je ne suis pas assez bon sexuellement), le 3ième comme une attaque de son territoire (ça se passe chez MOI, dans MON lit), le 4ième comme une perte de son territoire (je vais perdre MA femme), le 5ième comme un événement impossible à avaler, le 6ième comme une saloperie dégueulasse. Le 7ième lui, n’hésite pas à saisir son fusil de chasse et à tuer les deux amants. Quant aux trois derniers, leurs perceptions sont très différentes: le 8ième saisit enfin l’occasion de rompre avec sa femme, le 9ième se déculpabilise d’être infidèle tandis que le 10ième entrevoit la possibilité de concrétiser enfin son phantasme d’un trip à trois…


Bien entendu, il serait simpliste d’affirmer que les six premiers maris cocus vont tous tomber malade. Car, si l’on peut dire que toutes les maladies résultent d’un choc, cela ne veut pas dire pour autant que tous les chocs débouchent sur une maladie. Mais pour ma démonstration, faisons l’hypothèse que le 2ième déclenche un cancer des os du bassin et que le 6ième fait un cancer du côlon, ce qui serait dans la logique biologique des choses… Ont-ils la possibilité de changer la situation extérieure à l’origine de leur maladie ? Non. Ils sont cocus, leur femme a couché avec leur meilleur ami, on ne peut pas effacer cet événement, ni le changer. S’ils rendent l’événement responsable de leur maladie, nous l’avons vu, ils se placent alors dans la posture de victimes, se condamnent à rester en situation de sur-stress et probablement à rester malades, et peut-être à en mourir. Par contre, s’ils prennent conscience que leur maladie résulte de la manière particulière dont ils ont « filtré » l’événement, dont ils l’ont « perçu » et/ou « interprété », plusieurs nouvelles possibilités s’offrent alors à eux comme des pistes de guérison…


Je vous souhaite un excellent mois d’octobre et vous donne rendez-vous pour la suite de cette réflexion dans la chronique du mois prochain…


Comment guérir lorsque toute solution concrète est impossible ?

Partie 1

publiée le 24 septembre 2013


« La réalité se trouve en dehors de vous aussi longtemps que vous le croyez »


Depuis fort longtemps, des personnes telles que vous et moi se demandent ponctuellement (surtout bien sûr lorsque la maladie apparaît dans notre vie) ce qu’elles pourraient bien mettre en œuvre pour se guérir quelle que soit le mal dont elles souffrent. À l’instar de Carl Gustav Jung, je pense que la réunion de trois éléments est nécessaire pour se donner un maximum de chances de guérison : la prise de conscience, l’action et la persévérance. Vous aurez sans doute déjà pu remarquez que, même lorsque ces trois facteurs sont réalisés, nous n’avons encore aucune garantie absolue de guérison. Que faire lorsqu’une solution concrète ne peut être mise en œuvre ? Lorsque nous croyons n’avoir aucune « prise » sur les circonstances extérieures qui « déclenchent », l’apparition de la maladie ? Un de mes formateurs avait pour habitude de dire que la réponse est contenue dans la question. C’est pourquoi, dire qu’aucune solution concrète n’existe, c’est entretenir la croyance que ce sont les circonstances extérieures qui provoquent le déséquilibre, qui déclenchent la maladie. Et affirmer cela, c’est nous placer dans une double posture de victime. Victime une première fois en croyant que nous n’y sommes pour rien dans le fait « d’être malade», que c’est l’événement qui en est responsable. Et victime une seconde fois en croyant que, si nous n’avons aucune prise sur les circonstances, alors nous sommes totalement impuissants pour nous guérir. Et alors, quoi faire ?


« Reprendre notre part de responsabilité ».
La réponse est assez simple, finalement car ce n’est pas l’événement qui déclenche le sur-stress (choc), mais bien le ressenti face à cet événement. Dans la pratique thérapeutique, je constate qu’un même événement peut être vécu, perçu, ressenti, interprété très différemment par différentes personnes. Par conséquent, en cas de maladie, la logique peut être de dire que ce n’est pas «à cause» de l’événement que nous tombons malades, mais plutôt que c’est «à cause» de la manière dont nous interprétons l’événement. Et donc que, pour guérir, il s’agirait de changer notre manière de voir l’événement plutôt que d’essayer de le changer. Bien entendu, nos filtres d’interprétation sont, la plupart du temps, inconscients et involontaires.


