Chouette Magazine

Silvestre Giovanni

Giovanni Silvestre

Fiscalité

Catégorie : Vie Quotidienne

Chroniqueur depuis janvier 2016

Home Secure : « Un système rassurant pour ma famille ! »

publiée le 16 septembre 2020


Face à des cambriolages dans son immeuble il y a quelques années, Maleka a décidé d’opter pour un système de télésurveillance Beobank Home Secure. Car un chien de garde ne suffit pas.


Être protégés 24h/24 et quitter son appartement l’esprit tranquille ? C’est la solution qu’a choisie Maleka en optant pour Beobank Home Secure. Surtout que son immeuble à Ixelles avait déjà été visité par des cambrioleurs. « Il y a quelques années, deux appartements en-dessous du mien avaient été cambriolés », explique-t-elle. Jusqu’alors, elle était passée « entre les mailles du filet » grâce à son chien qui faisait déjà un peu office d’alarme de sécurité. Mais peut-être pas autant qu’un réel système de surveillance.


 

Une visite chez Beobank qui change tout
Tout change lors d’une visite dans son agence Beobank. Son conseiller lui parle du Beobank Home Secure ainsi que de tous ses avantages. Maleka est conquise. « Je suis une femme qui a beaucoup de bijoux et de nombreux vêtements et j’y tiens particulièrement », ajoute-t-elle dans un large sourire. D’autant qu’elle profite d’une installation gratuite, effectuée quelques semaines plus tard, rapidement et facilement. Les détecteurs d’intrusion sont placés, et Maleka et ses enfants peuvent dormir l’esprit tranquille et ne pas avoir de boule au ventre en rentrant si d’autres cambriolages ont lieu dans le voisinage. « Et quand je partirai en voyage avec toute la famille, je prendrai certainement l’option de gardiennage pour encore plus de sécurité et de surveillance », prévient-elle.


Une centrale qui réagit au quart de tour
Aujourd’hui, Maleka profite de Beobank Home Secure dans une formule Comfort qui lui convient parfaitement et qui fonctionne à merveille. Point de tentatives de cambriolages depuis son installation, juste le chien détecté par les capteurs lorsque les enfants oublient de fermer la porte de sa chambre. « J’ai directement un appel de la centrale pour m’informer que l’alarme sonne. C’est extrêmement rassurant et cela prouve du coup que le système fonctionne très bien depuis son installation en septembre 2019. Les voleurs et inconnus sont fortement dissuadés de venir chez moi ! ». En plus du côté rassurant, il y a aussi le côté pratique avec l’application mobile dédiée. « Cela est utile quand les enfants oublient de brancher l’alarme en partant, je peux le faire moi-même de mon téléphone sans soucis », nous raconte-t-elle. 


Vous souhaitez vous aussi être protégé tout comme le sont Maleka et ses enfants ? Contactez votre agence Beobank.


Êtes-vous obligé(e) de prendre une assurance habitation ?

publiée le 05 août 2020


Une assurance habitation, également appelée assurance incendie, est-elle obligatoire en Belgique ? Que l’on soit propriétaire ou locataire, nous vous expliquons tout.


Dans notre pays, certaines assurances sont légalement obligatoires. Citons par exemple l’assurance RC auto pour tous les conducteurs ou encore l’assurance responsabilité civile professionnelle pour des professions comme les comptables, agents de voyage ou encore architectes. Qu’en est-il de l’assurance habitation, pour propriétaires ou locataires ? Elle n’est pas forcément obligatoire pour tous, mais elle est dans tous les cas fortement conseillée.  


Pourquoi choisir une assurance habitation ?
Si une assurance incendie est recommandée, c’est parce qu’elle couvre les dommages et sinistres que peut subir votre logement. Et ils peuvent être nombreux, du dégât des eaux aux incendies en passant par des dommages causés par une tempête ou un cambriolage. Les dommages ainsi causés pourront être pris en charge, non seulement pour votre logement et le mobilier qu’il contient mais aussi si ceux-ci ont eu un impact sur les habitations voisines. Une fuite d’eau peut causer des dégâts dans plusieurs appartements à la fois par exemple.


Obligatoire de fait pour les propriétaires
L’assurance habitation n’est pas légalement obligatoire mais elle l’est de facto pour les propriétaires. En effet, les banques exigent qu’une assurance soit contractée lors de la demande d’un prêt hypothécaire. C’est assez logique puisque l’habitation est mise en gage contre l’octroi d’un crédit et l’organisme prêteur veut s’assurer que le logement soit toujours en bon état, et a donc toujours de la valeur, si jamais vous ne parvenez plus à rembourser l’emprunt.


Cela dépend de la région pour les locataires
La location étant devenue une compétence régionale, cela varie désormais selon l’endroit où vous habitez. En Wallonie et en Flandre, l’assurance habitation est obligatoire pour toute nouvelle location respectivement depuis 2018 et 2019. En région bruxelloise, elle ne l’est pas (pour l’instant ?). Cela n’empêche pas que l’assurance habitation soit exigée par la majorité des propriétaires dans le contrat de bail pour couvrir les dommages occasionnés par le locataire ou des sinistres. Sans être donc légalement obligatoire à Bruxelles, l’assurance incendie l’est tout de même de fait dans presque tous les cas.


Intéressé(e) par une assurance habitation sur mesure ? Découvrez nos solutions dans votre agence Beobank


Faut-il s’inquiéter des nouvelles règles encadrant les prêts hypothécaires ?

publiée le 18 mars 2020


Les taux d’intérêt vont rester bas en 2020 mais les règles en matière d’emprunt, elles, ont changé le 1er janvier. Voici ce que cela signifie si vous voulez devenir propriétaire.


En 2008, l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis plongeait le monde dans une crise financière XXL. A coup sûr, vous ne l’avez pas oublié. Eh bien, la Banque Nationale de Belgique (BNB) non plus. Depuis le 1er janvier 2020, de nouvelles recommandations sont entrées en vigueur chez nous pour encadrer l’octroi des crédits hypothécaires. Des recommandations qui incitent les banques et les assurances à davantage de prudence.


Une mesure de précaution
Des seuils de quotité ont été fixés. Les établissements financiers sont invités à ne plus prêter plus de 90% de la valeur d’un bien, 80% même si l’acheteur n’a pas pour projet d’en faire sa résidence. La mesure vise à supprimer les prêts les plus risqués pour limiter la surchauffe sur le marché de l’immobilier. Un marché devenu vulnérable ces dernières années d’après plusieurs études. 
Conséquence : davantage de dossiers seront sûrement refusés faute d’une solvabilité suffisante. Mais pas de panique si vous mûrissez l’idée de devenir propriétaire. La BNB l’assure, l’objectif de ces nouvelles règles n’est en aucun cas de restreindre l’accès au crédit des moins nantis. Plusieurs dérogations sont d’ailleurs prévues pour éviter cet effet pervers.  


Une certaine marge de manœuvre
Vous voulez acheter une maison ou un appartement mais votre apport vous permet à peine de couvrir plus que les frais de notaires et d’enregistrement ? Vous ne serez pas forcément éconduit pour autant. Les banques et assurances conservent un certain libre arbitre dans l’octroi de leurs prêts hypothécaires. 
Chaque année, jusqu’à 20% des candidats acquéreurs peuvent ainsi obtenir un prêt dépassant la quotité de 90%. Et si c’est votre premier achat, tant mieux car la marge de manœuvre de votre établissement financier est encore plus importante. Dans cette catégorie des primo-acquéreurs, ce ne sont plus 20% mais 35% des crédits qui peuvent dépasser cette limite, 5% pouvant même excéder la valeur du bien. Au-delà de ces seuils seulement, la banque devra se justifier auprès de la BNB. En résumé, pas d’autocensure ! Les nouvelles règles encadrant le crédit hypothécaire ne doivent pas vous décourager de prendre rendez-vous avec votre agent Beobank pour lui parler de votre projet. Les taux d’intérêt vont rester bas en 2020, profitez-en.


Beobank Visa Gold

publiée le 19 février 2020


La meilleure carte de crédit pour voyager !
TopCompare.be est un site de comparaison des produits bancaires. Il tend à aider ses visiteurs à faire les bons choix financiers. Raison pour laquelle il organise chaque année les Credit Card Awards qui déterminent les meilleures cartes de crédit. TopCompare.be récompense les cartes de crédit qui obtiennent des scores remarquables dans les catégories suivantes (et qui s’avèrent être les plus pertinentes pour les Belges) : Budget, All-round, Travel, Premium Travel et Flexible Credit.


La meilleure carte pour voyager
La carte Visa Gold de Beobank a obtenu le meilleur score dans la catégorie Travel. Pour cette catégorie, TopCompare.be a, entre autres, analysé quelles cartes offraient la meilleure assurance voyage. L’accent a par ailleurs été mis sur l’assurance accident de voyage, l’assurance annulation de voyage, la perte de bagage et l’assistance tant aux véhicules qu’aux personnes.


Qu’est-ce qui rend la Visa Gold unique ?
La carte Visa Gold de Beobank a remporté cet award en raison des intéressantes caractéristiques suivantes :
· Elle ne coûte que 5 euros par an.
· Elle propose un package d’assurances particulièrement étendu pour cette gamme de prix, comme l’assurance accident de voyage, l’assurance perte ou retard des bagages et l’assistance voyage internationale.
· Elle propose une ligne de crédit entre 3.000 et 10.000 euros.
· Elle offre des assurances supplémentaires pour les (e)consommateurs comme l’assurance achat et la garantie prolongée.
· Elle offre le choix entre le remboursement immédiat ou l’ouverture d’une ligne de crédit.


A qui est destinée cette carte ?
Les cartes de crédit de la catégorie Travel sont adaptées à qui voyage régulièrement, qu’il s’agisse de déplacements professionnels ou privés. Elles offrent, par exemple, des assurances qui couvrent des frais inopinés à l’étranger. Cela dépend de l’offre. De plus, ces cartes de crédit présentent le plus souvent une limite élevée, des coûts et frais de retrait bas, mais aussi la possibilité d’accumuler les ‘miles’ pour des voyages en avion. Toutes ces caractéristiques en font les cartes idéales pour les voyageurs, qu’ils soient expérimentés ou non.


Acceptée partout ?
Une carte Visa Gold est acceptée dans des millions d’établissements et commerces à travers le monde. Vous effectuez en outre vos paiements rapidement et facilement grâce à la technologie du ‘sans contact’. Sur Internet, vous effectuez des achats en toute sécurité grâce à Verified by Visa. Vous pouvez retirer jusqu’à 1.000 euros en Belgique et l’équivalent de 1.100 euros à l’étranger (par tranche de 24 heures) aux distributeurs de billets automatiques portant le logo Visa. Il y en a plus d’un million à travers le monde. Vous voyagez hors Europe ? Pour des raisons de sécurité, il vous est conseillé d’en informer Beobank. Pour cela, vous pouvez appeler le Beobank Center au 02/626.50.50, et ce, au moins une semaine avant votre départ.


Comment demander sa pension ?

publiée le 05 février 2020


Vous envisagez de partir à la retraite (anticipée) ? Vous pouvez alors introduire votre demande. Plusieurs possibilités s’offrent à vous.


Salariés et indépendants
Les salariés et les indépendants qui souhaitent partir à la retraite à l’âge légal ne doivent rien faire. Leur dossier est ouvert automatiquement. Ils reçoivent une lettre désignant le bureau des pensions compétent dans leur cas. L’âge légal de la retraite est actuellement fixé à 65 ans. En 2025, il passera à 66 ans ; en 2030, à 67 ans. 
Il reste néanmoins possible de partir anticipativement à la retraite, au plus tôt le premier jour du mois au cours duquel le travailleur atteint l’âge de 60 ans, à condition d’aligner une longue carrière de 44 ans. Après 43 années de service, la retraite anticipée est possible à partir de 61 ans ; après 42 ans de carrière, à partir de 63 ans.
Si vous souhaitez recourir à cette possibilité de départ anticipé à la retraite, vous devez en faire vous-même la demande. Les salariés s’adresseront à l’administration communale de leur domicile. Ils peuvent aussi se rendre à un Pointpension, l’un des deux cent endroits du pays où le Service fédéral des pensions tient régulièrement des permanences (https://www.sfpd.fgov.be/fr/question/pointpension). Ils peuvent aussi introduire leur demande en ligne sur le site mypension.be. Les indépendants peuvent s’adresser à l’administration communale ou au siège central de l’Institut national d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (Inasti) à Bruxelles, à une antenne régionale de cet organisme ou une permanence dans leur quartier. Ils peuvent également introduire leur demande en ligne sur le site mypension.be. 

Fonctionnaires
Contrairement aux salariés et aux indépendants, les fonctionnaires doivent toujours faire leur demande, même pour partir à la retraite à l’âge légal. La pension ne leur est octroyée automatiquement que s’ils sont déclarés inaptes au travail par l’Administration expertise médicale (Medex). Les demandes peuvent être introduites auprès du dernier employeur public, de l’administration communale du domicile, des bureaux du Service fédéral des pensions ou un Pointpension, ou encore en ligne sur le site mypension.be. 

Procédure
Vous recevrez un accusé de réception endéans le mois suivant votre demande. Si la demande est effectuée en ligne, cette preuve est versée à votre dossier, que vous pouvez consulter sur le site mypension.be. Vous en êtes averti par courriel. Votre dossier est alors examiné. S’il est complet, votre pension est calculée. Dans le cas contraire – par exemple, s’il manque des données pour une partie de votre carrière –, le service des pensions vous demandera de plus amples renseignements.

Dès que votre dossier est complet, le service des pensions effectue un calcul détaillé du montant de votre pension. En l’absence de réaction de votre part, votre accord est implicite et la pension vous est versée. Vous renoncez du même coup à toute autre prestation. Une allocation de chômage ou une indemnité de maladie ne peuvent être combinée à une pension. Si vous n’êtes pas d’accord avec le montant proposé parce que vous croyez avoir décelé une erreur de calcul, vous avez tout intérêt à vous mettre immédiatement en rapport avec le gestionnaire de votre dossier, qui pourra apporter les rectifications nécessaires.

Refus
Vous pouvez aussi refuser le montant proposé si vous le trouvez trop faible et que vous préférez continuer à travailler encore un peu pour toucher une meilleure pension plus tard. Dans ce cas-là aussi, vous devez réagir. Si vous n’arrivez pas à tomber d’accord avec le gestionnaire de votre dossier, vous pouvez introduire un recours devant le tribunal. Les salariés saisiront le tribunal du travail, les fonctionnaires le tribunal de première instance.  Des questions ? Appelez gratuitement le numéro de téléphone 1765.


Investissements : Architecture ouverte

publiée le 22 janvier 2020


Quels sont les avantages d'une telle pratique ? Et à quoi faire attention ?
Dans le cas d’une architecture ouverte, les institutions financières proposent des fonds d’investissement de la concurrence outre leurs propres fonds (fonds maison). Quels sont les avantages d’une telle pratique ? Et à quoi faire attention ?


Un vaste choix
Une architecture ouverte signifie une offre étendue de fonds d’investissement, vous permettant de faire correspondre encore mieux votre portefeuille à vos souhaits personnels et à votre profil de risque. Supposons que vous cherchiez un investissement bien spécifique, comme des small caps en Asie ou du private equity en Europe orientale. S’il y a de fortes chances pour que votre banque ne propose pas elle-même de tels fonds d’investissement, elle peut cependant laisser la porte ouverte à des gestionnaires de patrimoine spécialisés dans ces domaines. De cette manière, vous êtes libre de suivre vos convictions et d’investir dans les thèmes, régions ou secteurs de vos choix.


Gestion des risques
Profiter d’un choix plus étendu vous permet également de mieux diversifier votre portefeuille : vous ne placez pas tous vos œufs dans le même panier. Vous ventilez ainsi vos risques sur un nombre plus élevé de classes d’actifs, de régions, de secteurs et de thèmes.
Cela vaut par ailleurs également pour votre diversification au niveau des gestionnaires eux-mêmes. Il est toujours bon de détenir en portefeuille des fonds de gestionnaires différents, pour limiter le risque de contrepartie, le risque d’une trop grande exposition à une même contrepartie.


Qu’en est-il des coûts ?
Les opposants à l’architecture ouverte évoquent souvent les coûts plus élevés qu’elle peut impliquer. Il est en effet question d’un troisième homme sur le terrain, qui souhaite lui aussi toucher sa part du gâteau. Il faut également faire preuve de vigilance et ne pas tomber dans la guided architecture, procédé selon lequel une institution financière gonfle les coûts des fonds tiers pour rendre ses propres fonds beaucoup plus attrayants. Fort heureusement, le législateur impose aujourd’hui une transparence totale à propos des coûts. Depuis 2018, les banques sont en effet tenues de fournir à leurs clients un relevé détaillé des coûts. Prenez le temps de bien analyser ce document, afin de savoir exactement dans quoi vous vous engagez.


Chez Beobank, nous proposons un vaste choix de plus de 300 fonds de 11 gestionnaires différents. Notre critère ? La qualité. Pas question d’une guided architecture donc, mais bien d’une architecture ouverte au sens véritable du terme. Dans votre intérêt, bien sûr. 


Votre maison est-elle sécurisée ?

publiée le 10 décembre 2019


‘Cambriolages ? Un jour sans !’ : avec ce slogan, le gouvernement fait campagne contre les cambriolages à domicile. Le SPF Affaires intérieures, la police, les services de prévention municipaux, les réseaux d’information de quartier, les provinces et quelques partenaires privés unissent leurs efforts pour attirer l’attention sur les protections contre le vol. Des initiatives sont prises à travers tout le pays pour améliorer la sécurité des maisons contre les cambrioleurs et les décourager de voler. Vous-même pouvez agir concrètement et partager une initiative sur le site Internet 1joursans. Vous pourriez ainsi, par exemple, organiser une rencontre afin de mieux connaître vos voisins (pour que tout le monde garde un œil sur les maisons de chacun), une marche de prévention du sol avec votre agent de police local ou même une soirée d’information avec votre conseiller local en prévention du vol.


Sécuriser votre maison
Une bonne prévention des cambriolages commence par une maison bien sécurisée. Vous devez ainsi prêter attention à ses points faibles. Dotez les portes extérieures de serrures offrant au minimum trois points d’ancrage et assurez-vous que la serrure possède une solide protection de son cylindre. Choisissez du verre feuilleté, plus difficile à briser, pour vos fenêtres et vérifiez que les poignées de vos fenêtres sont verrouillables. Prévoyez également un éclairage qui s’allume automatiquement lorsque quelqu’un s’approche de votre maison.
Un système d’alarme est un excellent moyen de dissuasion concernant les cambrioleurs. En effet, ces derniers recherchent toujours les maisons le plus ‘faciles’ à cambrioler. Avec Beobank Home Secure, vous sécurisez efficacement votre maison. Il s’agit d’un système d’alarme sans fil comprenant des détecteurs d’intrusion, mais aussi de fumée. Le système Beobank Home Secure fonctionne sur base d’un abonnement qui inclut l’installation, l’entretien, le remplacement des piles et la surveillance continue à distance. Il inclut également une app mobile pour que vous puissiez garder un œil sur tout depuis votre smartphone. En cas de cambriolage, vous recevrez non seulement une notification, mais aussi des photos.


Conseil gratuit
Une maison n’est pas l’autre. Chacune nécessite une approche spécifique pour s’assurer que vous êtes complètement en sécurité. Raison pour laquelle il peut être intéressant de faire appel à un conseiller de prévention du vol. Il vous donnera des conseils neutres et sans obligation de votre part sur la sécurité de votre maison par rapport à l’éventualité d’un cambriolage. Bonne nouvelle : ce service est gratuit.


Dressez un inventaire
Les conseils ci-dessus feront certainement de votre maison un endroit plus sûr. Toutefois, si les voleurs s’introduisent dans votre maison, vous pouvez rendre moins intéressants pour eux de voler des objets de valeur. Pensez ainsi à les photographier, les faire enregistrer et les marquer afin qu’ils soient non seulement identifiables, mais aussi plus difficiles à vendre. Conservez le numéro de série de vos appareils électroniques le plus coûteux comme votre TV ou votre ordinateur. S’il n’en possède pas, indiquez-en un vous-même.


Vous voulez en savoir plus à propos du Beobank Home Secure ?
Contactez votre conseiller Beobank


Sur la route avec une trottinette ou un vélo électrique ? Que faut-il savoir ?

publiée le 03 décembre 2019


On voit de plus en plus de vélos et de trottinettes électriques dans nos rues. Mais qu’en est-il de l’assurance ? Et êtes-vous obligé de porter un casque ? Nous vous guidons dans les choses à faire.


Un vélo électrique n’est pas l’autre. Idem pour les trottinettes. Pour savoir quelles sont les règles à suivre, il faut d’abord distinguer les uns des autres. 


Vélo à assistance électrique
La première catégorie est celle des vélos à assistance électrique. Sur ce type de vélo, le pédalier est assisté par un moteur électrique. Cela signifie que vous devez toujours pédaler pour permettre au vélo d’avancer. Le moteur ne pourra présenter qu’une puissance maximale de 250 watts et la vitesse maximale sera limitée à 25 km/h. Il n’y a pas d’âge minimum de sorte que les enfants peuvent utiliser un vélo à assistance électrique. Si vous n’êtes pas légalement tenu de porter un casque, celui-ci est vivement recommandé. Et les assurances ? Elles ne sont pas obligatoires, mais une assurance familiale sera recommandée pour vous protéger des dommages causés à des tiers. 

Vélo motorisé
La grande différence avec la catégorie précédente est que la puissance du moteur peut monter ici à 1.000 watts, et ce, même si la vitesse maximale reste à 25 km/h. Certains vélos motorisés n’offrent qu’une assistance sur le pédalier alors que d’autres sont en mesure de rouler en autonomie à l’aide du moteur électrique, donc sans que vous ne deviez utiliser les pédales. Ce n’est que dans ce dernier cas que vous devrez souscrire une assurance responsabilité civile pour véhicule motorisé. Afin de pouvoir conduire un vélo motorisé (à assistance ou autonome), vous devez voir l’âge de 16 ans. Il s’agit là encore d’une différence significative avec la catégorie précédente, le vélo à assistance électrique. 


Speed pedelec
La troisième catégorie de vélos électriques est nommée speed pedelec. Ils sont très rapides. Ils possèdent un moteur plus puissant pouvant monter jusqu’à 4.000 watts et rouler jusqu’à 45 km/h. Ici aussi, une assurance responsabilité civile pour véhicule motorisé est obligatoire si vous optez pour un speed pedelec permettant de conduire de manière autonome, sur le moteur électrique. D’autres obligations frappent ce type de modèles. Pour rouler en speed pedelec, vous devez être âgé d’au moins 16 ans et être titulaire d’un permis de conduire AM (cyclomoteur 45 km/h). En outre, le speed pedelec doit être immatriculé auprès de la Direction de l'immatriculation des véhicules (DIV) où vous recevrez une plaque minéralogique. Enfin, vous êtes tenu de porter un casque de vélo ou de cyclomoteur. 


Trottinette électrique
Les trottinettes électriques tombent sous le coup des dispositifs à propulsion tels que les monowheels, les skateboards électriques, les hoverboards ou les Segways. Une nouvelle législation est entrée en vigueur en Belgique depuis le 31 mai 2019. Cela signifie que ces dispositifs peuvent désormais atteindre 25 km/h au lieu des 18 km/h précédemment. Le port du casque n’est pas obligatoire, mais vivement recommandé. Habituellement, une assurance familiale est suffisante. Si vous roulez à plus de 25 km/h, vous devez souscrire, tout comme pour un speed pedelec, une assurance responsabilité civile pour véhicule motorisé, mais aussi posséder le permis de conduire. 


Où pouvez-vous rouler ?
Particularité du Code de la route : le propriétaire d’un vélo électrique ou d’une trottinette électrique peut tantôt être considéré comme un piéton, tantôt comme un cycliste et tantôt comme un cyclomotoriste. Si vous ne dépassez pas une vitesse de marche classique (6 km/h) lorsque vous utilisez un de ces dispositifs, vous devrez suivre les règles établies pour les piétons. Vous pouvez donc emprunter sentiers et autres zones piétonnes. Dès que vous roulez à plus de 6 km/h, vous devez vous conformer aux règles des cyclistes et donc utiliser des pistes cyclables. Pour les vélos électriques rapides (speed pedelec), les règles du cyclomoteur s’appliquent à vous. Il ne nous reste qu’à vous souhaiter beaucoup de plaisir avec votre vélo électrique ou votre trottinette électrique. 


Fonds d'épargne-pension ou assurance épargne-pension ?

publiée le 19 novembre 2019


Que choisir quand on commence à épargner en vue de sa pension : un fonds d’épargne-pension ou une assurance épargne-pension ? Il importe de faire le bon choix et donc de bien peser le pour et le contre.


Peu importe que vous choisissiez un fonds d’épargne-pension ou une assurance épargne-pension : vous bénéficierez de toute façon d’une réduction d’impôt. Si vous épargnez jusqu’à 980 euros, vous aurez droit dans les deux cas à une réduction d’impôt de 30 % de la somme versée. Le taux baisse à 25 % pour les montants compris entre 980 et 1 260 euros. Un montant de 980 euros donne donc lieu à une réduction d’impôt de 294 euros. Si vous versez 1 260 euros, vous pourrez payer 315 euros d’impôts en moins.


Placements
Votre choix dépendra par conséquent d’autres variables. La principale différence entre un fonds d’épargne-pension et une assurance épargne-pension tient à l’utilisation qui est faite de vos versements. Dans le premier cas, celui du fonds, l’argent est investi dans des actions et des obligations. L’évolution de la valeur de votre investissement dépend donc entièrement du climat boursier. Si les marchés financiers sont au beau fixe, vous pourriez faire une très bonne affaire. S’ils traversent une mauvaise passe, vous pourriez essuyer des pertes. L’assurance épargne-pension vous offre en revanche une plus grande sécurité. Vous bénéficiez d’un taux de base garanti et vous pouvez en plus toucher une participation bénéficiaire si la compagnie d’assurance réussit à replacer votre argent avec fruit et si sa situation financière le permet. Ce calcul est effectué sur une base annuelle. En résumé, chaque année, votre capital s’accroît au moins du taux garanti.


Imposition
La deuxième grande différence réside dans l’imposition à la fin de l’épargne-pension. Si vous vous mettez à épargner avant votre 55e anniversaire, vous devez payer un prélèvement anticipatif à votre 60e anniversaire. Si vous commencez plus tard, le prélèvement est présenté au dixième anniversaire du contrat.
Dans le cas d’un fonds d’épargne-pension, le prélèvement est calculé sur un rendement fictif. On considère que chaque versement a rapporté 4,75 % par an, même si ce n’est pas le cas dans la réalité. Si le rendement réel est plus élevé, vous bénéficiez d’une exonération fiscale partielle. S’il est plus faible, vous paierez le prélèvement sur une partie de rendement que vous n’avez jamais perçue. Pour les versements antérieurs à 1992, le rendement est même estimé à 6,25 %. Il en va autrement d’une assurance épargne-pension. Il est tenu compte du taux garanti, mais pas des participations bénéficiaires.


Garantie de l’État
Une troisième différence tient à la garantie de l’État. Elle ne s’applique pas au fonds d’épargne-pension, mais bien à l’assurance épargne-pension sous la forme d’une assurance-épargne de la branche 21. Les avoirs sont couverts par l’État jusqu’à 100 000 euros au cas où votre assureur n’arriverait plus à honorer ses engagements.


Frais
Dernière différence : les frais d’entrée. De manière générale, ils sont plus importants pour une assurance épargne-pension que pour un fonds d’épargne-pension.


Résumé
• Le fonds d’épargne-pension et l’assurance épargne-pension vous procurent la même réduction d’impôt.
• Le rendement d’un fonds d’épargne-pension dépend de l’évolution des bourses, tandis que l’assurance épargne-pension est assortie d’un taux minimum garanti.
• Avec un fonds d’épargne-pension, vous êtes imposé a posteriori sur un rendement d’au moins 4,75% ; dans le cas d’une assurance épargne-pension, seul le taux de base garanti est pris en compte.
• Les frais pour un fonds d’épargne-pension ne sont pas les mêmes que pour une assurance épargne-pension.
Vous voulez savoir quelle formule d'épargne-pension vous convient le mieux ?


Travailler comme étudiant en 2019 ? Ce que vous devez savoir

publiée le 22 octobre 2019


Vous avez envie, cet été, de vous retrousser les manches et d’effectuer un job étudiant ? Bonne idée… À condition de respecter les règles du jeu. Et il existe certains malentendus à ce sujet. Par exemple, il est permis de travailler plus de 475 heures par an en tant qu’étudiant.


Les vacances d’été sont la période idéale pour commencer à travailler comme étudiant. Avec un peu de chance, vous pourrez même décrocher un job étudiant en phase avec votre domaine d’études et ainsi acquérir une expérience pertinente, de quoi avoir une belle première ligne sur votre C.V. Mais la motivation première de bien des étudiants est de gagner un peu d’argent en vue d’un voyage ou d’un festival. Cela a l’air amusant, mais de quelle législation devez-vous tenir compte ?


Qui peut travailler ?
Cela va de soi : vous devez avoir un statut d’étudiant pour effectuer un job student. Vous devez donc être inscrit(e) dans un établissement d’enseignement secondaire (enseignement général, technique, professionnel ou artistique), supérieur ou universitaire. Toute personne se préparant à un jury central est également considérée comme ‘étudiant’. Le législateur n’a pas fixé d’âge maximum, mais vous ne pouvez plus être soumis à l’enseignement obligatoire à plein temps. Concrètement, cela signifie que vous devez avoir terminé les deux premières années de l’enseignement secondaire (à l’âge de 15 ans) ou avoir atteint l’âge de 16 ans.


Le contrat
Pour pouvoir travailler en tant qu’étudiant, vous devez toujours signer un contrat, au plus tard le jour où vous commencez à travailler. Un exemplaire est destiné à l’employeur, l’autre à l’étudiant. Un accord verbal ne suffit pas. Un tel contrat d’étudiant est, en fait, un contrat de travail ordinaire d’ouvrier, d’employé, de représentant commercial ou de préposé (selon le type de travail effectué par l’étudiant) reprenant certaines conditions particulières.
La durée du contrat, par exemple, est prédéterminée. Les trois premiers jours sont en tout état de cause considérés comme une période d’essai, même si cela n’est pas explicitement indiqué dans le contrat. L’employeur ou l’étudiant peut résilier après ce délai moyennant un bref préavis. L’étudiant peut résilier son contrat dans un délai d’un jour ou, si la période de travail est supérieure à un mois, de trois jours. Pour l’employeur, le délai de préavis est respectivement de trois ou sept jours.


La rémunération
Vous souhaitez bien évidemment, en tant que travailleur étudiant, un salaire équitable. La rémunération dépend du secteur dans lequel vous travaillez et est normalement déterminée par une convention collective en fonction de la commission paritaire (secteur d’activité) de l’entreprise. La Direction générale Contrôle des lois sociales peut fournir des informations complémentaires à ce sujet. Le salaire n’est pas fixé sur base d’une commission paritaire ? En tant qu’étudiant, vous percevez alors le revenu minimum moyen qui dépend de votre âge (1.115,67 euros bruts pour un étudiant de 16 ans ; 1.593,81 euros pour un étudiant de 21 ans). Heureusement, le gouvernement ne prélève pas de cotisations sociales sur les jobs étudiants. Vous ne devez verser qu’une cotisation de solidarité (2,71% du salaire brut), ce qui est bien évidemment inférieur aux cotisations sociales d’un salarié ordinaire.


Plus de 475 heures ?
Afin de bénéficier de cet avantage fiscal, vous ne pouvez que travailler un maximum de 475 jours par an. Dès la 476e heure, vous pouvez continuer à travailler dans le cadre d’un contrat étudiant, mais votre rémunération sera imposée comme celle d’un employé ordinaire, ce qui est moins intéressant, tant pour l’étudiant que pour l’employeur. Par ailleurs, les emplois étudiants ne se limitent pas à l’été. Vous décidez de la période durant laquelle vous souhaitez travailler. Vous souhaitez savoir combien d’heures vous pouvez encore travailler ? Le gouvernement a créé une app et un site Internet qui vous permet de suivre cette évolution : Student@work.


Les parents
Autre facteur important : vos parents risquent-ils de perdre leurs allocations familiales si vous travaillez trop ? Et qu’entend-on par travailler trop ? Depuis le 1er janvier 2019, les allocations familiales (désormais nommées ‘Pack croissance’ en Flandre) sont réglementées au niveau régional. En Flandre, le pack croissance est maintenu si vous ne travaillez au maximum que 475 heures. Si vous résidez à Bruxelles ou en Wallonie, vous pouvez travailler un maximum de 240 heures par trimestre (sauf durant les mois d’été).
Et qu’en est-il de l’impôt aux personnes physiques ? Vous ne serez pas imposé si vous restez en dessous du montant brut de 12.657,14 euros (année de revenus 2019). En outre, si vous gagnez plus de 6.942,50 euros (les parents sont imposés conjointement) ou plus de 8.792,50 euros (le parent est isolé), vous ne serez plus considéré fiscalement à charge de vos parents et ils paieront donc plus d’impôts. Travailler en tant qu’étudiant est donc intéressant à condition de tenir compte de ces restrictions.


Prévention des cambriolages, peu d’efforts pour un impact majeur

publiée le 08 octobre 2019


En Belgique, on dénombre, en moyenne, six effractions par heure. Une raison de plus de prendre ses précautions et de protéger autant que faire se peut votre maison contre les cambriolages. Avec la bonne protection et ces conseils de préventions, cela ne devrait pas poser de problèmes.


Cultivez les bonnes habitude
Naturellement, vous fermez toujours votre porte. Mais si une porte ou une fenêtre, à l’arrière, reste ouverte, la porte d’entrée fermée n’arrêtera pas les cambrioleurs. Avant de quitter la maison, vérifiez toujours si tout est verrouillé, y compris l’abri de jardin où les voleurs pourraient trouver des outils bien utiles pour leur méfait. Une porte avec une fenêtre ? Ne laissez jamais la clé dans la serrure : les cambrioleurs n’auraient qu’à briser la fenêtre et à tourner la clé pour ouvrir la porte.
Cacher la clé de votre maison sous un pot de fleurs ou sous le paillasson est également une mauvaise habitude dont vous devriez vous défaire. Mieux vaut prendre la peine d’installer une serrure de porte intelligente. Si nécessaire, vous pourrez l’utiliser pour l’ouvrir à distance grâce à votre smartphone. Et si vous ne pouvez pas faire autrement, faites refaire une clé pour les personnes qui en auraient besoin régulièrement.
Vous avez récemment investi dans des achats coûteux ? Prenez chaque objet en photo et notez-en les numéros de série. Sauvegardez enfin le tout, facture comprise, dans un endroit sûr comme, de préférence, un coffre-fort coupe-feu. Assurez-vous ensuite que tout objet de valeur ainsi que votre ordinateur portable ou vos bijoux ne soient jamais à vue de vos visiteurs.


Installez une protection supplémentaire contre les intrusion
Une protection anti-effraction efficace commence toujours par les portes et fenêtres. Vérifiez que toutes les serrures des portes possèdent un minimum de trois points de fermeture et une protection renforcée du cylindre. Les cylindres ne doivent ainsi pas dépasser de plus de 2mm de la surface de la porte. Vous pouvez aussi, solution simple pour sécuriser vos portes à moindres frais, ajouter une serrure. Pour les fenêtres, vous utiliserez plutôt du verre feuilleté, vous ancrerez solidement le châssis et les poignées pourront être verrouillées à l’aide d’une clé. Les volets roulants représentent également une couche de protection supplémentaire.
Vous disposez déjà d’un système d’alarme ? Veillez à toujours l’enclencher au moment opportun. Le système peut être un moyen de dissuasion, mais n’éloignera pas les cambrioleurs expérimentés. Si vous ne possédez pas encore de système d’alarme, la dépense en vaut la peine. Selon le gouvernement fédéral, plus de la moitié des cambrioleurs évite les maisons présentant un système d’alarme. Quel que soit le système choisi, un système d’alarme fiable se reconnaîtra au label EN50131. Vous voulez savoir dans quelle mesure votre maison est plus ou moins bien protégée contre les cambriolages ? Le gouvernement fédéral met à votre disposition un conseiller en prévention des vols. Il est gratuit.


Plus d’yeux pour mieux contrôler
Vous avez prévu de partir en vacances ? Demandez à vos voisins directs de surveiller votre maison et, pourquoi pas, de vider régulièrement votre boîte aux lettres. Les cambrioleurs ne pourront pas détecter votre absence. Signalez toujours vos départs à la police de quartier afin qu’elle puisse en tenir compte lors de ses rondes. Il existe aussi des initiatives citoyennes comme à l’instar des voisins vigilants.
Si vous possédez une alarme, celle-ci peut être connectée à une centrale. L’entreprise gardera alors un œil sur votre domicile et pourra se rendre sur les lieux, voire informer la police si c’est nécessaire. Vous voulez être pleinement tranquillisé ? Vous pouvez alors opter pour un système d’alarme avec connexion, maintenance et surveillance 24/7. Ce type de dispositif ne se contente pas de sonner l’alarme, mais prend aussi des photos directement envoyées au centre de contrôle afin qu’un agent de gardiennage puisse se rendre sur les lieux immédiatement si nécessaire. Beobank vous propose une formule de télésurveillance tout compris – Beobank Home Secure – sous forme d’abonnement. Vous ne devez donc pas acheter l’équipement, celui-ci est à votre disposition toute la durée de votre abonnement.


Découvrez sur notre site www.beobank.be ou dans notre agence de Jodoigne nos différentes formules disponibles dès 22€* par mois pour un appartement et à partir de 27€* par mois pour une maison. Si le service ne répond pas à vos attentes dans les 30 jours suivant l’installation du système, vous pourrez nous retourner le système d’alarme. Tous les frais que vous aurez engagés vous seront remboursés.


*Tarif TVAC « à partir de » au 01/12/2018 pour l’équipement de base d’un appartement en formule Comfort, hors options et frais de communication éventuels (voir Tarif).


Les 9 destinations de vacances les plus populaires en 2019

publiée le 03 septembre 2019


Vous cherchez de l’inspiration pour vos prochaines vacances ? Vous préférez effectuer un city-trip ? Si l’on en croit le secteur du voyage, il y a de fortes chances que vous optiez pour une des destinations suivantes, allant des lointains pays tropicaux aux perles moins connues à côté de chez nous.


Pour les aventuriers
Vous êtes de nature aventureuse ? Selon Lonely Planet, vous trouverez certainement ce que vous cherchez au Sri Lanka. Ce pays ensoleillé se classe au premier rang de leur Top 10 grâce à son mélange unique de religions et de cultures, mais aussi en raison de la grande richesse de ses paysages naturels. Si le surf, l’observation des baleines et les safaris sont sur votre liste de souhaits, le Sri Lanka est la destination incontournable.
Le Zimbabwe fait partie des pays recommandés, et ce, même si le pays n’a pas toujours une image positive dans les médias. C’est pourtant le pays le plus sûr d’Afrique. Il ne faut donc pas brider vos envies. Du saut à l’élastique aux chutes Victoria en passant par un safari dans l’un des nombreux parcs nationaux pour admirer les Big Five, quiconque cherche l’aventure ne s’ennuiera pas au Zimbabwe.
Lonely Planet conseille aussi la Jordanie, aussi dans les ‘hotspots’ de WGSN, agence déterminant les tendances du moment. La ville de Petra a attiré de nombreux touristes au cours de l’année écoulée. Les magnifiques photos qui ont été partagées sur les médias sociaux ont fait en sorte que cette destination a atteint des sommets en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Les vrais aventuriers peuvent y goûter aux joies du canyoning, faire un safari dans le désert de Badia ou se baigner dans la Mer rouge.