Je vous souhaite un excellent mois de septembre et vous donne rendez-vous pour la suite de cette réflexion dans la chronique du mois prochain…


Le REIKI

publiée le 27 août 2013


Dans toutes les sociétés et de tout temps, qu’elles soient « modernes » ou non, certaines personnes étaient et sont porteuses de pouvoirs d’aide à la guérison auxquelles nous faisons parfois appel lors de circonstances particulières. Comme par exemple lorsqu’à bout de souffle une personne souffrante et ses proches ont épuisé toutes les possibilités qu’offre notre médecine traditionnelle et que cette souffrance s’incruste, amenant la personne parfois même jusque dans sa dernière demeure.


La reconnexion à l’énergie de l’univers qui est à la base de toute (la) création (cf. travaux de physique quantique actuels) et dont bien des personnes - en souffrance ou non - se sont inconsciemment ou sciemment coupées, n’est plus aujourd’hui l’apanage de quelques initiés, savants ou/et érudits mais bien disponible à tous ceux qui en ressentent le besoin ou le désirent. La transmission du REIKI, qui vient du japonais REI=Energie universelle et KI=Energie vitale présente chez tous les êtres humains, est accessible par un processus initiatique simple qui se réparti en plusieurs modules de 2 journées. Cette pratique nous redonne accès à l’énergie de l’univers ainsi qu’à celle dont nous bénéficions dès notre naissance. Ce qui nous permet de vivre plus détendu, de libérer nos blocages énergétiques, de renforcer notre système immunitaire, d’atténuer nos douleurs, d’éliminer les toxines de notre corps. Elle nous permet aussi de développer notre processus d’auto-guérison. En séance individuelle, le REIKI est une thérapie manuelle qui apporte un supplément d’énergie à notre organisme. Le praticien pose ses mains sur le corps et laisse couler l’énergie qui va se diriger naturellement vers les zones qui en ont le plus besoin. Le REIKI n’est pas un massage, il n’y a pas de mouvement et le patient reste habillé.


Tous les êtres vivants peuvent bénéficier des bienfaits du REIKI. L’acte de recevoir de l’énergie est un acte aussi naturel que de digérer les aliments. La foi en son efficacité et la concentration sur le processus ne sont pas nécessaires pour pouvoir profiter de ses effets même si ceux-ci ne sont pas toujours ressentis immédiatement et qu’ils n’apparaissent qu’après quelques jours. En effet, certaines personnes réagissent rapidement à une séance de REIKI et d’autres y réagissent plus lentement. Afin que le traitement REIKI agisse en profondeur, il est essentiel de le pratiquer avec régularité. En choisissant d’accéder à l’initiation REIKI, nous accédons à l’auto-traitement REIKI que nous pouvons nous donner de manière quotidienne.


L’Empreinte de naissance, destinée ou fatalité ?

publiée le 11 juin 2013


Le très éminent psychanalyste Carl Gustave JUNG s’est illustré avec cette phrase aujourd’hui célèbre: « Tout ce qui n’est pas déprogrammé (c'est-à-dire remonté à la conscience) nous revient sous forme de destinée ». C’est à l’instant où notre vie commence que nous naissons à notre sens. C'est-à-dire que notre capital héréditaire s’active. C’est à ce moment précis que le(s) projets conscients et surtout inconscients de nos parents et de nos aïeux prennent sens. Et durant toute notre vie, il nous appartiendra soit de résister, soit de nous soumettre, soit d’utiliser notre libre arbitre pour aller à la rencontre de la connaissance que notre famille, notre clan, la culture de laquelle nous sommes issus, cette espèce à laquelle nous appartenons, nous a transmise. Nous naissons pour la majeure partie d’entre nous, d’une mère avérée et d’un père déclaré. Et c’est ainsi que se définit notre identité aux yeux de la loi. Pourtant, la réponse à ces simples questions « Qui suis-je? », « D’où suis-je issue? », « Qu’est-ce que je fais ici? », « Où vais-je ? » nous prendra souvent toute une vie. Et peut-être même davantage…


Lorsque nous commençons à fouiller un peu, nous découvrons sans peine que notre histoire commence bien avant le jour où nous sortons du ventre de notre mère. La loi, d’ailleurs, est maintenant d’accord là-dessus: à partir « d’un certain seuil de croissance », le fœtus est un sujet qu’il faut protéger au même titre qu’un « déjà né ». Notre histoire commence donc bien avant notre naissance. Car nous nous inscrivons dans la continuité de l’histoire de nos parents.