Pour les amateurs de city-trips
Lonely Planet considère Copenhague comme la ville ultime pour un city-trip. Paradis danois du cyclisme et de la gastronomie, la ville vous divertira à tout moment. Que vous soyez amateur de musées, de mode minimaliste ou de restaurants branchés, Copenhague vous surprendra toute l’année.
Un peu moins connue, la ville de Novi Sad, deuxième ville de Serbie, apparaîtra comme la capitale de la jeunesse en 2019. Vous vous perdrez dans la belle architecture austro-hongroise du centre-ville, vous détendrez sur les plages de l’autre côté du Danube ou dégusterez du vin dans l’une des auberges situées sur la colline de Fruška Gora.
Si vous préférez les villes qui ont plus à offrir qu’une belle plage, vous visiterez Zadar en Croatie. La promenade en bord de mer est un incontournable, mais la vieille ville titillera aussi votre imagination avec son dédale de rues en marbre, d’anciennes ruines romaines, de musées à la modernité surprenante et de restaurants rustiques. Le parc national de Plitvice regorge de lacs idylliques et de cascades enchanteresses. Bonne nouvelle, il est à seulement 90 minutes en voiture de Zadar.


Pour des vacances en famille
Bonne nouvelle pour qui préfère rester proche du pays, l’Allemagne, pays limitrophe, ne s’est fait dépasser que par le Sri Lanka dans le top 10 de Lonely Planet. Cette notoriété est certainement liée au centenaire du Bauhaus. Trois nouveaux musées ouvriront leurs portes à Weimar, Dessau et Berlin pour célébrer cet anniversaire. Berlin est le lieu d’une double célébration puisqu’on y fêtera aussi le 30e anniversaire de la chute du mur. Vous avez vu assez de musées ? Faites une balade à vélo dans l’un des nombreux vignobles du pays.
Autre pays voisin au fort pouvoir de séduction, la France et, en particulier, la Normandie. Selon Lonely Planet, suivi par AirBnB, la région serait très populaire. Elle intéressera celles et ceux qui apprécient une gastronomie de terroir, mais aussi l’Histoire puisque les 75 ans du jour J seront célébrés cette année. Pas question de s’ennuyer une seconde lorsqu’on a la possibilité de visiter l’abbaye pour le moins unique du Mont-Saint-Michel.
Et surtout que le fantôme du Brexit ne vous empêche pas de visiter une autre recommandation de Lonely Planet : l’Écosse. Les distilleries de Whisky poussent comme des champignons dans la région, mais la nature accidentée et l’époustouflante route North Coast 500 valent également le détour. Les nombreuses possibilités d’hébergement originales, du parking pour camping-car aux maisons inspirées de logements anciens, seront à coup sûr un plus pour les enfants.


Si vous voulez vous simplifier les paiements et les réservations, n’oubliez certainement pas votre carte de crédit Beobank !


Le mariage peut être lourd de conséquences pour votre succession

publiée le 02 juillet 2019


Les personnes mariées et les cohabitants légaux sont généralement traités de la même manière. Il existe néanmoins quelques différences importantes, notamment en matière successorale.


Réserve légale
Lorsqu’une personne mariée décède, le conjoint survivant a toujours droit à une réserve légale, à savoir la partie de la succession qui ne peut lui être soustraite. Même un contrat de mariage ou un testament ne peuvent rien y faire.
Ainsi, le conjoint survivant recueille toujours l’usufruit d’au moins la moitié des biens de la succession, et peut-être même plus. En effet, il a droit, au minimum, à l’usufruit de l’habitation familiale et des meubles qui la garnissent, même si la maison ou l’appartement appartenait exclusivement au défunt. Le veuf ou la veuve peut par conséquent continuer à occuper l’habitation ou la donner en location jusqu’à son propre décès. Les enfants ne peuvent donc l’en expulser.


À l’inverse, le conjoint survivant peut obtenir plus par contrat de mariage ou testament.
À défaut de dispositions particulières, c’est le régime légal qui s’applique. Si le défunt avait des enfants, le conjoint survivant recueille l’usufruit du patrimoine personnel de ce dernier ainsi que de la moitié du patrimoine commun, tout en conservant la pleine propriété de l’autre moitié, ainsi que de son patrimoine personnel.
Le défunt n’a pas d’enfants, mais ses parents, ses éventuels frères et sœurs ou la descendance de ces derniers sont encore en vie ? Dans ce cas, le conjoint survivant reçoit le patrimoine commun en pleine propriété ainsi que l’usufruit du patrimoine personnel du défunt.
En l’absence de parents, de frères et sœurs ou de la descendance de ceux-ci, le conjoint survivant se voit attribuer la pleine propriété tant du patrimoine commun que du patrimoine personnel du défunt.


Règles différentes en cas de remariage
Les personnes qui se remarient alors qu’elles ont des enfants d’une union précédente sont soumises à des règles légèrement différentes. Elles peuvent se déshériter l’une l’autre de manière à ce que les enfants du premier lit ne soient pas désavantagés. Cela a toutefois comme conséquence que le conjoint survivant n’est plus sûr de pouvoir rester dans l’habitation familiale. Le législateur s’est toutefois efforcé d’atténuer ce désavantage en lui accordant un délai de six mois pour déménager.
La même philosophie veut que le nouveau conjoint du père ou de la mère ne puisse plus réclamer l’usufruit de biens que le parent défunt avait déjà donnés à ses enfants sous réserve d’usufruit avant le nouveau mariage.


Cohabitation légale
Les cohabitants légaux – qui ont déclaré vivre ensemble à l’administration communale – héritent également l’un de l’autre, mais leurs droits sont nettement plus limités. Ainsi, ils reçoivent aussi l’usufruit de l’habitation familiale et des meubles, mais il ne s’agit pas ici d’une réserve légale. Contrairement aux personnes mariées, les cohabitants légaux peuvent donc se déshériter par testament.


Cohabitation de fait
Les cohabitants de fait – qui n’ont pas fait enregistrer leur cohabitation à la maison communale – restent juridiquement des étrangers l’un pour l’autre. Légalement, ils n’ont aucun droit successif. Si l’habitation est la propriété du partenaire décédé, ses enfants peuvent en expulser le partenaire survivant sans autre forme de procès. Si un cohabitant de fait veut accorder un droit à son partenaire, il doit le faire par testament.


Pension de survie
Ce n’est pas tout. Un veuf ou une veuve peut avoir droit, dans certains cas, à une pension de survie au décès de son conjoint. Le montant de celle-ci dépend notamment de son âge, de la durée du mariage et des revenus du défunt. Ce droit n’est pas reconnu aux cohabitants légaux ou de fait.
Si vous réfléchissez à votre planification successorale, n’oubliez surtout pas la question du mariage. Ce « petit bout de papier » peut faire la différence.


Résumé
• Les personnes mariées reçoivent toujours l’usufruit de l’habitation et des meubles au décès de leur conjoint.
• Les cohabitants légaux reçoivent également l’usufruit de l’habitation et des meubles, mais celu-ci peut leur être soustrait.
• Les cohabitants de fait n’héritent pas automatiquement l’un de l’autre.
• Les personnes mariées peuvent avoir droit à une pension de survie, contrairement aux cohabitants.


Le rachat de vos années d'études est-il intéressant ?

publiée le 18 juin 2019


Désormais, les indépendants et les salariés peuvent aussi envisager de « racheter » leurs années d’études afin d’obtenir une pension plus élevée. Il leur suffit pour cela de se connecter sur le site mypension.be et d’y effectuer une simulation. À l’origine, cette possibilité n’était offerte qu’aux fonctionnaires, mais elle a été étendue à d’autres catégories professionnelles.


De quoi s'agit-il ?
Un grand nombre de travailleurs ne toucheront pas une pension complète car ils ne totaliseront pas les 45 années de travail nécessaires pour cela. Souvent, ils ont étudié « trop longtemps ». Jusqu’au 1er décembre 2020, tout un chacun a la possibilité de faire jouer ses années d’études à un tarif « avantageux » de manière à augmenter le nombre d’années prises en compte. Ce nombre influence le montant de la pension perçue, mais pas la date de départ à la retraite. Le rachat de quatre années d’études permet par exemple de toucher 42/45es d’une pension complète au lieu de 38/45es.


Quelles périodes d'études ?
Cinq périodes d’études peuvent être rachetées :
• les années d’études dans l’enseignement supérieur, limitées à la durée minimale nécessaire à l’obtention d’un diplôme. Les années doublées, les années préparatoires et les demi-années ne comptent donc pas. Un seul cursus peut être régularisé et le diplôme doit avoir été effectivement obtenu ;
• les années préparatoires à une thèse de doctorat, limitées à deux ans ;
• la période de stage menant à une qualification professionnelle, limitée également au nombre minimal d’années requises ;
• certaines périodes à partir du 18e anniversaire, limitées à un an, pendant lesquelles un contrat d’apprentissage est en cours ;
• les formations de l’enseignement secondaire postérieures à la 6e secondaire, pour la durée de formation minimale.


Combien cela coûte-t-il ?
Les personnes qui, à l’entrée en vigueur de la réglementation, le 1er décembre 2017, avaient terminé leurs études depuis plus de dix ans peuvent encore racheter leurs années d’études jusqu’au 30 novembre 2020 à un « tarif avantageux ».
La régularisation d’une année d’études leur coûte 1 529,94 euros pour chaque année suivant le 1er janvier de l’année de leur 20e anniversaire (à l’indice-pivot 144,42, en vigueur depuis le 1er septembre 2018). Après le 1er décembre 2020, ce montant sera majoré pour tenir compte d’un taux d’intérêt et d’un coefficient lié aux tables de mortalité.
Les dépenses pour le rachat sont en outre fiscalement déductibles en tant que cotisations à la sécurité sociale. Elles peuvent être indiquées à cet effet dans la déclaration fiscale, à côté des codes 1257/2257, au titre de cotisations sociales non retenues.


Combien cela rapporte-t-il ?
Chaque année rachetée rapporte à une personne seule un complément de pension annuel de 271,98 euros. Les retraités qui perçoivent une pension de ménage – il s’agit de personnes mariées dont le conjoint n’a pas ou peu de revenus – touchent 339,33 euros de plus par an.
À noter que ces montants sont bruts. Vous devez encore payer l’impôt.
En outre, il se peut que vous ne bénéficiez pas de la majoration, ou alors pas totalement. Cela sera le cas, par exemple, si vous atteignez déjà 14 040 jours de travail ou périodes assimilées sans racheter vos années d’études ou en les rachetant partiellement.
Vous vous constituez les droits à pension supplémentaires dans le régime (salarié, indépendant ou fonctionnaire) dont vous relevez au moment de la demande.


Autres solutions
Le rachat de vos années d’études est-il intéressant ou existe-t-il de meilleures solutions ? Vous pourriez opter pour une forme d’épargne à long terme en vous constituant vous-même un capital de pension supplémentaire. Cette solution mérite d’être envisagée, surtout si vous êtes encore loin du départ à la retraite. Ne perdez pas de vue qu’un décès prématuré rend vains les efforts financiers consentis pour racheter les années d’études, alors qu’avec l’épargne à long terme, vos ayants droit recevront un capital. Rien ne vous empêche de combiner les deux solutions.


Résumé
• Jusqu’au 30 novembre 2020, certaines années d’études peuvent être « rachetées ». Elles comptent alors comme temps de travail dans le calcul de la pension.
• Il existe un tarif avantageux de 1 529,94 euros. Le montant est en outre fiscalement déductible.
• Le rachat d’une année rapporte un complément de pension d’un montant annuel brut de 271,98 euros (personne seule) ou de 339,33 euros (pension de ménage).
• Demandez-vous si une forme d’épargne à long terme n’est pas plus intéressante.


Est-ce le bon moment de souscrire un crédit habitation ?

publiée le 04 juin 2019


L’augmentation des taux signerait-elle la fin des crédits habitation abordables ? Les prix de l’immobilier en Belgique augmenteront-ils ou baisseront-ils en 2019 ? Les informations en notre possession nous permettent les prédictions suivantes.


À la lecture du récent baromètre des notaires, la valeur moyenne d’une maison en Belgique a augmenté de près de 5% en 2018. Aujourd’hui nous déboursons en moyenne 251.585€pour une maison, soit 4,7% de plus qu’en 2017. Certaines différences, notamment liées aux Régions, viennent relativiser ce prix. Ainsi en Flandre, les nouveaux propriétaires ont payé en moyenne 277.304 €pour une maison (+3,8%), 189.257 €en Wallonie (+3,7%) alors que, en Région de Bruxelles-Capitale, les logements se sont en moyenne vendus 450.000€. Selon Bart Van Opstal, notaire et porte-parole de Notaire.be, la demande de logements reste relativement élevée. « Les jeunes de moins de 35 ans, plus particulièrement, profitent de toutes les opportunités pour acheter une maison tout en contractant des prêts habitation bon marché puisque toujours soumis à des taux d’intérêt relativement bas » estime-t-il.


Que nous réserve 2019 en termes de prix de l’immobilier ?
Le prix des maisons va-t-il continuer à croître en 2019 ? Et les taux d’intérêt resteront-ils aussi bas ? Difficile de trouver une réponse à la première question. L’agence de notation internationale S&P Global Ratings prévoit la poursuite de la hausse constante du prix de l’immobilier belge, mais le rythme devrait être légèrement inférieur en 2019 et les années futures par rapport à l’année passée. Plus précisément, les estimations sont de 2,8% en 2019, 2,3% en 2020 et 2,0% en 2021. D’autres scénarii, apocalyptiques, décrivent le marché immobilier belge comme en surchauffe et nécessitant un correctif. Mais ceux-ci prêchent le plus souvent dans le désert. Le marché immobilier belge semble plus apte à se stabiliser. Il est, par ailleurs, résistant à l’inflation qui s’élevait à 2,17% en février.


Qu’en est-il des taux ?
Aux États-Unis, la réserve fédérale a relevé par quatre fois les taux d’intérêt au cours de l’année écoulée. Dans le même temps, en Europe, les taux d’intérêt restent historiquement bas et rien ne devrait changer avant l’été 2019 si l’on en croit la Banque Centrale européenne (BCE). Nous parlons ici des taux d’intérêt à court terme. Rappelons que le taux d’intérêt des prêts hypothécaires à taux fixe suit l’évolution du taux d’intérêt européen à long terme. Et ce dernier est en hausse. La raison ? La BCE a arrêté d’acheter des obligations d’État depuis janvier. Il reste donc davantage d’obligations sur le marché, ce qui entraîne une baisse des prix de celles-ci et une hausse des taux d’intérêt à long terme. On peut donc s’attendre à ce que le coût des prêts immobiliers augmente en 2019 ainsi que dans les années suivantes. Le marché ne semble pas, à ce jour (fin février) avoir réagi à ce mouvement et selon le Baromètre des taux le taux d’intérêt moyen reste inférieur à 1,5% pour les crédits à taux fixe sur 10 ans et à 2,47% pour les prêts à taux fixe sur 30 ans (l’un comme l’autre présentant une quotité de 0-80). C’est donc le bon moment pour acheter une maison, à tout le moins si vous avez les moyens et les capacités de remboursement nécessaires pour cela.


Quel crédit hypothécaire pour mon projet ?
Il existe toujours les taux variables et fixes, mais d’autres solutions s’offrent également à vous. Avec un taux d’intérêt fixe, vous optez pour la sécurité. Si le taux augmente dans les années à venir, vous avez une certitude : votre taux vous est garanti pour toute la durée du prêt. Si vous cherchez le taux d’intérêt le plus bas possible, tournez-vous de préférence vers un taux variable, mais gardez toujours à l’esprit que le remboursement de votre prêt pour être plus coûteux au fil des ans. Vous pouvez alors contourner ce problème en choisissant une durée variable. Vous remboursez alors toujours le même montant chaque mois, mais vous le faites plus longtemps. Si le taux d’intérêt baisse, vous rembourserez alors sur une plus courte période. Il est également possible d’opter pour un taux d’intérêt semi-variable, avec une première période durant laquelle le taux d’intérêt est fixe et une deuxième période durant laquelle les mensualités changent tous les cinq ans en fonction de l’évolution des taux d’intérêt.


Quelle protection incendie pour votre maison ? 3 conseils pour la rendre plus sûre !

publiée le 07 mai 2019


On dénombre, en Belgique, 20.000 incendies de maison tous les ans. En 2018, ces incendies ont entraîné le décès de 56 personnes. Dans le même temps, on estime que seule la moitié des foyers belges sont équipés d’un ou plusieurs détecteurs de fumée, ceux-ci étant le plus souvent peu ou pas entretenus. Toutefois, un détecteur de fumée en état de fonctionner n’a rien d’un luxe. Vous trouverez, ci-dessous, plus d’informations et quelques conseils utiles pour rendre votre maison plus sûre.


Le sauveteur absolu : le détecteur de fumée
Même les meilleures protections ne vous mettent pas à l’abri d’un incendie. Être alerté suffisamment vite fera littéralement la différence entre vie et mort. Il est vrai que, dans votre sommeil, vous risquez de ne rien sentir, réduisant ainsi d’autant vos chances de vous réveiller suffisamment vite. Raison pour laquelle il est préférable d’installer au moins un détecteur de fumée par étage et dans la cage d’escalier. Pour la salle de bain, la cuisine ou le garage, vous opterez pour un détecteur thermique qui ne s’enclenche pas par la présence de fumée, mais bien aux hausses de température. Vous éviterez ainsi les fausses alertes. Assurez-vous, à l’achat de tout détecteur de fumée, que celui-ci porte les étiquettes CE et EN14604. Certains détecteurs présentent une batterie non remplaçable d’une durée de vie de dix ans. Ils sont un peu plus chers, mais présentent l’avantage de ne pas nécessiter d’entretien au niveau des piles. Dans tous les cas, un détecteur de fumée doit être remplacé tous les dix ans.
Placez un détecteur de fumée au-dessus de votre séchoir, votre boîtier électrique, mais aussi aux endroits où vous chargez régulièrement des appareils électroniques tels que vos smartphones. Idéalement, vous installerez votre détecteur de fumée au plafond, à minimum 30 cm des coins. Si vous souhaitez installer un détecteur de fumée contre un mur, veillez à ce qu’il soit le plus haut possible, mais jamais à moins de 15 centimètres du plafond. Une fois la sirène installée, testez-la au minimum une fois par mois. Pensez aussi à dépoussiérer vos détecteurs de fumée afin d’en assurer le bon fonctionnement.
Vous souhaitez connaître le niveau de sécurité contre le feu de votre maison ? Le gouvernement belge met à disposition un conseiller en prévention des incendies dans chaque commune. Celui-ci se rend à votre domicile pour effectuer une inspection, et ce, gratuitement.


Cultivez les bonnes habitudes au sein de votre maison
Lancer une machine juste avant de se coucher, faire bouillir la soupe tout en répondant à ses mails, voire recharger un smartphone, une tablette ou un laptop durant la nuit… Autant de possibilités de gagner du temps, mais souvent au détriment de votre sécurité.
Restez toujours dans la cuisine quand des casseroles sont sur la plaque de cuisson et utilisez un minuteur pour marquer la fin de cuisson. Vous n’oublierez ainsi plus jamais de retirer à temps poêles et casseroles de la zone chauffante. Vous envisagez une nouvelle cuisine ? En 2019, certaines cuisinières s’éteignent automatiquement. Assurez-vous également d’avoir une couverture coupe-feu à proximité. Vouloir éteindre un début d’incendie avec de l’eau ou un chiffon humide peut avoir un effet contre-productif. Les matières grasses chauffées à haute température comme du beurre ou de l’huile dans  une poêle, voire l’huile de friture, formeront le combustible idéal pour créer une gigantesque flamme, celle-ci ne faisant qu’alimenter l’incendie.
Évitez de faire tourner machine à laver ou séchoir en soirée. La poussière qui encombre les filtres de votre séchoir est une des principales causes d’incendie des séchoirs à tambour. Nettoyez donc ces filtres après chaque cycle de séchage. Attention, filtres au pluriel puisque certains séchoirs peuvent en contenir jusqu’à trois. Un rapide coup d’œil au mode d’emploi vous évitera sans doute d’en oublier l’un ou l’autre. Néanmoins, si votre objectif est de faire des économies en utilisant le compteur de nuit, faites-le le soir, mais toujours avant de vous coucher.
Idem pour les appareils électroniques que vous devez recharger. Effectuer toujours cette opération avant d’aller vous coucher. Prenez l’habitude de débrancher le dispositif après l’avoir chargé ou utilisé. Lorsque vous achetez des appareils qui présentent des risques comme un lisseur ou un fer à repasser, optez toujours pour un modèle qui propose l’extinction automatique.


Nettoyer et contrôler
La poussière a tendance à boucher les aérations des appareils électroniques. Il est préférable d’en tenir compte, par exemple en cuisine, avec la hotte. Nettoyez-la régulièrement. N’oubliez pas non plus de nettoyer la poussière derrière votre réfrigérateur, votre congélateur ou votre micro-onde. Pensez aussi à leur offrir suffisamment d’espace pour une ventilation optimisée. Votre machine à laver et votre séchoir sont également des nids à poussière. Outre les filtres que vous nettoierez après chaque utilisation, vous prendrez la précaution de dégager l’évacuation de l’air et de laver l’intérieur du séchoir.
Enfin, il est indispensable d’entretenir régulièrement cheminée et chaudière. Cela vous évitera non seulement les feux de cheminée, mais vous réduirez aussi les risques d’intoxication au CO. Raison pour laquelle vous ferez ramoner vos cheminées au moins une fois par an. Si votre chaudière fonctionne au gaz naturel, vous êtes tenu d’en faire faire l’inspection tous les deux ans. Au mazout ? Un inspecteur agréé devra passer chez vous tous les ans.


 

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Les obligations structurées : avantages et risques

publiée le 23 avril 2019


Les obligations structurées, connues aussi sous leur nom anglais structured notes, permettent à un investisseur d’espérer viser un rendement potentiellement plus élevé. Mais quelles sont les différences avec une obligation classique?


Une base commune
Avec une obligation classique à taux fixe ou à zéro coupon, vous savez à l’avance combien vous percevrez en intérêts et à quel moment. En outre, à l’échéance, vous récupérez l’intégralité de votre capital. Vous pouvez ainsi calculer avec précision le rendement attendu de votre placement. Il n’y a donc pas de surprises, sauf si l’émetteur de l’obligation connaît des difficultés financières (en cas de faillite par exemple) et qu’il est dans l’impossibilité de verser les intérêts et/ou de restituer le capital comme convenu.
D’après l’agence Standard & Poor’s, qui analyse la solvabilité des sociétés, le nombre d’entreprises n’ayant pas été en mesure d’honorer (complètement) leurs obligations financières n’a jamais dépassé 0,42 % du total depuis 2000. Ce chiffre se rapporte toutefois aux entreprises jugées solvables par l’agence. Il en va autrement des entreprises qualifiées de spéculatives en raison d’une notation moins bonne. Parmi celles-ci, le nombre de défauts de paiement a atteint 9,90 % en 2009, au plus fort de la crise. Deux ans plus tôt, ce chiffre n’était que de 0,91 %.


Obligation structurée
Une obligation structurée est généralement composé d’une obligation à coupon zéro et d’une option sur des actifs sous-jacents.
Une obligation à coupon zéro est une obligation qui ne verse pas d’intérêts pendant la durée de vie de l’emprunt (les intérêts ne sont pas distribués annuellement, mais capitalisés jusqu’à l’échéance). Cette partie de l’investissement vise à assurer le remboursement total ou partiel du capital investi à l’échéance dépendant du type de structure.
Il existe en effet des obligations structurées avec protection (100%) du capital à l’échéance, d’autres qui n’offrent qu’une protection partielle (90% par exemple) et même certaines qui n’offrent aucune protection. En fonction du degré de protection, les obligations structurées font planer une certaine incertitude sur le remboursement.
Le principe de risque de défaillance de l’émetteur (risque de crédit) est le même pour une obligation classique et une obligation structurée. Tout comme les obligations classiques, les obligations structurées ne sont pas protégées par le Fonds de garantie qui garantit les avoirs confiés à une banque jusqu’à 100 000 euros. Il est donc important de vérifier la qualité de l’émetteur.
Le reste du montant investi est placé dans une option liée par exemple à l’évolution d’un indice boursier ou d’un panier d’actions, du prix de l’or ou d’un autre actif financier. C’est cette option qui permettra de générer ou pas des revenus en fonction de l’évolution des marchés (risque de marché).
Du fait de leur structure et des mécanismes de fixation des revenus potentiels, les obligations structurées sont donc plus complexes que les obligations ordinaires. De manière générale, dépendant du degré de protection et du mécanisme des revenus, vous pouvez toutefois connaître à l’avance l’ampleur maximale de votre gain ou de votre perte dans des circonstances normales.
Un marché secondaire organisé n’existant généralement pas, les obligations structurées sont des produits peu liquides et leur prix peuvent fluctuer. Un investisseur doit  donc avoir l’intention de garder le produit jusqu’à son échéance et doit dès lors être en mesure de pouvoir se passer du montant investi durant toute cette période.
Avant d’investir dans une obligation structurée, il est donc nécessaire de bien comprendre sa structure, le mécanisme de détermination du gain ou de la perte potentiels et de connaître la qualité de l’émetteur. Le document d'informations clés peut vous être d’une grande aide dans cette démarche. Bien entendu, votre conseiller peut également vous fournir des informations complémentaires. 


Résumé
• Avec les obligations classiques, vous savez exactement ce que vous percevrez.
• Avec les obligations structurées, le rendement n’est pas déterminé à l’avance.
• Vous pouvez toutefois calculer l’ampleur maximale de votre gain ou de votre perte.
• Optez pour un émetteur assorti d’une notation de crédit élevée.


Beobank Home Secure : protéger 24/24 avec la nouvelle formule d’abonnement all-in

publiée le 09 avril 2019


Un système d’alarme qui vous offre une réelle tranquillité d’esprit, que vous n’avez pas à installer et encore moins à entretenir et qui vous permet d’être directement connecté, 24/7 avec une société de surveillance professionnelle ? Beobank Home Secure regroupe l’ensemble de ces services dans une formule all-in disponible à partir de 22 euros par mois1.


Un système de sécurité all-in avec formule d’abonnement
Beobank lance Beobank Home Secure, le premier abonnement à un système d’alarme connecté comprenant un dispositif de surveillance, la télésurveillance 24/7 et l’entretien. Cela signifie que vous n’avez plus à acheter un système d’alarme : vous souscrivez un abonnement et un professionnel de la sécurité vient chez vous, sans frais, afin d’installer et d’activer votre système d’alarme.
En collaboration avec EPS, acteur européen majeur qui dispose de plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la protection des biens et des personnes, l’abonnement vous offre une protection contre tous les risques domestiques : incendie2, effraction, agression.


Le fonctionnement précis du système de sécurité
• Dès votre abonnement souscrit, un technicien conseil vous rend visite afin d’établir un diagnostic sécurité de votre habitation. Il tiendra ainsi compte des caractéristiques spécifiques de votre logement, mais aussi de vos besoins, par exemple si vous avez des animaux domestiques qui pourraient déclencher l’alarme sans que cela ne soit nécessaire. Il prendra ensuite en charge l’installation du système d’alarme connecté sans fil, sans travaux importants. Une fois l’installation terminée, il activera le système, le connectera au centre de surveillance EPS et vous en expliquera l’utilisation.
• Dès ce moment, votre maison est surveillée 24/7 par le centre de contrôle EPS. Tout le système d’alarme est, en outre, contrôlable depuis votre smartphone. L’app vous permet d’activer le système de partout, ce qui peut s’avérer pratique si vous avez oublié de le faire. En cas d’alarme, l’app vous permet également de visualiser les clichés pris par les détecteurs (selon l’équipement choisi), mais aussi d’être averti de l’arrivée ou du départ d’un occupant de la maison grâce à la fonction Signô. Vous pourrez ainsi, par exemple, être averti lorsque votre enfant est rentré de l’école.
• Lorsqu’une intrusion est détectée chez vous, les détecteurs de mouvement prennent des photos, l’alarme se déclenche et l’alerte est immédiatement transmise au centre de surveillance EPS. Après vérification, un collaborateur vous contactera pour vérifier s’il ne s’agit pas d’une fausse alerte. Vous pouvez également visualiser les images directement sur votre smartphone3. Si un cambriolage est détecté, un agent de gardiennage se rend immédiatement à votre domicile afin d’en vérifier les accès. Si nécessaire, les forces de l’ordre sont averties.


Quid en cas d’incendie ?
Le détecteur de fumée télésurveillé (inclus dans la formule Serenity) vous offre une protection efficace contre les risques d’incendie, même en votre absence. Le centre de contrôle, en cas de besoin, préviendra immédiatement les services de secours. Vous pouvez également, en option, installer une protection contre les risques d’intoxication au monoxyde de carbone.
Découvrez sur notre site www.beobank.be ou dans notre agence de Jodoigne nos différentes formules disponibles dès 22€ par mois pour un appartement et à partir de 27€ par mois pour une maison. Si le service ne répond pas à vos attentes dans les 30 jours suivant l’installation du système, vous pourrez nous retourner le système d’alarme. Tous les frais que vous aurez engagés vous seront remboursés.


Que faut-il savoir au sujet des différents types d’inflation ?

publiée le 05 mars 2019


L’inflation est généralement une bonne nouvelle pour les investisseurs. Pourquoi ? Car en période d’inflation, épargner devient moins intéressant en raison des faibles taux d’intérêt et de nombreux épargnants se tournent vers la bourse dans l’espoir de mieux faire fructifier leur argent. Ce que de nombreuses personnes ignorent, en revanche, c’est qu’il existe différents types d’inflation. Nous vous les présentons dans cet article.


Qu’est-ce que l’inflation ?
En période d’inflation, votre argent perd de sa valeur en raison de la hausse générale des prix. Si vous achetiez deux pains pour la somme de trois euros avant que l’inflation ne sévisse, vous n’en achetez aujourd’hui plus qu’un seul pour la même somme. Les causes de l’inflation ? Bien souvent, celle-ci est due à une hausse du revenu national et/ou une hausse de la production.


Les différents types d’inflation
Bien que les consommateurs ne soient jamais enchantés à l’idée d’une hausse des prix, la plupart des économistes estiment que l’inflation profite en réalité à l’économie, à condition, bien sûr, que celle-ci soit modérée (entre 2 et 3 % par an pour être précis). Il faut en outre différencier les différents types d’inflation en fonction de leur niveau.


1. Hyperinflation
Alors que la hausse des prix s’étend généralement sur une année entière en cas d’inflation « normale », celle-ci peut être ressentie au jour le jour en cas d’hyperinflation. Un exemple célèbre est la situation économique allemande de 1922-1923, époque à laquelle le gouvernement décida tout de même de verser le salaire des travailleurs grévistes de la région de la Ruhr et imprima, pour ce faire, de l’argent en masse. Telle fut la chute de la valeur du Deutsche Mark que les Allemands n’hésitèrent pas à brûler leurs billets pour se chauffer.


2. Stagflation
Lorsqu’une période d’inflation coïncide avec une économie stagnante, les économistes parlent de stagflation (mot-valise formé des mots « stagner » et « inflation »). Un taux de chômage élevé et une faible croissance économique sont les principales caractéristiques d’une telle inflation. Malheureusement, ce phénomène est très difficile à contrer. En effet, les banques centrales peuvent difficilement adapter leurs taux d’intérêt, au risque de voir le taux de chômage croître davantage (des taux élevés encouragent à économiser, ce qui ralentit l’économie et l’emploi). Heureusement, la stagflation est un phénomène économique relativement rare.


3. Inflation négative ou déflation
L’inflation négative, aussi appelée déflation, se caractérise par la chute des prix. Moins d’argent étant en circulation, la valeur de la monnaie augmente et le prix des biens diminue. À court terme, la déflation est une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais elle représente bel et bien un danger pour l’économie à plus long terme. Lorsque les entreprises reçoivent moins d’argent en échange de leurs produits, celles-ci sont en effet obligées de réaliser des économies. Résultat ? Ce sont bien souvent les travailleurs qui en subissent les conséquences en raison de vagues de licenciement.


Quelles sont les conséquences de l’inflation pour la bourse ?
L’inflation entraînant une baisse de la valeur de l’épargne, nombreux sont les consommateurs qui se tournent alors vers la bourse avec leur argent. En période d’inflation, les investisseurs sont en outre plus enclins à prendre des risques. Sachez que les cours de la bourse ont tendance à grimper en cas d’inflation, et ce, à cause de la demande croissante en actions, mais qu’en conséquence, la valeur réelle  des investissements chute.


#CyberScams : Comment se prémunir du vol en ligne ?
Partie II

publiée le 29 janvier 2019


Lorsque vous pensez à un cambriolage, vous imaginez des hommes cagoulés, en noir, qui s’introduisent dans votre maison au milieu de la nuit. Mais saviez-vous que les cambriolages en ligne sont de plus en plus fréquents ? En créant l’hashtag #CyberScams, Europol entend nous faire prendre conscience de cette dangereuse tendance. Voici les principales techniques de fraude, mais surtout, comment s’en prémunir.


Les faux sites bancaires
Si vous recevez un mail étrange dans lequel votre banque vous demande des données ou vous incite à cliquer sur un lien, ne répondez à aucune de ces sollicitations. Il existe nombre de faux sites Web sur lesquels les fraudeurs recréent le logo et l’identité de votre banque. Ils s’y emploient à vous convaincre d’y introduire vos données personnelles.
Comment s’en prémunir ?
• Vérifiez l’URL de la page visitée. Le ‘s’ de ‘https’ signifie ‘sécurisé’. Si vous ne voyez pas celui-ci, n’y introduisez sous aucun prétexte vos données personnelles et prenez contact immédiatement avec votre banque ou la police.


La fraude au rendez-vous
La fraude au rendez-vous est une escroquerie amoureuse aussi nommée ‘love scams’. On en trouve partout sur Internet. Ici, le fraudeur cherche les personnes se rendant sur Internet pour y vivre un coup de foudre. À première vue, le malfaiteur semble fiable. Une fois la confiance établie, le fraudeur arrivera à convaincre la victime de lui fournir un soutien financier.
Comment s’en prémunir ?
• La police fédérale appelle à la vigilance et insiste pour que vous ne transfériez pas d’argent à des gens que vous ne connaissez pas. Les victimes peuvent entrer en contact avec la police locale pour déposer plainte.


La fraude à l’investissement
Vous êtes contacté par une personne venue de nulle part avec une proposition d’investissement attrayante ? Ne cherchez pas à en connaître les détails. Les fraudeurs utilisant les investissements pour leurs méfaits commencent souvent par vous dire que vous avez déjà rempli un formulaire de contact. Vérifiez toujours si cela a été le cas. Soyez critique lorsqu’on vous propose des rendements ou des profits exceptionnels. Enfin, ne versez jamais d’argent sur un numéro de compte d’une banque située à l’étranger et qui ne commence donc pas par ‘BE’.
Comment s’en prémunir ?
• Ne partagez aucune copie de vos carte d’identité, photo d’identité ou preuve de domicile.
• Contrôlez l’identité du prestataire de services.
• Rappelez-vous des exigences en termes d’investissement : coûts, risques, rendements, autorisation du prestataire…
• Méfiez-vous des propositions trop attrayantes. Si vous souhaitez investir, consulter d’abord un prestataire reconnu afin de déterminer les possibilités qui sont les vôtres.


Prenez garde aux investissements en bitcoins et autres cryptomonnaies. Sur le site de la FSMA, vous pouvez consulter la liste des avertissements publiés concernant les sociétés ou particuliers opérant depuis le territoire belge sans les autorisations requises. (https://www.fsma.be/fr/mises-en-garde-sanctions-administratives)
Source : safeinternetbanking.be, #CyberScams, une campagne menée par Europol.


#CyberScams : Comment se prémunir du vol en ligne ?
Partie I

publiée le 15 janvier 2019


Lorsque vous pensez à un cambriolage, vous imaginez des hommes cagoulés, en noir, qui s’introduisent dans votre maison au milieu de la nuit. Mais saviez-vous que les cambriolages en ligne sont de plus en plus fréquents ? En créant l’hashtag #CyberScams, Europol entend nous faire prendre conscience de cette dangereuse tendance. Voici les principales techniques de fraude, mais surtout, comment s’en prémunir.


Le phishing
Lors d’une tentative de phishing (aussi nommé hameçonnage), les fraudeurs essaient d’obtenir vos données bancaires ainsi que certaines de vos données personnelles comme vos mots de passe. Ils utilisent, pour ce faire, e-mails, faux sites Internet et appels téléphoniques et se font passer pour un conseiller de votre banque. La technique la plus récente est un phishing à la carte de banque durant lequel les fraudeurs cherchent à avoir votre numéro de carte de banque ainsi que votre code PIN. Sachez, et c’est important, que jamais votre banque ne vous demandera des informations confidentielles par SMS, téléphone ou e-mail.
Comment s’en prémunir ?
• Installez un bon filtre antispam pour que ces courriels ne se retrouvent jamais dans votre boîte de réception principale.
• Ne cliquez jamais sur des liens et n’ouvrez jamais des pièces jointes se trouvant dans un courrier dont vous ne reconnaissez pas l’expéditeur.
• Bloquez le numéro de téléphone de la personne qui vous a demandé de dévoiler des données confidentielles par téléphone.


Le Vishing et le smishing
Ces deux formes d’hameçonnage sont de plus en plus courantes et forment une menace réelle pour vos données personnelles et bancaires. Vishing vient de ‘voice-phishing’. Dans ce cadre, les fraudeurs appellent les victimes au nom de la banque et essaient d’obtenir des codes de sécurité liés à des cartes de crédit, les codes PIN des cartes de banque ou les mots de passe pour la banque en ligne. Le smishing concerne le phishing à l’aide de SMS. On vous y demande de cliquer sur un lien, de rappeler un soi-disant conseiller de la banque ou simplement de transmettre vos coordonnées.
Comment s’en prémunir ?
• Ne donnez jamais vos données personnelles et sensibles via téléphone.
• Ne cliquez pas sur un lien proposé dans un mail ou un SMS.


Le vol d’identité
Lors de cette autre technique de fraude, le vol d’identité, une personne cherche à ouvrir un compte bancaire ou à obtenir un crédit en utilisant vos données personnelles. Le compte peut ensuite être utilisé à des fins frauduleuses.
Comment s’en prémunir ?
• Assurez-vous que les fraudeurs n’aient pas accès à votre boîte aux lettres physiques.
• Demandez à une connaissance de vider régulièrement votre boîte aux lettres durant vos vacances.
• En cas de perte de vos codes et mots de passe, informez directement votre banque.
• Vérifiez régulièrement le solde de vos comptes et les transactions effectuées.


Locataires et bailleurs doivent prendre une assurance incendie

publiée le 18 décembre 2018


À partir du 1er janvier 2019, les locataires et les bailleurs d’une habitation sont légalement tenus d’assurer leur responsabilité en cas d’incendie. En Wallonie, les locataires étaient déjà soumis à une telle obligation depuis le 1er septembre 2018. À Bruxelles, rien n’est encore prévu en ce sens.


Pas pour les propriétaires occupants
L’assurance incendie n’est pas obligatoire, même si la plupart des Belges en ont une. Il en va de même pour les personnes qui occupent leur propre logement : elles restent libres de se couvrir ou non. Jusqu’il y a peu, pareille obligation n’existait pas non pour les logements loués, mais la plupart des propriétaires l’imposaient contractuellement à leurs locataires. Ceux-ci sont en effet tenus, à l’expiration du bail, de restituer l’habitation dans l’état dans lequel ils l’ont trouvée.


Du neuf pour les locataires et les bailleurs
Au Nouvel An, une série de modifications entreront en vigueur en Flandre. Les locataires et les bailleurs seront désormais obligés de s’assurer contre les conséquences d’un incendie ou d’une inondation. Le nouveau décret flamand prévoit que le locataire est responsable d’un incendie ou de dégâts des eaux, à moins d’être en mesure de prouver que le sinistre n’est pas de son fait. Il dispose également que sa responsabilité doit être couverte par un assureur agréé.