Cette mémoire familiale, nichée dans notre inconscient, est bel et bien le terreau de notre mémoire corporelle. Nos organismes portent en eux des « souvenirs » que nul ne nous a jamais racontés, et dont tout le monde dans la famille a perdu la trace. Dans une existence humaine, tout compte et tout s’entremêle. Etablir notre Référentiel de Naissance, c’est comme remonter de notre inconscient les pièces manquantes du puzzle de notre vie, de notre lignée d’appartenance. C’est point par point se réapproprier notre histoire. C’est aussi lever nos souffrances et se donner l’opportunité de choisir une autre voie souvent moins douloureuse, parfois plus joyeuse. Nos existences sont régies par cette énergie qui constitue le monde et dont nous sommes constitués, qui résonne en ondes sans fin, cycle après cycle. La vie est un processus d’évolution toujours renouvelé, jamais fini.


Je terminerai par cette citation de Teilhard de CHARDIN « L’homme n’est pas un animal spirituel; c’est un être spirituel qui vient faire l’expérience de la matière ».


La Chronique du Maieuticien

publiée le 23 avril 2013


C’est en 2010 que je découvre le plaisir de peindre. Tout d’abord, lors d’ateliers hebdomadaires. Je commence par apprivoiser la couleur en peignant sur toile à l’acrylique. Lorsqu’à l’occasion d’un barbecue, j’ose montrer mes essais toilés à une de mes voisines, Solange NOËL, elle me propose d’exposer pour la première fois en 2011 dans l’Eglise de Poucet lors des fêtes de l’Ascension. En 2012, je passe de la technique acrylique à celle de l’aquarelle… Et Oh ! Surprise, j’éprouve une certaine angoisse face à cette eau qui coule sur le papier entraînant avec elle tous ses pigments colorés. Je ne maîtrise plus rien. Je m’informe alors sur la possibilité d’apprendre la technique. Je participe à quelques ateliers donnés par des spécialistes de cette technique. Je découvre l’école d’aquarelle de Namur qui m’accueille. Je me découvre une âme d’artiste et c’est merveilleux, je peins… et j’expose…


Quant à ma voisine, Solange NOËL, l’aquarelle fut pour elle comme une révélation, et c’est « grâce » à la maladie suivie de sa mise en retraite qu’elle a commencé à peindre. Elle a suivi, tout d’abord, quelques stages avec P. Chariot et avec R. Palmaerts. Ensuite, c’est à l’Université du 3ième âge, qu’elle a suivi les cours d’aquarelle et de perspectives. Elle rencontre alors C. Javaux et participe à ses ateliers durant 7 années. Depuis peu, elle s’adonne aussi à la peinture acrylique.


C’est en 1993, qu’une autre de mes voisines, Béatrice LIBOTTE découvre la pratique de l’aquarelle ainsi que le plaisir de travailler les couleurs tout en douceur. Et, c’est après avoir reçu des conseils sur cette pratique qu’en 1995, elle expose, seule pour la première fois, dans la salle du POUCETOF. Heureuse de ce 1er succès, elle a suivi 1 année de cours à l’école d’aquarelle de Namur et a participé à plusieurs stages en France (dans la Drôme). Cela lui permet actuellement et depuis 2005 de peindre en autodidacte. Cette première exposition a donné envie à d’autres personnes, telles que Solange NOEL et Josée POLLEUNUS, de la rejoindre et c’est ensemble qu’elles ont exposés pour la première fois en l’église de POUCET au début des années 2000.


Seront aussi présentes lors de l’exposition de cette année, Véronique BLOGGIE, créatrice de bijoux et Christiane SWINNEN, céramiste dont vous pourrez également admirer les créations.


En cette année 2013, c’est donc 6 artistes qui vous invitent à venir apprécier leurs œuvres lors de l’Exposition qui aura lieu le Jeudi 9 mai, ainsi que le Samedi 11 et Dimanche 12 mai 2013 dans l’église de POUCET.


Restons en contact!

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