Abandon de recours
Rien n’empêche le locataire de satisfaire à son obligation d’assurance en faisant inclure la couverture de sa responsabilité éventuelle dans l’assurance souscrite par le bailleur, avec une clause d’abandon de recours. Celle-ci prévoit que le bailleur ou son assureur ne peuvent plus se retourner contre le locataire en cas de sinistre. Cette solution n’est pas sans risque. L’abandon de recours ne vaut en effet qu’à l’égard du propriétaire bailleur et de son assureur, et non à l’égard de tiers. Le locataire reste financièrement responsable si un incendie occasionne, par son fait, un préjudice à son voisin. Les dégâts à ses propres biens ne sont pas davantage assurés s’il est tenu responsable de l’incendie. Outre le locataire, le propriétaire bailleur est également tenu d’assurer sa responsabilité pour un incendie ou des dégâts des eaux. Sa responsabilité peut, par exemple, être engagée en cas d’incendie dû au mauvais état du réseau électrique de l’habitation ou en cas de dégâts des eaux dus à la vétusté des canalisations.


La Flandre suit la Wallonie
En rendant obligatoire l’assurance incendie pour les logements loués, la Flandre suit la Wallonie. En Région wallonne, le locataire est déjà tenu de souscrire une assurance incendie depuis le 1er septembre. Il doit produire la preuve de paiement au moins un mois après la prise de possession du logement, ainsi qu’à chaque échéance de l’assurance. En Région bruxelloise, aucune obligation n’est prévue par la législation, mais elle peut être imposée contractuellement par le bailleur.


En résumé
• En Région wallonne, les locataires doivent déjà souscrire une assurance incendie depuis le 1er septembre 2018.
• En Région flamande, les locataires et les bailleurs seront tenus, à partir du 1er janvier 2019, de se couvrir contre le risque d’incendie.
• Le risque d’incendie pour le locataire peut être couvert par la police du bailleur.


Le nouveau droit successoral et les familles recomposées

publiée le 4 décembre 2018


Entré en vigueur le 1er septembre 2018, le nouveau droit successoral a également des conséquences importantes pour les familles recomposées. Nous en énumérons les plus importantes.


1. Une plus grande liberté de choix individuelle
Jusqu’au 1er septembre, au moins la moitié d’un héritage devait revenir à l’enfant du défunt si ce dernier avait un descendant. S’il y avait deux enfants, cette solidarité familiale atteignait les deux tiers, voire trois quarts avec trois enfants ou plus. Il s’agissait d’« héritiers réservataires » qui ne pouvaient pas être déshérités. Le testateur ne pouvait disposer librement que de la partie restante (quotité disponible) par voie de testament. Par exemple, il pourrait l’attribuer à son nouveau partenaire et à ses enfants.
En vertu du nouveau régime, les enfants propres n’auront qu'une certitude, celle de disposer de la moitié de la succession, quel que soit leur nombre. En d’autres termes, toute personne, dès qu’il y a plus d’un enfant, jouit de la liberté totale de donner une part plus importante à son nouveau partenaire ou aux nouveaux membres de la famille par testament.


2. Les parents ne sont plus des héritiers réservataires
Avant le 1er septembre, si le testateur n’avait pas d’enfants, chacun de ses parents encore vivants avait droit à au moins un quart de la succession. Il pouvait affecter librement le reste par testament.
Cette disposition a depuis été abolie. Même s’il n’y a pas d’enfants, les parents ne sont plus des héritiers réservataires. En d’autres termes, le testateur peut maintenant disposer de la totalité de la succession et la léguer à sa nouvelle famille par testament.
Il reste toutefois encore une limite. Si les parents sont dans le besoin, ils peuvent réclamer une créance alimentaire sur un quart de la succession sous la forme d’une indemnité périodique ou d’un capital.


3. Conversion de l’usufruit
Dans le cas des couples mariés, le partenaire survivant reçoit l’usufruit sur la totalité de la succession. Les enfants n’héritent que de la nue-propriété. Cela signifie que le conjoint survivant, par exemple, peut continuer à vivre dans la maison sans payer de loyer ou peut louer une maison et en tirer un revenu. Les enfants n’obtiennent la pleine propriété qu’au décès du conjoint survivant.
Cependant, il est possible, par voie de testament, de limiter cet usufruit pour le conjoint à l’usufruit sur la moitié de la succession, et au moins à l’usufruit sur la maison familiale et le mobilier.
Dans le cas d’un beau-parent, les enfants peuvent cependant toujours demander une conversion de l’usufruit. Autrement dit, ils peuvent racheter cet usufruit. Plus le partenaire survivant est jeune, plus ce rachat sera cher. Le calcul est basé sur l’hypothèse selon laquelle le partenaire survivant est au moins vingt ans plus âgé que l’aîné des enfants du testateur. Si un père s’est toutefois remarié avec une femme beaucoup plus jeune, les enfants ne devraient pas en être les « victimes ».
Toutefois, la demande de conversion de l’usufruit ne s’applique pas à la maison familiale dans laquelle le partenaire survivant continue de résider ni à son contenu, sauf si la personne concernée y consent.
Dans le cas des cohabitants légaux, l’usufruit ne s’applique qu’à cette maison familiale et à son contenu.
La conservation de l’usufruit sur le domicile familial et les meubles pour les couples mariés et cohabitants légaux s’applique également au domicile qui appartenait à l’avoir propre du testateur. Cependant, ce n’est pas un droit absolu. Le testateur a la possibilité de céder par testament l’usufruit de sa propre maison à ses enfants issus d’un mariage antérieur.
La nouveauté depuis le 1er septembre est que la conversion de l’usufruit du beau-parent doit désormais avoir lieu à la première demande et il ne peut plus s’y opposer. Elle ne devrait donc plus être portée devant les tribunaux pour examiner son opportunité. L’usufruit peut également être converti en pleine propriété sur une partie de la succession. Les enfants n’ont donc pas besoin d’argent liquide pour racheter l’usufruit.
Toutefois, la conversion doit être demandée immédiatement au moment de la répartition de l’héritage. Si ce n’est pas le cas et que la question n’est posée que plus tard, le dossier peut quand même être soumis au juge.


4. Poursuite de l’usufruit
Le nouveau droit successoral prévoit également la poursuite de l’usufruit par le partenaire survivant. Cela peut conduire à des situations particulières. Supposons qu’une mère mariée qui avait sa propre maison vient à mourir. Dans ce cas, ses enfants héritent de la nue-propriété et le père conserve l’usufruit. Lorsqu’il se remarie, puis meurt, sa nouvelle épouse reprend l’usufruit.
Cela peut être évité en donnant une maison en pleine propriété aux enfants avant le remariage. Pour les biens qui ont été donnés avant le mariage, il n’y a plus d’usufruit à transférer.


5. Tout pour ses propres enfants ?
Et si vous voulez que tout votre héritage aille à vos enfants et non à votre nouveau partenaire et à ses enfants ? Dans ce cas de figure, vous n’avez pas d’autre choix que de ne pas vous marier et de ne pas cohabiter légalement. Les personnes qui choisissent une union libre ou une cohabitation de fait restent légalement des étrangers l’une pour l’autre, et n’héritent donc pas.
Ou : dans un contrat de mariage, les partenaires du nouveau mariage peuvent inclure la clause selon laquelle le conjoint survivant n’aura pas droit à l’usufruit de la maison. En cas de décès, il peut continuer à y vivre pendant encore six mois.


Résumé
• Chacun peut désormais disposer librement de la moitié de son patrimoine par voie de testament.
• Les parents ne sont plus des héritiers réservataires dans les familles sans enfants.
• L’usufruit du beau-parent survivant peut plus facilement être racheté.
• Il n’y a aucune conséquence pour les propres enfants seulement en cas de cohabitation de fait.


Puis-je demander 2 ou 3 mois de garantie locative ?

publiée le 20 novembre 2018


Vous voulez mettre en location une maison ou un appartement? Vous pouvez dans ce cas demander au locataire de verser au préalable une caution pour vous couvrir, le cas échéant, contre des dégâts ou un défaut de paiement de sa part. Cette garantie ne peut toutefois pas être supérieure à deux mois de loyer. En Flandre, elle sera portée à trois mois pour les baux entrés en vigueur après le 1er janvier 2019. À Bruxelles et en Wallonie, rien ne change.


Sur un compte bloqué
La garantie locative doit être constituée sur un compte bancaire bloqué au nom du locataire. Les intérêts qu’elle produit sont capitalisés. S’il s’avère, au terme du bail, que le locataire a causé des dégâts dans l’habitation, le bailleur peut faire valoir son droit sur cette garantie. Il en va de même si le locataire est en défaut de paiement. La garantie ou le solde est ensuite libéré. Le locataire doit toutefois être en mesure de produire à sa banque l’accord du bailleur. Beaucoup de bailleurs estiment que deux mois de garantie, ce n’est pas suffisant. Aussi le gouvernement flamand a-t-il décidé de fixer la garantie à trois mois. Cette modification aurait dû entrer en vigueur le 1er septembre 2018, mais elle a finalement été reportée au 1er janvier 2019. L’ancienne règle continue à s’appliquer aux baux conclus avant cette date. Cette modification ne concerne pas Bruxelles et la Wallonie: une garantie égale à deux mois de loyer reste la norme.


Trois mois avec une garantie bancaire
Dans les trois Régions, une garantie locative de maximum trois mois peut déjà être demandée pour certaines locations. C’est le cas lorsque le locataire, au lieu de verser l’argent sur un compte bloqué, opte pour la garantie bancaire. Une institution financière s’engage alors à dédommager les éventuels dégâts au terme du bail. La banque ne peut d’ailleurs pas refuser de fournir une telle garantie si le locataire est disposé à verser ses revenus sur un compte auprès de la banque en question et s’il consent à réunir le montant de la garantie au plus tard dans les 36 mois. Même chose pour la garantie bancaire constituée par l’intermédiaire du CPAS: ce dernier se porte garant et le locataire lui rembourse la caution en plusieurs tranches. Le système de la garantie bancaire n’est cependant pas très courant. Bien que les banques n’aient pas le droit de la refuser et qu’elles ne puissent demander des intérêts sur le prêt, elles sont en revanche autorisées à facturer des frais de dossier, ce que la plupart ne se privent pas de faire étant donné que le système est surtout une source de charges pour elles. Les garanties bancaires et locatives ne représentent que 1 à 3 % de l’ensemble des garanties.


Prêt pour garantie locative
Pour de nombreux locataires, la constitution d’une garantie locative n’est pas une mince affaire. N’oublions pas qu’ils peuvent avoir déjà une garantie en cours avec leur bailleur actuel. Pour les aider, le Fonds flamand du logement leur offrira, à partir du 1er janvier 2019, un prêt sans intérêt à rembourser dans les deux ans. Le montant maximal du prêt s’élève à 1 800 euros et est majoré de 12,5 % par personne à charge, avec un maximum de 50 %. Les candidats au crédit doivent cependant remplir certaines conditions de revenus et ne peuvent posséder eux-mêmes un bien immobilier. Si vous prenez une habitation en location à Bruxelles et que vous n’avez pas les moyens d’avancer deux mois de garantie locative, vous pouvez vous aussi demander un prêt sans intérêt au Fonds du logement de la Région de Bruxelles-Capitale et le rembourser en 24 mois. Les personnes qui bénéficient déjà de l’aide du CPAS peuvent obtenir ce genre de crédit du Fonds BRUGAL, qu’elles rembourseront à raison de 5 à 30 euros par mois. Si elles sont vraiment démunies, elles ne devront même rien payer pour la garantie.


Résumé
• En Flandre, l’augmentation de la garantie locative à trois mois est reportée au 1er janvier 2019.
• À Bruxelles et en Wallonie, la norme, pour la garantie locative, reste fixée à deux mois.
• Trois mois de loyer peuvent être demandés pour les garanties locatives bancaires.
• La Flandre et Bruxelles proposent des prêts spéciaux pour constituer la garantie locative.


Étudier à l’étranger ? Vérifiez les points suivants !

publiée le 06 novembre 2018


Vous projetez de partir à l’aventure et plus précisément d’entreprendre des études ou un stage à l’étranger ? Félicitations ! Vous vivrez là une expérience inoubliable. Nous vous dressons une liste de 10 points à vérifier avant votre départ.


1. Le logement
Vous avez trouvé des études ou un stage qui vous correspondent ? Vous pouvez alors chercher un endroit où vivre. Commencez par chercher aux alentours de votre campus s’il existe des logements pour étudiants étrangers. Non seulement les propriétaires connaissent les réglementations en vigueur (ce qui permet d’éviter pas mal de paperasserie), mais vous serez aussi parmi vos pairs. Si vous optez pour une chambre dans ce type d’immeuble, spécifiquement destiné aux étudiants étrangers, vérifiez chez le propriétaire si un groupe Facebook existe afin de faire connaissance avec vos futurs colocataires.


2. Les visas et documents de séjour
Un autre point d’attention est de demander votre visa suffisamment tôt. En fonction de l’endroit où vous allez (si c’est en dehors de l’Europe), cette procédure peut prendre un certain temps. Il n’est pas exceptionnel de devoir attendre plusieurs semaines avant de se voir délivrer son visa. Il est préférable d’interroger l’établissement où vous effectuez vos études ou votre stage, si un visa étudiant est nécessaire. Vous êtes prêt(e) à partir ? Toutes les informations nécessaires peuvent être trouvées sur le site web officiel de votre pays de destination.


3. Le billet d’avion dans votre budget
Saviez-vous que, selon une enquête, les billets d’avion tant pour les vols nationaux qu’internationaux, sont moins chers le mardi ? Et qu’il est préférable de réserver 171 jours précisément à l’avance ? Il existe de nombreuses astuces pour obtenir le billet d’avion le moins cher, alors pourquoi ne pas les utiliser ? Si nécessaire, définissez des alertes de prix et recevez une notification lorsque vos billets d’avion voient leur prix baisser temporairement.


4. Les dates d’expiration des documents personnels
Vérifiez à temps les dates d’expiration de vos documents personnels. Cette question est encore trop souvent négligée. Nous pensons ici à votre carte d’identité, votre passeport, votre carte de banque, votre carte de crédit, etc. Si tel est le cas, il est préférable d’effectuer les demandes bien à l’avance. En effet, s’il s’agit, par exemple, d’une carte d’identité, il faut compter quelques semaines avant de pouvoir la récupérer. Faites donc les choses dans les temps.


5. La couverture de vos assurances
S’il est une chose que vous voulez éviter, c’est de tomber malade à l’étranger et de ne pas être correctement assuré. En fonction de votre pays de destination, les frais d’hospitalisation peuvent être très élevés. Passez vos polices d’assurance en revue avec vos parents et contactez votre mutuelle ainsi que votre courtier en assurances avant votre départ. Ils pourront vous fournir une vue d’ensemble de la situation.


6. Les possibilités de financement
Sans doute ne devons-nous pas vous le dire, mais étudier à l’étranger n’est pas gratuit. Heureusement, il existe différentes manières de pouvoir compter sur un soutien financier supplémentaire. Ainsi, vous avez le plus souvent droit au remboursement partiel de vos frais d’études et d’hébergement par l’intermédiaire de votre établissement d’études belge. Si vos ressources financières sont limitées, vous pouvez faire la demande d’une bourse supplémentaire par l’intermédiaire des autorités communautaires. Si celles-ci ne peuvent pas vous venir en aide, vous pourrez vous tourner vers différents fonds destinés aux étudiants.


7. Les avantages en tant qu’étudiant
Si vous entamez un cursus à l’étranger, vous recevez généralement une carte d’étudiant de l’établissement intégré. Cela peut être intéressant de vérifier ce à quoi elle donne droit avant de partir. Il peut ainsi s’agir de réductions sur les transports publics. Ils sont même parfois gratuits. Vous pouvez également bénéficier de réductions sur les musées, cinémas, magasins et autres activités culturelles. Si vous voyagez à l’étranger pour un stage, il peut être intéressant de faire la demande d’une carte d’étudiant internationale (ISIC). Elle ne coûte que 15 euros.


8. Les informations importantes
Vous vous rendez en dehors de l’Union européenne. Ce peut être une bonne idée de regrouper certaines informations importantes. Mettez un petit carnet dans votre sac à main ou dans votre poche en y reprenant les numéros d’urgence locaux, les coordonnées des personnes de contact dans votre établissement scolaire, l’endroit du stage, celles du propriétaire de votre logement, d’un autre étudiant avec lequel vous avez déjà pris contact via Facebook… Si quelque chose de grave devait se produire ou si l’on volait votre téléphone, vous sauriez toujours qui appeler.


9. Les bons ‘plans’
Last but not least : existe-t-il de bons restaurants près de chez vous ? Combien coûte un bon café ? Quels sont les plats locaux ? Que dois-je absolument voir sur place ? Établissez une liste pratique de ce que vous devez voir ou explorer dès les premiers jours. Il n’y a rien de mieux que de vivre pleinement l’aventure dès les premiers instants.


10. Les possibilités de paiement
Au cours de vos recherches, prenez des informations sur la monnaie locale et les méthodes de paiement autorisées. Il est important de savoir que vous pouvez compter sur de nombreuses formules avantageuses au titre d’étudiant. Chez Beobank, le compte à vue est entièrement gratuit pour les jeunes. Avec les cartes de crédit Visa Student et Mastercard Student, vous disposez d’une ligne de crédit de 750 euros. Vous disposez ainsi d’un moyen de paiement accepté presque partout, sûr et facile.


La déclaration d'apport anticipé vous permet de réduire les coûts

publiée le 23 octobre 2018


Vous n’avez pas besoin d'attendre d'être marié pour acheter une habitation avec votre futur époux. Mais il y a mieux encore : depuis le 1er septembre 2018, il est possible d'inclure immédiatement une déclaration d’apport anticipé dans l'acte d'achat. Au moment du mariage, la maison ou l'appartement sera alors automatiquement intégré au patrimoine commun.


Sur le plan juridique, les futurs époux sont toujours des étrangers l’un pour l’autre. Cela ne les empêche pas de faire des achats ensemble, tout comme deux amis ou deux partenaires d'affaires peuvent le faire. Ils acquièrent alors le bien « en indivision ». Dans l’acte d'achat, il sera donc question de deux copropriétaires. Sauf convention contraire, le bien appartient toujours pour moitié au patrimoine propre des partenaires concernés. Après le mariage, une nouvelle situation se présente. Sauf si les deux partenaires optent pour un régime de séparation de biens, il existe trois patrimoines : les patrimoines propres de chacun des époux ainsi que le patrimoine commun.


Évitez des frais supplémentaires
Jusqu'à récemment, les partenaires qui voulaient faire l’apport de l’habitation qu'ils avaient achetée ensemble avant leur mariage à leur patrimoine commun devaient faire dresser un contrat de mariage avec une clause d’apport à cette fin. Cet acte se monnayait rapidement à quelques centaines d'euros. En incluant une déclaration d’apport anticipé dans l'acte d'achat initial, cette deuxième étape et les coûts qui y sont associés sont gommés. Du seul fait du mariage, une telle clause transfère automatiquement le bien au patrimoine commun.


Conditions
L’apport anticipé n’est d’ailleurs possible que pour les partenaires non mariés qui obtiennent chacun la moitié et donc, ensemble, la pleine propriété d'un bien. La manière dont cette obtention a lieu n'a pas d'importance. Par exemple, il peut s'agir d'un partenaire qui, avant le mariage, rachète la moitié de l’habitation de l'autre partenaire. Il s'agit d'une solution pour les personnes qui veulent d'abord être cohabitants de fait pendant un certain temps avant de se marier. La déclaration d’apport anticipé ne doit pas nécessairement être un choix définitif. Si les partenaires changent d'avis et ne veulent pas que l’habitation soit incluse dans la communauté de biens lorsqu'ils se marient, ils peuvent quand même y renoncer par un contrat de mariage.


En bref
• Les futurs partenaires qui achètent une maison ensemble peuvent faire inclure une déclaration d’apport anticipée dans l'acte d'achat. • Cela leur permet d’économiser des centaines d'euros.


La FSMA met le public en garde contre de nouvelles fraudes de type « boiler room »

publiée le 09 octobre 2018


L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) met en garde contre les activités de certaines sociétés dans notre pays. Ces sociétés approchent le public belge avec des propositions d’investissement alléchantes sans être agréées à cet effet. Il s’agit très vraisemblablement de nouvelles « boiler rooms ».


La fraude de type « boiler room » est une forme de fraude qui consiste généralement à contacter des consommateurs – sans y être invité et souvent par téléphone – pour leur proposer d’acheter des actions ou d’autres produits financiers. Ces derniers temps, les services proposés se sont diversifiés et les consommateurs se voient également offrir des services de gestion de fortune, des comptes à terme, du conseil en investissement, des placements dans des opérations de crowdfunding, etc.


Même si les « boiler rooms » se présentent comme des prestataires de services agréés disposant d’un site web et de formulaires d’aspect professionnel, il s’agit d’une fraude et les services proposés sont fictifs ou sans valeur.


En général, le consommateur est appâté au moyen d’un premier investissement, d’un montant limité, qui s’avère très vite rentable. Par la suite, il est demandé au consommateur d’investir chaque fois davantage. Contrairement à la mise de départ, les nouveaux investissements sont déficitaires et/ou lorsque le consommateur souhaite récupérer son argent, cela s’avère impossible sans versements complémentaires.


Les escrocs n’hésitent pas à mettre le consommateur sous forte pression, le poussant à verser toujours plus d’argent (d’où l’appellation anglaise de « boiler room »). Au final, le consommateur ne réussit jamais à récupérer les montants investis.


La FSMA met le public en garde contre les nouvelles « sociétés » suivantes :
• Burton Mills (www.burtonmills.com)
• Hollis Kookmin Financial (www.hkfglobal.com)
• Lambert & Sons Incorporated (www.lambert-incorporated.com)
• Loeb Benson (www.loeb-benson.com)
• Meadows Financial (www.meadowsfinancial.com)
• Schalom and Gerson (www.schalomandgerson.com)


La FSMA déconseille très fortement de donner suite à leurs offres de services financiers et d’effectuer tout versement sur un compte bancaire qu’elles communiqueraient.


Plus globalement, afin de prémunir les investisseurs contre de telles pratiques frauduleuses, la FSMA réitère également ses recommandations générales:
• Méfiez-vous du « cold calling » : vous êtes, en tant qu’investisseur, contacté par téléphone ou par courriel sans l’avoir préalablement demandé. Il s’agit souvent de la première étape d’une escroquerie.
• Méfiez-vous des promesses de gains colossaux. Les escrocs font fréquemment croire dès le départ que des gains importants sont réalisés. Tout se passe bien jusqu’au moment où l’investisseur réclame ses fonds.
• Vérifiez toujours l’identité de la société qui vous offre des services financiers (dénomination sociale, siège social, etc.). Si vous ne pouvez pas identifier clairement une société, aucune confiance ne peut lui être accordée. Si la société est établie en dehors de l’Union européenne, vous devez être conscient des difficultés de recours en cas d’éventuel conflit.
• Vérifiez si la société dispose d’un agrément, en consultant les listes publiées sur le site web de la FSMA.
• Consultez les mises en garde publiées sur les sites internet de la FSMA, d’autres autorités de contrôle étrangères et de l’OICV-IOSCO. Vérifiez si la société qui vous offre un service financier est mentionnée dans une mise en garde.
Effectuez la recherche non seulement sur base du nom de la ou des société(s) qui vous offre(nt) le service financier, mais également de la ou des société(s) à laquelle/auxquelles vous devriez éventuellement verser de l’argent.


Attention : si la société que vous cherchez n’a pas fait l’objet d’une mise en garde, ne lui faites pas confiance pour autant et n’en déduisez pas qu’elle est autorisée à vous fournir des services financiers. La FSMA met tout en œuvre pour publier des mises en garde au plus vite; toutefois, il est possible qu’une société développe des activités illégales sur le territoire belge sans que la FSMA en ait connaissance. Cela se produit notamment du fait que les sociétés irrégulières changent régulièrement de nom.
• Soyez d’autant plus suspicieux si le remboursement des gains est subordonné à un versement supplémentaire et/ou au paiement d’un impôt. Ces demandes de fonds sont souvent le signe d’une fraude.
• Les administrateurs et gérants de sociétés doivent être extrêmement vigilants. De nombreuses « boiler rooms » s’adressent spécifiquement à ce groupe cible.


Si vous avez le moindre doute au sujet du caractère régulier d’une offre de services financiers, n’hésitez pas à contacter directement la FSMA via le formulaire de contact pour les consommateurs. N’hésitez pas non plus à avertir la FSMA si vous entrez en contact avec une société suspecte qui n’aurait pas déjà fait l’objet d’une mise en garde de sa part.


Acheter du bio abordable ? C’est possible!

publiée le 18 septembre 2018


Bon nombre de personnes sont enclines à se rendre au supermarché pour y acheter autant de produits bios que possible. Mais une fois dans les rayons, elles sont découragées par les prix, surtout en comparaison, par exemple, avec une marque distributeur. La question-clé est la suivante : « est-il possible d’acheter des produits bios à bas prix » ? Oui, et nous allons vous dire comment !


Avant de partir en quête d’aliments (dits) bios, expliquons de quoi il s’agit. Sachez tout d’abord que le terme « bio » est protégé dans notre pays. Les producteurs sont autorisés à le mentionner uniquement si leur produit répond à un certain nombre de critères. Au supermarché, vous les reconnaissez au label de garantie belge du bio, au logo européen récemment renouvelé ainsi qu’à la mention du mot ‘biologique’. Dans chacun des cas, au moins 95% du produit doit être composé d’ingrédients biologiques. Les 5% restants représentent la marge destinée aux ingrédients pour lesquels il n’existe pas de variantes biologiques. Et là encore, il existe une liste légale.


Le bio est-il réellement plus sain ?
Il n’existe malheureusement pas de réponse claire à cette question. Nous pouvons dire qu’en mangeant ‘bio’, vous mangez ‘pur’. Vous optez pour moins de pesticides, de produits chimiques et, inconsciemment, vous vous tournez vers plus de fruits et de légumes. Les études démontrent en effet que les gens mangent plus sainement grâce à l’alimentation biologique.  Cependant, cela ne veut pas dire que vous vivrez plus longtemps en mangeant des pommes biologiques ou d’autres aliments similaires tout au long de votre vie. Par contre, vous serez plus rapidement enclin à opter pour des fruits et légumes bios plutôt que des chips ou des sodas bios. Et peut-être que ces choix vous permettront de vivre longtemps et heureux.


Limitez votre budget bio
Revenons à notre question première : les personnes qui achètent du bio paient pour un certain nombre de valeurs telles que le bien-être des animaux, le respect de l’environnement, la promotion de la biodiversité, la préservation des produits naturels… C’est fort bien. Mais quels produits existent en version bio ? Presque tous. Une des idées reçues est que vous ne trouvez que des fruits et légumes ou des produits comme des galettes de riz en mode bio. Rien n’est moins vrai puisque le pain biologique est disponible chez le boulanger, la bière bio chez le brasseur et la viande bio chez l’agriculteur… La liste est sans fin. Et c’est là où nous voulons aller : les aliments bios bon marché se trouvent directement à la source.


Pour les producteurs de fruits et légumes, les boulangers, les bouchers, les apiculteurs ou les meuniers, en Flandre comme en Wallonie, les vendeurs locaux ont pignon sur rue, certainement en été. Pensez aux étals de fraises le long des chemins ou aux pancartes indiquant qu’il y a des pommes de terre à vendre à la ferme. Vous les payerez beaucoup moins cher qu’au supermarché et vous serez en contact direct avec le producteur du produit acheté. Vous pouvez ainsi l’interroger sur les produits utilisés pour la culture et la maturation des produits.


Il existe de nombreuses autres astuces pour réduire significativement votre budget en alimentation bio. Voici nos cinq conseils préférés:
1. Mangez des produits de saison. Plus l’offre est importante, plus le prix sera bas. Ce principe s’applique aussi au prix des produits biologiques.
2. Souscrivez un abonnement chez votre agriculteur. Les abonnements alimentaires en ligne donnent trop souvent accès à des entreprises étrangères qui accordent peu d’importance aux labels bios. Il suffit de s’informer dans les commerces locaux pour savoir si des agriculteurs de la région donnent accès à leurs productions.
3. Créez votre propre potager. Bon marché, c’est un passe-temps agréable et gratifiant puisque vous retrouvez vos produits cultivés dans votre assiette. Et ce n’est pas difficile. Salades, radis, épinards, céleri, haricots ou carottes sont des légumes très faciles à cultiver. Il ne faut que 6 semaines pour pouvoir récolter ses radis après les avoir semés. Rien ne vous empêche donc de commencer tout de suite.
4. Établissez votre menu hebdomadaire à l’avance et n’achetez que ce dont vous avez réellement besoin. Le gaspillage alimentaire est très mauvais pour l’environnement et jeter des aliments bios est plutôt contradictoire.
5. Valorisez chaque partie du légume. Peu de gens savent que le vert des poireaux, les fanes de betteraves et de carottes peuvent être utilisés pour de savoureuses soupes et sauces. Vous apprécierez ainsi plus ce qui se trouve dans votre assiette et utiliserez votre réfrigérateur de manière optimale.


Que peut gagner un bénévole ?

publiée le 04 septembre 2018


La réglementation qui permet aux salariés, aux indépendants et aux retraités de gagner un revenu d’appoint de 500 euros par mois en tant que bénévoles n’a toujours pas été adoptée. Pour l’heure, les bénévoles doivent donc se contenter de l’ancien système d’indemnisation.
Le bénévolat est, en principe, un travail presté gratuitement. Il n’exclut toutefois pas la perception d’une indemnisation. Le gouvernement fédéral s’est même accordé sur une proposition visant à permettre aux bénévoles de gagner 500 euros défiscalisés par mois, mais certains responsables politiques francophones freinent.
Qu’est-ce qui est permis ?


Remboursement des frais réels
Le remboursement des frais réels est une première option. Il faut toutefois être en mesure de produire un justificatif, comme un ticket de caisse ou un titre de transport. Vous pouvez aussi compter vos frais de déplacement. Pour la voiture, ils s’élèvent, jusqu’au 30 juin 2018, à 0,3460 euros par kilomètre (le tarif que les fonctionnaires perçoivent quand ils se déplacent avec leur propre moyen de transport pour le compte de leur employeur – les nouveaux tarifs seront publiés en juin) ; pour le vélo, l’indemnité est plafonnée à 0,23 euro par kilomètre.
Étant donné qu’il s’agit du remboursement de frais effectivement encourus, le bénévole ne perçoit pas un revenu sur lequel il aurait à payer des impôts ou des cotisations sociales.
Un bénévole peut toucher 34,03 euros défiscalisés par jour.


Octroi d'un forfait
Une deuxième option consiste à octroyer un montant fixe. Elle présente l’avantage de la simplification administrative, puisqu’il ne faut plus produire ni conserver des justificatifs. Dans ce cas, des maximums journaliers et annuels s’appliquent. Le bénévole ne peut recevoir plus de 34,03 euros par jour ou 1 361,23 euros par an. Le bénévole qui touche un forfait peut encore se faire rembourser ses frais de déplacement, à concurrence maximale de 2 000 km par an, et à condition de les justifier.
Ces plafonds sont personnels. Le bénévole actif dans plusieurs organisations doit donc additionner les sommes reçues pour s’assurer qu’ils ne les dépassent pas. En respectant ces limites, il ne doit pas non plus payer d’impôts ou de cotisations sociales sur cette indemnisation.
Il n’est pas permis de combiner le remboursement des frais effectifs (à l’exception des frais de déplacement) et l’indemnisation forfaitaire.


Autorisation parfois nécessaire
Parfois, une autorisation est nécessaire pour travailler comme bénévole. C’est notamment le cas si vous percevez une indemnisation de l’ONEM ou du CPAS ou une allocation de maladie de la mutualité. Dans ce cas, vous devez demander une autorisation à votre gestionnaire de dossier ou au médecin-conseil.
Si vous vous en tenez aux règles du bénévolat, vous ne perdez pas la totalité ou une partie de l’indemnisation versée par l’ONEM, le CPAS ou la mutualité.


Résumé
• L’exonération fiscale jusqu’à 500 euros fait l’objet d’un blocage politique.
• Le remboursement des frais est autorisé.
• Le paiement d’un montant forfaitaire est également permis.
• Les allocataires sociaux ont besoin d’une autorisation pour faire du bénévolat.


Conseils pour économiser de l'argent sur vos vacances

publiée le 17 juillet 2018


Une note de taxi salée, une virée nocturne dans la ville ou toutes ces terrasses ensoleillées… Ceux qui font les comptes après les vacances sont souvent interloqués. Pourtant, la découverte du monde ne doit pas forcément être coûteuse. Il faut, pour cela, faire les recherches nécessaires. Voici quelques conseils utiles pour vous aider à vous lancer.


Tenez compte des taux !
Si vous partez en dehors de la zone euro, il peut être intéressant d’utiliser les taux de change pour déterminer votre destination. Si la valeur de la monnaie locale est faible (ou plus faible) par rapport à l’euro, vous êtes sur la bonne voie. Pensez, par exemple, aux pays où la situation politique ou économique s’est récemment stabilisée et où l’économie dispose encore d’une marge de croissance potentielle importante. Pour être parfaitement sûr de votre choix, il est préférable de suivre de près les conseils de voyage du Ministère des Affaires étrangères.


Les newsletters peuvent se montrer utiles
Qu’importe la destination ou la compagnie aérienne ? Vous pouvez alors vous abonner aux newsletters des différentes compagnies low cost et des sites proposant des billets d’avion à bas prix. Certes, des newsletters atterriront dans votre messagerie, mais vous y trouverez les offres les plus attrayantes. Certains sites proposent des versions premium de leur newsletter afin de vous faire bénéficier des meilleures offres. Selon les fournisseurs, ce type de newsletters peut coûter entre 10 et 50 euros par an. Si vous êtes globe-trotter dans l’âme, l’investissement sera rentable.


Activez les alertes ‘prix’
Vous voulez être certain de faire la meilleure affaire en termes de billets d’avion ? Entrez destination et dates de voyage sur des sites tels que Skyscanner et établissez une alerte ‘prix’. Qu’est-ce que cela signifie ? Vous recevrez un e-mail dès que le prix de l’offre la plus avantageuse diminue encore. C’est généralement lié au nombre de places disponibles dans l’avion, aux conditions météorologiques, aux circonstances locales, aux fluctuations des taux de change, etc. En bref, si vous souhaitez faire la meilleure affaire et que vous avez du temps pour réserver, l’alerte ‘prix’ est un bon plan.


Réservez un mardi !
Tout le monde possède son truc pour obtenir le billet d’avion le moins cher, mais certaines personnes ont presque trouvé une règle mathématique pour cela. Les recherches montrent en effet que, tant pour les vols nationaux qu’internationaux, les billets sont moins chers le mardi. Vous voulez aller encore plus loin : acheter votre billet exactement 171 jours avant votre départ. Et même s’il ne s’agit que de quelques euros, vous les aurez économisés ! La quantité de valises ne fait pas le bonheur.


Plus vous avez de bagages et plus cher vous payerez. Nous le savons tous. Pourtant, nous avons toujours difficile à voyager deux semaines avec seulement un bagage à main. Pourtant, la plupart des maisons ou appartements de vacances disposent de machines à laver et, au pire, la visite dans un lavoir automatique coûtera moins cher qu’une valise supplémentaire. Vous pensez qu’un bagage à main ne suffira pas ? Enregistrez alors une valise supplémentaire, pour vous et la personne vous accompagnant.


Pas d’enfant ? Évitez les vacances scolaires !
Celles et ceux ayant des enfants connaissent ce moment stressant qui consiste à réserver un voyage, une fois encore, pour une période de l’année intense comme juillet, août, les vacances de printemps, d’automne ou d’hiver. Plus occupé veut aussi dire plus cher. Heureusement, vous pouvez déjà appliquer les conseils précédents. Le message est clair : il peut être financièrement intéressant de s’envoler depuis un pays voisin à un moment où on n’y trouve pas de vacances scolaires. Les personnes n’ayant pas d’enfant doivent barrer de rouge les dates des vacances. Vous envisagez des vacances d’été en Europe ? Préférez juin ou septembre. Vous éviterez la canicule et épargnerez quelques précieux euros. Et comme les températures sont de plus en plus souvent tropicales en Belgique durant les mois de juillet et août, vous pourrez pleinement profiter de votre jardin.


Vol retardé ou annulé ? Voici vos droits !

publiée le 03 juillet 2018


En Europe, vous jouissez de nombreux droits en tant que passager aérien. Sous certaines conditions, vous pouvez demander une indemnisation, et ce, de différentes manières. Mais que faire si un dysfonctionnement se produit en dehors de l’Union européenne ? A qui s’adresser ? Nous vous apportons quelques réponses.


Cela arrive plus souvent qu’on ne le voudrait : on voit des images à la télévision où des milliers de voyageurs se retrouvent bloqués dans un aéroport. Une situation qui peut avoir de nombreuses causes : grèves, congestion de l’espace aérien, pertes de valises, attentes de passagers, défaillances techniques ou troubles politiques… Heureusement, en Europe, en tant que passager, vous avez droit à une indemnisation et à des soins si votre vol est annulé ou fortement retardé.


Ainsi, et ce n’est qu’un exemple, en cas d’annulation ou de retard, vous pouvez soumettre une demande d’indemnisation financière à la compagnie aérienne. La seule condition est que la société elle-même soit à blâmer. En cas de force majeure telle qu’une guerre, des grèves de tiers, un enneigement exceptionnel, du brouillard épais, un ouragan ou une éruption volcanique, vous n’aurez droit à aucune compensation financière. En cas de défaut technique ou de problème de personnel au sein de la compagnie aérienne, vous avez droit à une indemnisation.


Des services en cas de retard
En cas de retard important, la compagnie aérienne est tenue de vous offrir des services tels que de la nourriture et des boissons, deux appels téléphoniques gratuits, mais aussi la possibilité de surfer gratuitement sur Internet. Si le retard vous oblige à passer la nuit sur place, vous avez droit à un séjour gratuit à l’hôtel ainsi qu’aux transferts entre celui-ci et l’aéroport. Vous aurez droit à ces soins dans les cas suivants :
• Pour un vol jusqu’à 1.500 km inclus : en cas de retard de 2 heures et plus.
• Pour un vol dans l’UE de plus 1.500 km et pour tout vol entre 1.500 et 3.000 km : en cas de retard de 3 heures et plus.
• Pour un vol de plus de 3.000 km, tant dans qu’en dehors de l’UE : en cas de retard de plus de 4 heures.


Si le retard sur votre vol dépasse 5 heures, vous pouvez décider de ne plus partir. La compagnie aérienne doit alors vous rembourser le coût du billet d’avion. Si vous n’êtes qu’à la moitié de votre voyage, vous obtiendrez un billet pour un vol retour vers votre destination d’origine.


Une indemnisation en cas de retard
Il va de soi que vous n’obtiendrez pas des milliers d’euros d’indemnisation si vous décollez avec cinq minutes de retard. Vous n’obtiendrez une indemnisation financière que si vous arrivez à destination avec trois heures ou plus de retard. Ici aussi, l’indemnité est calculée en fonction de la distance de votre vol :
• 250 euros par passager pour un vol jusqu’à 1.500 km inclus.
• 400 euros par passager pour un vol dans l’UE plus long que 1.500 km et pour tout autre vol entre 1.500 et 3.500 km.
• 600 euros par passager pour un vol de plus de 3.500 km, tant dans qu’en dehors de l’UE. L’indemnisation est ramenée à 300 euros si le retard est sous les 4 heures.
Important : si la compagnie aérienne vous offre un vol de remplacement et que votre retard est compris entre 2 et 4 heures, vous n’aurez droit, au maximum, qu’à 50% de l’indemnisation.


Des services en cas d’annulation
Si vous voyagez avec une compagnie aérienne d’un État membre de l’UE ou au départ d’un aéroport de l’UE, vous pouvez opter pour un vol alternatif en cas d’annulation, mais aussi pour le remboursement de la somme déboursée pour votre billet. Si vous optez pour le remboursement, la compagnie aérienne est tenue de vous virer le montant dû endéans les 7 jours. Si vous êtes à mi-chemin de votre voyage, vous avez droit à un billet gratuit pour retourner à l’aéroport d’origine. Si vous choisissez le vol alternatif, vous avez éventuellement droit à une nuitée et aux transferts entre l’hôtel et l’aéroport, mais aussi à de la nourriture, des boissons, aux appels téléphoniques gratuits et à un accès gratuit à Internet.


Une indemnisation en cas d’annulation
Tout comme pour un retard, vous pouvez également soumettre une réclamation à la compagnie aérienne en cas d’annulation. Si vous êtes toujours à l’aéroport, cherchez le bureau d’information de ladite compagnie. Vous pouvez alors engager le dialogue et donner toutes les coordonnées nécessaires à un éventuel remboursement. En outre, vous conserverez tous les justificatifs tels que courriels, billets électroniques et cartes d’embarquement. Pensez aussi à prendre une photo des écrans de l’aéroport indiquant la durée du retard ou de l’annulation. Conservez aussi tous les tickets concernant les boissons et les repas effectués en vue de leur remboursement.


6 règles de base pour rendre votre maison écoénergétique

publiée le 19 juin 2018


Que ce soit construire ou rénover, mieux vaut le faire en profondeur. Et quoi de plus agréable, en 2018, que de vivre de manière écologiquement responsable et économe en énergie ? En abordant correctement ces deux piliers, vous économiserez beaucoup d’argent et augmenterez la valeur de votre maison. Nous vous montrons comment faire au mieux…


Double ou triple vitrage
Aujourd’hui, investir dans du double vitrage n’est pas encore obligatoire, mais, pour respecter l’objectif 2020, cela pourrait, comme en Flandre, devenir obligatoire. Si vous voulez rajeunir l’enveloppe de votre maison, mieux vaut commencer par l’isolation des fenêtres. Les propriétaires qui font les choses en profondeur et font placer des vitres à haut rendement peuvent même, sous certaines conditions, bénéficier de primes. Qu’est-ce que ce verre a de spécial ? Le verre à haut rendement isole deux à trois fois mieux qu’un double vitrage ordinaire, car sa partie creuse est remplie d’un gaz noble. Si vous voulez être le premier de la classe, vous opterez même pour du triple vitrage. En Flandre, les personnes qui ne satisfont pas aux exigences gouvernementales d’ici à 2020 recevront des points de pénalité. À partir de 15 points de pénalité, votre maison pourrait même être considérée comme inadaptée.


Qu’en est-il de la Wallonie et de Bruxelles ? Ici, pas de norme d’isolation des toits 2020. En Région de Bruxelles-Capitale, les règles PEB strictes ne valent que pour les nouveaux bâtiments, les rénovations et transformations qui nécessitent un permis d’urbanisme. La prime pour l’isolation des toitures 2018 a toutefois été augmentée afin d’inciter les propriétaires à isoler. En Wallonie, en revanche, il n’existe pas de réglementation stricte en matière d’isolation des toitures, ce qui explique pourquoi seul un toit sur deux est isolé dans la Région.


Isolez également vos sols
Si vous pensez à l’isolation, vous vous tournerez immédiatement vers les matériaux destinés à vos murs creux. Une erreur courante est d’oublier vos sols, car il n’est pas aussi simple que ça de les isoler. Soit le sol doit être creusé, soit il faut surélever le niveau du sol. Ceux qui ont suffisamment de volume opteront pour cette deuxième solution. Tenez malgré tout compte du fait que vous devrez adapter les ouvertures de vos portes et fenêtres. Quel que soit votre choix, l’isolation des sols représente un coût considérable. Vérifiez dès lors au préalable si votre opérateur réseau vous donne droit, comme c’est le cas assez souvent, à une prime et si vous pouvez ainsi réduire le coût global.
Conseil ! Assurez-vous que l’isolation de vos murs et de vos sols s’harmonise parfaitement. De la sorte, vous éviterez les ponts thermiques et conserverez la valeur EPC/PEB/CPE de votre maison dans les limites prescrites.


Pensez au toit
La principale perte de chaleur d’une maison se fait par le toit, les murs, les sols et les fenêtres. Il est donc important de garder ces quatre points à l’œil lors d’une construction ou d’une rénovation. L’isolation du toit est à ce point importante que la Flandre a opté pour un nouveau règlement à l’horizon 2020. Selon celui-ci, toutes les maisons devront disposer d’une isolation de leur toit et du sol de leur grenier. Cela implique de nombreux frais, mais, comme pour toutes les installations obligatoires, vous pourrez obtenir des primes en guise de compensation. Vous pourrez effectuer vos demandes auprès de votre opérateur réseau, de votre commune ou de votre province. Toute personne qui rénove son toit et l’isole en même temps peut même prétendre à une prime d’amélioration.


Envisagez une pompe à chaleur
Une pompe à chaleur tire son énergie de la terre, de l’air et de l’eau. En d’autres termes, vous puisez votre énergie dans la nature. Grâce à votre chauffage central, votre pompe distribue la chaleur dans toute la maison et réchauffe l’eau de votre douche ou de votre bain. Gardez à l’esprit que l’investissement dans une pompe à chaleur ne servira pas à grand-chose si vous n’isolez pas correctement votre maison. Si elle l’est, la pompe à chaleur est complémentaire et vous fera économiser encore plus d’argent. Si vous avez un chauffage par le sol, une telle pompe est le bon choix.


Profitez du soleil
Le soleil vous sera d’une grande aide dans vote existence écoénergétique. Les panneaux solaires, par exemple, sont un investissement important qui rapporte de l’argent après, en moyenne, une dizaine d’années. Votre énergie est ensuite totalement gratuite.
Outre ces panneaux, vous pouvez aussi opter pour un boiler solaire. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, vous pourrez l’utiliser pour bien plus que pour chauffer l’eau de la piscine. Vous en utiliserez l’eau également pour cuisiner, laver, prendre une douche, etc. Via un collecteur solaire – qui ressemble à un panneau solaire – vous capterez la lumière du soleil. Un liquide circule à travers le collecteur. Celui-ci se réchauffe et réchauffe ainsi l’eau dans le réservoir de stockage. Si le soleil ne brille pas suffisamment, un chauffage secondaire pourra amener l’eau à la température désirée. Depuis l’année passée, cela vous donne également droit à une prime.


Tout est dans les détails
Vous n’avez pas envie de démolir, mais bien de faire un effort supplémentaire ? Vous pouvez alors opter pour des appareils intelligents. Avec un thermostat intelligent, par exemple, vous suivez votre consommation énergétique de près. Les prises intelligentes fonctionnent avec votre smartphone. Vous avez oublié d’éteindre une lampe ? D’un simple clic, l’erreur est réparée, où que vous soyez dans le monde. De nombreux autres ajustements peuvent rendre votre maison plus économique.
Pensez, par exemple, à investir dans une climatisation. Mais vérifiez avant les possibilités en termes de protection solaire. En faisant les bons choix, vous pourrez vous réchauffer en hiver et vous rafraîchir en été. Le tout, sans utiliser de prise de courant supplémentaire.
Vérifiez également le label énergétique de l’appareil que vous allez acheter. Les machines à laver, séchoirs et autres réfrigérateurs sont les appareils les plus énergivores de la maison, mais ils existent dans toutes les classes d’énergie. Raison pour laquelle vous opterez pour des appareils labellisés A++ ou A+++ qui économisent beaucoup d’énergie et vous permettent de faire de belles économies. Choisissez aussi d’installer des lampes LED au lieu des lampes halogènes. Vous serez alors sur la bonne voie !
Conseil ! Si vous souhaitez savoir à terme ce que vos investissements vous permettront d’économiser (voire vous rapporter), rendez-vous sur les différents simulateurs proposés par les différentes Régions.


Qu’est-ce que le revenu cadastral ?

publiée le 05 juin 2018


Vous envisagez d’investir dans une maison ? Vous serez alors certainement confronté au terme ‘revenu cadastral’, R.C. en abrégé. Mais que signifie ce R.C. et pourquoi est-ce important pour vous ? Si vous parcourez le site web d’un agent immobilier, vous retrouverez le revenu cadastral dans la description des logements. Sans doute savez-vous déjà que ce chiffre est en lien avec quelque chose à payer, mais savez-vous quoi ? Quand un R.C. est-il élevé ? Ou bas ? Comment être certain qu’il est juste ? Si ces questions vous hantent, plongez-vous dans cet article.


Qu'est-ce qu'est le revenu cadastral?
Le calcul a été fait, pour toutes les maisons, du loyer en cas d’éventuelle location. Légalement, ce chiffre doit être révisé tous les dix ans, mais cela n’a plus été le cas depuis 1975. En théorie, le revenu cadastral est le revenu locatif estimé d’un logement sur base annuelle, sans frais d’entretien ou de réparation. Dans le cadre d’un bâtiment, 40% du revenu locatif estimé peuvent être déduit du loyer au titre de frais forfaitaires. Il s’agira de 10% pour un bien immobilier non construit. Heureusement, pour les propriétaires, ce sont toujours les loyers de 1975 qui sont pris en compte.


Qui le determine ?
Le revenu cadastral d’un logement est déterminé par l’administration du cadastre. Son montant est indexé chaque année. En outre, l’administration peut également en ajuster le montant – à la demande ou non du propriétaire – en cas de transformations, par exemple, à la suite d’une rénovation ou d’un partage des parcelles. En cas d’inoccupation involontaire, il est également possible de déterminer un revenu cadastral temporaire, même si celui-ci peut être égal à zéro.


Le calcul
Supposons que la maison A ait reçu une estimation de loyer mensuel de 100 euros en 1975. Cela correspond à un montant annuel de 1.200 euros duquel vous pouvez déduire 40% de frais. Le revenu cadastral net est donc de 1.200 – 480 soit 720 euros. Attention, ce montant doit encore être indexé. Pour 2018, le coefficient est de 1,7863. Cette année, cette même maison A a donc un revenu cadastral de 1.286,36 euros.


Que devez-vous payer ?
Le revenu cadastral sert de base au calcul du précompte immobilier et de la taxe foncière. Vous ne devez dès lors pas payer le R.C., mais bien indiquer celui-ci dans votre déclaration fiscale à l’impôt des personnes physiques. En tant que propriétaire d’une maison, vous recevez, à l’automne, un avis quant à votre impôt foncier. Vous devez payer celui-ci endéans les deux mois suivant la date d’expédition.


Quand adapter le R.C. ?
Vous n’êtes pas tenu de demander une révision de votre revenu cadastral à chaque transformation de votre maison. Seules les rénovations amenant une modification d’au moins 50 euros ou 15% du revenu cadastral, en plus ou en moins, que celui-ci sera réévalué. Lorsqu’un nouveau bâtiment ou des travaux de rénovation sont terminés, vous en informerez l’administration cadastrale par écrit sous trente jours. Si vous ne le faites pas, vous courez le risque d’une amende. Après la visite d’un fonctionnaire officiel, le nouveau R.C. sera d’application. Vous en serez par ailleurs averti par lettre recommandée. Attention ! Une réestimation doit également être faite si une parcelle construite est divisée ou fusionnée avec une autre.


Pas d’accord ?
Votre nouveau revenu cadastral est arrivé dans votre boîte et vous pensez qu’une erreur s’y est glissée ? Vous pouvez le contester. À chaque fois que le R.C. est recalculé, vous pouvez, en tant que contribuable, vous y opposer. Vous le ferez à l’aide d’une lettre recommandée dans un délai de deux moins suivant la notification du R.C. Dans ce courrier, vous mentionnerez le revenu cadastral que vous proposez par rapport au montant qui vous a été attribué.
Vous avez besoin de conseils sur mesure ? N’hésitez pas à nous contacter


La FSMA met le public en garde contre de nouvelles fraudes de type "boiler room"

publiée le 23 mai 2018


L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) met en garde contre les activités de certaines sociétés dans notre pays. Ces sociétés approchent le public belge avec des propositions d’investissement alléchantes sans être agréées à cet effet. Il s’agit très vraisemblablement de nouvelles « boiler rooms ».


La fraude de type « boiler room » est une forme de fraude qui consiste généralement à contacter des consommateurs – sans y être invité et souvent par téléphone – pour leur proposer d’acheter des actions ou d’autres produits financiers. Ces derniers temps, les services proposés se sont diversifiés et les consommateurs se voient également offrir des services de gestion de fortune, des comptes à terme, du conseil en investissement, des placements dans des opérations de crowdfunding, etc.


Même si les « boiler rooms » se présentent comme des prestataires de services agréés disposant d’un site web et de formulaires d’aspect professionnel, il s’agit d’une fraude et les services proposés sont fictifs ou sans valeur.


En général, le consommateur est appâté au moyen d’un premier investissement, d’un montant limité, qui s’avère très vite rentable. Par la suite, il est demandé au consommateur d’investir chaque fois davantage. Contrairement à la mise de départ, les nouveaux investissements sont déficitaires et/ou lorsque le consommateur souhaite récupérer son argent, cela s’avère impossible sans versements complémentaires.


Les escrocs n’hésitent pas à mettre le consommateur sous forte pression, le poussant à verser toujours plus d’argent (d’où l’appellation anglaise de « boiler room »). Au final, le consommateur ne réussit jamais à récupérer les montants investis.


La FSMA met le public en garde contre les nouvelles « sociétés » suivantes :
• Burton Mills (www.burtonmills.com)
• Hollis Kookmin Financial (www.hkfglobal.com)
• Lambert & Sons Incorporated (www.lambert-incorporated.com)
• Loeb Benson (www.loeb-benson.com)
• Meadows Financial (www.meadowsfinancial.com)
• Schalom and Gerson (www.schalomandgerson.com)


La FSMA déconseille très fortement de donner suite à leurs offres de services financiers et d’effectuer tout versement sur un compte bancaire qu’elles communiqueraient.


Plus globalement, afin de prémunir les investisseurs contre de telles pratiques frauduleuses, la FSMA réitère également ses recommandations générales:
• Méfiez-vous du « cold calling » : vous êtes, en tant qu’investisseur, contacté par téléphone ou par courriel sans l’avoir préalablement demandé. Il s’agit souvent de la première étape d’une escroquerie.
• Méfiez-vous des promesses de gains colossaux. Les escrocs font fréquemment croire dès le départ que des gains importants sont réalisés. Tout se passe bien jusqu’au moment où l’investisseur réclame ses fonds.
• Vérifiez toujours l’identité de la société qui vous offre des services financiers (dénomination sociale, siège social, etc.). Si vous ne pouvez pas identifier clairement une société, aucune confiance ne peut lui être accordée. Si la société est établie en dehors de l’Union européenne, vous devez être conscient des difficultés de recours en cas d’éventuel conflit.
• Vérifiez si la société dispose d’un agrément, en consultant les listes publiées sur le site web de la FSMA – Checker votre fournisseur.
• Consultez les mises en garde publiées sur les sites internet de la FSMA, d’autres autorités de contrôle étrangères et de l’OICV-IOSCO. Vérifiez si la société qui vous offre un service financier est mentionnée dans une mise en garde.
Effectuez la recherche non seulement sur base du nom de la ou des société(s) qui vous offre(nt) le service financier, mais également de la ou des société(s) à laquelle/auxquelles vous devriez éventuellement verser de l’argent.


Attention : si la société que vous cherchez n’a pas fait l’objet d’une mise en garde, ne lui faites pas confiance pour autant et n’en déduisez pas qu’elle est autorisée à vous fournir des services financiers. La FSMA met tout en œuvre pour publier des mises en garde au plus vite; toutefois, il est possible qu’une société développe des activités illégales sur le territoire belge sans que la FSMA en ait connaissance. Cela se produit notamment du fait que les sociétés irrégulières changent régulièrement de nom.


• Soyez d’autant plus suspicieux si le remboursement des gains est subordonné à un versement supplémentaire et/ou au paiement d’un impôt. Ces demandes de fonds sont souvent le signe d’une fraude.
• Les administrateurs et gérants de sociétés doivent être extrêmement vigilants. De nombreuses « boiler rooms » s’adressent spécifiquement à ce groupe cible.


Si vous avez le moindre doute au sujet du caractère régulier d’une offre de services financiers, n’hésitez pas à contacter directement la FSMA via le formulaire de contact pour les consommateurs. N’hésitez pas non plus à avertir la FSMA si vous entrez en contact avec une société suspecte qui n’aurait pas déjà fait l’objet d’une mise en garde de sa part.


Tendances du futur : l'habitat de demain

publiée le 08 mai 2018


Nos vies sont de plus en plus remplies et nous sommes confrontés à un stress croissant. Mais quid de notre logement ? Nos experts se sont penchés sur le marché résidentiel de demain et partagent avec vous les six tendances les plus marquantes.


1. « Maisons de poupée »
Avez-vous déjà entendu parler du tiny house movement ? Ce mouvement – ou plutôt cette tendance – trouve ses origines aux États-Unis et envisage des logements plus petits. Encore faut-il s’entendre sur le caractère ‘petit’ des choses. Généralement, on classe un logement présentant une surface habitable inférieure à 46 m² dans la catégorie des ‘petites maisons’. Et cette tendance est en phase d’importation depuis les États-Unis. Nous allons vivre dans des espaces se réduisant, parce que cela présente de nombreux avantages. Vous payez moins cher, vous consommez moins, vous achetez moins d’objets inutiles et vous passez plus de temps à l’extérieur.


2. Durabilité
Une deuxième tendance que nous avons constatée est que notre vision du logement change. Là où, jadis, notre maison devait être belle et grande, nous la préférons désormais riche en éléments écologiques. Les panneaux solaires nous réchauffent et nous faisons aussi attention à la provenance des matériaux de construction. Les meubles en bois recyclés et les appareils ménagers intelligents trouvent également leur place dans notre salon. Pour finir, nous accordons de plus en plus d’importance au PEB qui doit se trouver dans la partie verte de l’échelle des performances énergétiques.


3. Haut et sec
En 2018, nous ne trouvons plus le style ‘fermette’ aussi romantique qu’auparavant. Et cela est lié au prix. On préférera désormais un appartement ou un studio abordable, proche de son lieu de travail, plutôt qu’une ferme carrée à un prix excessif.


4. Retour en ville
Une autre tendance est celle des personnes, aux moyens importants, qui s’installent à nouveau dans certains quartiers en ville, améliorant ceux-ci de facto. Les villes perdent leurs quartiers pauvres parce que tout le monde veut et vient vivre en ville. C’est abordable, plus proche du travail et nous n’avons donc plus besoin de voiture. Là où nous avions l’habitude de faire la navette entre la campagne et notre lieu de travail en ville, nous nous déplaçons désormais à pied.


5. Colocation communautaire
Bien qu’il y ait de plus en plus de célibataires qui achètent ou louent une maison, il devient de plus en plus tendance de faire du cohousing. Voici quelques années, nous imaginions que seuls les célibataires et étudiants louaient une maison en colocation. Aujourd’hui, les promoteurs immobiliers veulent aussi suivre cette tendance. On construit de plus en plus de complexes qui considèrent l’habitation communautaire comme un concept plus large. Ils se composent de plusieurs appartements où vous pouvez vivre seul ou à plusieurs personnes. Vous partagez ensuite jardin, garage, buanderie et, par exemple, un espace de vie plus important. Vous avez ainsi accès à un confort plus luxueux, mais pour un plus petit budget.


6. Train, tram, bus
Pour qui ne vit pas à distance de marche de son lieu de travail, le choix d’un logement à proximité d’un train, d’un tram, d’un bus ou d’une station de métro sera clairement envisagé. Réveillez-vous plus tôt et, café et journal à la main, passez une heure et demie dans un train plutôt que le double dans les embouteillages. Nous voulons optimiser notre emploi du temps et la situation de notre maison a incontestablement un rôle à jouer.


Investir en 2018 : quels sont les changements ?

publiée le 24 avril 2018


Qui dit nouvelle année, dit bien souvent nouvelles règles. Quels sont donc les changements dont vous devrez tenir compte en tant qu'investisseur particulier en 2018 ?


Plus de 500.000 euros sur votre compte-titres ? Taxe de 0,15 %
L'accord conclu par le gouvernement belge durant l'été 2017 introduit à compter de cette année une taxe de 0,15 % sur tous les comptes-titres dont le solde est supérieur à 500.000 euros. Une mesure qui, comme l'espère le gouvernement, devrait rapporter 254 millions.
Concrètement : celui qui détient 499.999 euros ne paiera rien. Celui qui possède plus de 500.000 euros paiera 0,15 % sur l'intégralité du montant, et donc pas uniquement sur le montant excédant 500.000 euros. La taxe concerne uniquement les investisseurs particuliers, pas les sociétés avec comptes-titres.
Seront pris en compte dans le calcul, les actions ou obligations cotées et non cotées, les bons de caisse, les fonds de placement et les warrants. Les banques devront déterminer la valeur du compte chaque mois et les investisseurs paieront la taxe sur la valeur moyenne sur base annuelle. Bon à savoir :  les fonds d'épargne-pension et la branche 23 sont exonérés, tout comme les actions nominatives et les parts de coopérateur.


Fonds
Pour les fonds de capitalisation, le seuil de 25 % est ramené à 10 % pour les placements en obligations. Cela signifie qu'un précompte mobilier de 30 % sera dû sur les plus-values de fonds investis à plus de 10 % en titres de dette.
Une standardisation des fonds communs ou fonds de fonds est également prévue. Ceux-ci seront également soumis à l'avenir au précompte mobilier.
L'accord conclu par le gouvernement belge durant l'été 2017 introduit à compter de cette année une taxe de 0,15 % sur tous les comptes-titres dont le solde est supérieur à 500.000 euros.


Hausse de la taxe sur les opérations de bourse
La taxe dont vous devez vous acquitter chaque fois que vous vendez ou achetez des actions ou obligations a été revue à la hausse en 2018 :
• actions :  0,35 % (auparavant 0,27 % - plafond de 1.600 euros)
• obligations :  0,12 % (auparavant 0,09 % - plafond de 1.300 euros)
Pour les fonds de capitalisation, rien ne change : la taxe dans ce cas est maintenue à 1,32 %, avec un maximum de 4.000 euros.


Nouvelles règles pour le compte d'épargne
Les intérêts sur un compte d'épargne ne sont plus exonérés que jusqu'à 960 euros contre 1.880 auparavant. Cet avantage est valable par personne. Le plafond pour un compte commun sera donc de 1.920 euros. Tout ce qui dépassera ce montant sera soumis à un précompte mobilier de 15 %. Ce précompte sera prélevé par votre banque.


Montant maximum pour l'épargne-pension
Bien que la mesure doive encore être publiée au Moniteur belge, il devrait également y avoir du nouveau du côté de l'épargne-pension. Si vous ne versez pas plus de 960 euros, votre avantage fiscal sera de 30 %, exactement comme l'année dernière. Vous pouvez toutefois verser plus, jusqu'à 1.230 euros précisément.
Sachez toutefois alors que l'avantage fiscal pour les montants compris entre 960 et 1.230 euros ne sera plus de 30 mais bien de 25 %. Cela vaudra pour la totalité de la somme. Le pourcentage sera donc calculé sur l'intégralité du montant et pas seulement sur le montant au-delà de 960 euros.
Concrètement, cela signifie qu'un versement de 960 euros vous donnera droit à une réduction d'impôt de 288 euros, alors qu'un versement de 1.100 euros par exemple ne vous donnera droit qu'à une réduction de 275 euros. Pensez donc à faire le calcul au moment de fixer le montant maximum que vous souhaitez verser.


Aussi du nouveau sur le front européen
La directive MIFID II est entrée en vigueur. L'Europe espère à travers celle-ci rendre les marchés financiers plus transparents et mieux protéger les investisseurs.
Le règlement PRIIPS est également désormais d'application. PRIIPS est l'acronyme de Packaged Retail and Insurance Based Investment Products. L'objectif ici aussi est d'améliorer la transparence et de mieux protéger les investisseurs, raison pour laquelle a été créé le document d'informations clés ou fameux KID, pour Key Information Document. Celui-ci contient des informations sur la nature, les frais et les risques des produits d'investissement et d'assurance.


En bref
• 0,15% de taxe sur les compte-titres de plus de 500.000 euros
• Précompte mobilier sur les fonds investis pour 10 % ou plus en obligations
• Taxe boursière plus élevée sur les actions et les obligations individuelles
• Montant exonéré des intérêts du compte d'épargne réduit à 960 euros
• Montant maximal pour l'épargne-pension augmenté jusqu'à 1.230 euros


Trucs et astuces pour votre chasse au logement

publiée le 10 avril 2018


Acheter une maison ne se limite malheureusement pas à signer un contrat. Pour certains, la chasse à la maison est synonyme de quête interminable, de négociations stressantes avec les vendeurs et de frustration sur le peu d’avancées. Pour éviter tout cela, nous vous apportons quelques trucs et astuces afin de tirer le meilleur de vos démarches.


La recherche avant tout
Comme pour la plupart des choses, votre recherche commence par une analyse de votre environnement. Plongez dans Internet pour sélectionner la propriété qui correspond à vos critères. Trouvé ? Vérifiez ensuite depuis combien de temps la maison est en vente. Si ce délai dépasse six mois, vous déduirez que les vendeurs ont fixé un prix de vente trop élevé. Pour ce genre de maison, vous estimerez à 10% la réduction envisageable sur le prix demandé.
Astuce : La meilleure manière d’estimer la valeur réelle d’une maison est de vérifier le prix des habitations similaires vendues à proximité au cours des derniers mois. Cette information est disponible auprès du cadastre.
Préférez faire appel à un agent immobilier plutôt que de vous lancer seul. Mais comment savoir qui est le plus efficace pour ce job ? Le plus évident est de choisir un agent immobilier local. Il connaît bien son marché, mais cela présente aussi des inconvénients. Il y a ainsi fort peu de risques qu’il ne se confronte directement au vendeur, les chances étant grandes que les deux parties se soient déjà entendues au préalable. Pour éviter cet écueil, optez pour un agent venant d’une autre région.
Il est tout aussi important de contacter un notaire. Il a pour responsabilité de s’assurer que vous achetez en connaissance de cause. Il doit recueillir tous les documents et attestations nécessaires à l’achat d’un logement. Un bon notaire vous fera gagner de l’argent. Si vous avez trouvé la maison de vos rêves, vérifiez les documents inhérents et voyez, par exemple, si la maison entre dans les caractéristiques d’une habitation modeste (lisez avec des droits d’enregistrement réduits) ou si le propriétaire n’a pas commis d’infraction urbanistique. Pour trouver un bon notaire, il est préférable de se renseigner auprès d’amis, de membres de la famille ou de collègues qui ont déjà acheté une maison.


Durant la visite
Vous avez trouvé la maison de vos rêves ? Durant la visite, emmenez un entrepreneur de vos amis ou à quelqu’un s’y connaissant en la matière. Il remarquera immédiatement les imperfections et vous donnera ainsi une marge de négociation supplémentaire. N’oubliez pas de vérifier si tous les dires du vendeur sont avérés. Si l’on vous dit que le jardin est orienté au sud, prenez votre smartphone et installez-y une boussole.
Si le vendeur vous affirme que la maison est bien isolée, n’hésitez pas à lui demander un certificat PEB officiel. Pour les nouvelles constructions, le chiffre clé est de 120 KWh/m² ou moins. Pour les maisons plus anciennes, vous accepterez 600 kWh/m² ou plus. Assurez-vous aussi que les diverses extensions ont été autorisées afin d’éviter des problèmes ultérieurs. Autre document indispensable : le certificat obligatoire d’inspection électrique. Enfin, il y a tout ce qui concerne l’eau. Certes, aucun certificat n’est obligatoire, mais il est toujours important de savoir si l’immeuble est situé ou non dans une zone inondable.
Viennent ensuite différents détails : testez le bon écoulement des toilettes, faites couler les robinets et vérifiez les changements sur le compteur… Faites des croquis et prenez des photos durant votre visite, car, croyez-nous, après trois visites, les détails de chacune seront dans les oubliettes de votre mémoire.
Vous êtes réellement sous le charme ? Visitez cette maison une ou deux fois supplémentaires, à des moments différents. Vous pourrez ainsi voir si la rue est animée, si vous devez subir des nuisances sonores, s’il y a des avions et si vous avez de nombreux voisins.
Astuce : ne laissez pas transparaître votre coup de cœur pour une maison afin de ne pas placer le vendeur dans une position dominante.


Posez-vous les bonnes questions
Vous êtes rentré chez vous et êtes sur le point de faire une offre ? Posez-vous les questions ci-dessous. Les réponses vous permettront d’avoir une certitude absolue ou, au contraire, de douter du bien-fondé de l’achat.
- La distance maison-travail est-elle réaliste ? Pouvez-vous éviter les embouteillages ?
- Avez-vous assez de places de parking ? Sinon, quelle est la politique de stationnement dans la rue ou le quartier ?
- Y a-t-il une bonne connexion aux transports en commun ?
- Vous souhaitez des animaux de compagnie ? Y a-t-il suffisamment de place pour eux ?
- Quels sont les coûts à prendre en compte ?
Cette dernière question est sans doute la plus importante. Établissez une liste détaillée de ce à quoi vous devez vous attaquer et obtenez un prix global des plus réalistes.


Assurances : les couvertures obligatoires... ou pas

publiée le 27 mars 2018


Votre voiture, votre téléphone, votre maison, votre vélo ou votre scooter, voire votre vie : quelle que soit la chose à laquelle vous pensez, vous pouvez l’assurer. Les possibilités sont infinies. Mais quelles couvertures sont obligatoires et lesquelles ne le sont pas ? Aperçu.


Obligatoire(s)
En tant que particulier, vous n’êtes pas obligé de souscrire une assurance quelle qu’elle soit, sauf si vous possédez un véhicule (voiture, cyclomoteur, camionnette…). Une assurance responsabilité civile, aussi communément nommée RC Auto, est obligatoire pour pouvoir rouler sur les routes belges. Celle-ci couvre votre responsabilité pour tous les dommages matériels et corporels que vous pourriez causer à d’autres personnes lors d’un accident dont vous êtes responsable.


Conseillée(s)
À ce jour, l’assurance incendie n’est toujours pas légalement obligatoire. Toutefois, elle est fortement recommandée. Lorsque vous signez un bail locatif, votre propriétaire peut exiger que vous souscriviez une police d’assurance incendie à votre nom. Si un incendie devait survenir, cette assurance vos indemnisera à hauteur du montant assuré. Normalement, le propriétaire assurera le bâtiment de sorte que vous n’avez pas à souscrire une assurance habitation complète. Si vous achetez une maison et que pour ce faire vous souscrivez un crédit, la banque pourra vous obliger à souscrire une assurance solde restant dû. Vient ensuite l’assurance familiale, utile pour indemniser les dommages causés à quelqu’un d’autre dans la sphère privée. Un exemple : votre fils envoie son ballon dans la fenêtre du voisin. Votre assurance familiale couvrira les dégâts. Un autre exemple : vous emboutissez la porte de garage, chez un ami, alors que vous essayez de vous garer. Là encore, votre assurance familiale remboursera les frais engendrés. Vérifiez toujours quelles sont les personnes couvertes par l’assurance. Enfin, il y a les assurances maladie et hospitalisation. Celles-ci vous garantissent que les visites chez le médecin, mais aussi les examens en hôpital et les opérations chirurgicales seront partiellement remboursés. Grâce à l’assurance maladie obligatoire (mutualité ou caisse d’assurance maladie), vous êtes certainement déjà couvert dans de nombreuses situations. Vous pouvez également souscrire une assurance complémentaire pour obtenir le remboursement des frais que l’assurance maladie obligatoire ne couvre pas, par exemple un séjour à l’hôpital en chambre individuelle. 


Complémentaire(s)
Bien évidemment, vous décidez du coût de vos assurances en fonction des objets que vous souhaitez assurer. Si vous choisissez d’assurer tous les objets que vous possédez tels que l’écran de votre smartphone, votre alliance ou votre bague de fiançailles… cela vous coûtera plus cher. Mais d’autres aspects de l’existence peuvent aussi être assurés. Pensez à une assurance-vie, une assurance obsèques ou une assurance épargne retraite.


Peut-être est-ce le moment idéal pour faire le point sur vos polices d’assurance ? Êtes-vous suffisamment ou pas assez assuré ? N’hésitez pas à nous rendre visite dans une de nos agences afin de découvrir les diverses formules d’assurances proposées par Beobank.


Marchés financiers : rétrospective 2017 et prévisions 2018

publiée le 6 mars 2018


2017 a été une année pleine de surprises : élections européennes, Brexit, Trump… Une chose est sûre : en 2018, les investisseurs feront face à une volatilité accrue et devront gérer leur portefeuille de manière active et sélective. Quelles actions et obligations doivent-ils choisir de préférence ?


2017 : des évolutions inattendues
Tous les pronostics se sont avérés erronés l’année dernière. En Europe, la volatilité tant redoutée est restée absente grâce aux chiffres macro-économiques positifs et aux bonnes nouvelles politiques. En décembre, l’Eurostoxx 50 affichait une hausse de 8% par rapport au 1er janvier. Aux États-Unis, les cours ont atteint des sommets : le Dow Jones a clôturé avec 20% de plus qu’au début 2017. Mais pendant ce temps-là, la politique de Trump a déçu et malgré la hausse des taux d’intérêt, le dollar a perdu de sa force, ce qui a mis sous pression la rentabilité des entreprises américaines. Dans un contexte de hausse des cours des actions, les actions américaines ont terminé l’année 2017 à des prix relativement élevés.


Mais la grande surprise de l’année a été le fait des pays émergents, qui ont été parmi les marchés les plus performants au monde. Les économies asiatiques ont profité de la stabilité de l’économie chinoise, ce qui a créé une conjoncture forte et entraîné des évaluations intéressantes des actions. Les obligations des pays émergents ont également profité des rendements supérieurs des coupons et les cours des devises des pays émergents se sont bien portés aussi.


Last but not least l’inflation et les prix des matières premières ont évolué autrement que prévu. L’inflation attendue aux États-Unis et en Europe ne s’est pas produite. Les facteurs classiques d’augmentation des prix semblent ne plus fonctionner, notamment en raison des nouvelles tendances, comme le shopping en ligne, les big data et les nouvelles technologies. Même chose pour les matières premières : la recherche d’énergies renouvelables, par exemple, pèse sur le prix du pétrole. Le grand gagnant ? Le secteur des entreprises technologiques.


2018 : risque accru de nervosité et de volatilité
Les bourses débutent l’année avec de solides chiffres de croissance, des indicateurs macro-économiques positifs, des évolutions économiques synchrones dans les grandes régions du monde et une faible inflation. Dans ce contexte, nous devrons tenir compte en 2018 d’un risque accru de nervosité et d’augmentation de la volatilité. La moindre mauvaise nouvelle peut secouer le marché. Les risques sont légion : mauvais chiffres économiques, hausse des tensions géopolitiques, corrections techniques…


Un frein à l’inflation
L’inflation est freinée par les réformes structurelles du marché du travail, la mondialisation et le vieillissement du marché du travail et la pression sur les prix à la consommation comme ceux des matières premières et de l’énergie. En outre, il y a très peu, voire pas, de hausses des salaires dans les classes salariales les plus basses, surtout aux États-Unis. Tous ces éléments freineront l’inflation en 2018 aussi. Les évaluations élevées des actions et les marchés onéreux des obligations contraindront les investisseurs à beaucoup de sélectivité et à une gestion active en 2018.


En route vers une normalisation de la politique monétaire
Les banques centrales continuent d’appliquer une politique monétaire plutôt flexible, offrant un soutien. Pourtant, les investisseurs doivent se préparer peu à peu à une normalisation de la politique monétaire, même sans augmentations brutales des taux d’intérêt. Mais il est clair que les rênes monétaires vont être serrées. Aux États-Unis, la Fed a ainsi cessé de racheter des obligations et de réduire son bilan. Le taux directeur a été augmenté plusieurs fois aussi. La courbe de l’intérêt américain s’aplatit de plus en plus, ce qui est souvent un signe avant-coureur de récession. Nous n’en sommes pas encore là en Europe. La BCE devra poursuivre le programme de rachat des obligations au moins jusqu’en septembre, de sorte que le taux directeur restera au même niveau. Mais l’intensité a été réduite de moitié, de sorte que la courbe de l’intérêt européen va devenir plus raide ces prochains mois.


La Chine reste le moteur de croissance du monde
Cela vaudra la peine de tenir la Chine à l’œil en 2018 aussi. Son taux d’endettement élevé  – 270% du PIB – est toujours normal dans le contexte de développement de la classe moyenne. En outre, le modèle de décision économique centralisé permet au gouvernement d’intervenir rapidement en cas de besoin, comme il l’a prouvé l’année dernière. En  2018, il ne devrait pas y avoir de croissance à deux chiffres, mais un rythme de croissance stable de 6,5% par an. La Chine  restera donc le moteur de croissance du monde, mais à un rythme moins soutenu qu’auparavant.


Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour l’investisseur ?
Les évaluations élevées des actions et les marchés onéreux des obligations contraindront les investisseurs à beaucoup de sélectivité et à une gestion active en 2018. L’ère où l’on suivait aveuglément les marchés est définitivement révolue. Pour ce qui concerne les placements en actions, les cartes sont très bonnes en Europe. Dans le cadre des évaluations en hausse, mieux vaut opter pour une association des styles de gestion : les actions de qualité ne sont pas encore trop chères et ont un potentiel de croissance. Les actions américaines commencent à devenir très onéreuses, mais ont toujours leur place dans un portefeuille diversifié, surtout les fonds de placements actifs. Recherchez des actions ayant un potentiel de croissance durable. Cela vaut d’ailleurs pour tous les marchés développés : cette année, la sélection des bonnes entreprises sera sans doute plus importante que la région. Les investisseurs dynamiques auront intérêt à suivre l’Asie-Pacifique : les actions japonaises, surtout, sont intéressantes en termes d’évaluation. Pour ce qui concerne les pays émergents : ils ont été au top en 2017 et il en sera de même en 2018. Une approche diversifiée reste toutefois importante : répartissez votre portefeuille sur différentes régions.


Le principal risque pour le marché des obligations est une hausse des taux d’intérêt. Mais que cela ne vous arrête pas : dans un portefeuille diversifié, les obligations restent importantes pour encaisser les chocs éventuels. Les stratégies de placement ont fondamentalement changé : les taux d’intérêt en baisse ne produisent plus automatiquement de rendement. Le rendement suppose une gestion stricte en termes de sensibilité au taux d’intérêt (duration), de durées et de positionnement de la courbe d’intérêt. L’association de types d’obligations alternatifs peut également offrir une solution pour les courbes d’intérêt en hausse : donnez donc la préférence aux fonds flexibles, opérant de manière tactique dans les segments rentables. La croissance du marché a attiré de moins bons émetteurs de dettes. Sélectivité, flexibilité et gestion professionnelle sont donc plus importantes que jamais. Les obligations des pays émergents, enfin, restent des valeurs importantes : elles offrent des rendements de coupon intéressants et profitent des situations économiques améliorées.


En résumé
• 2017 a été moins volatile que prévu, surtout en Europe. Les grands gagnants ont été les pays émergents.
• En 2018 nous attendons davantage de nervosité et de volatilité sur les marchés. Les investisseurs doivent se préparer peu à peu pour une politique monétaire normalisée.
• Les évaluations élevées des actions et les marchés onéreux des obligations contraindront les investisseurs à beaucoup de sélectivité, de flexibilité et à une gestion active en 2018.


Diesel, essence, hybride ou électrique ?

publiée le 20 février 2018


ll y a dix ans, cela semblait quelque peu futuriste : recharger votre voiture à une prise, dans le garage. Aujourd’hui, les voitures électriques sont une option tangible dans votre recherche de voiture neuve. Nous vous fournissons les principales informations pour faire le meilleur choix entre une voiture diesel, essence, hybride ou électrique.


Option 1 : le diesel
Les voitures à moteur diesel ont été la cible, ces dernières années, des critiques. Est-ce une bonne idée d’investir dans un diesel ? Si vous l’achetez neuve et que vous faites plus de 20.000 km par an, oui. Chaque avantage a son inconvénient et, dans le cas d’une voiture diesel, il s’agit d’une taxe de circulation plus élevée ainsi qu’une assurance plus chère. Si vous achetez un diesel d’occasion et que vous vivez à la campagne où il n’y a pas de zones de basses émissions, cela peut être un bon achat. Vous pouvez ainsi acheter une voiture de seconde main pour un prix inférieur à celui d’un modèle essence de nature équivalente.


Les avantages :
- Prix d’achat bas en seconde main
- Rentable si vous effectuez de longues distances (> 20.000 km/an)
- Moins d’usure
- Entretien bon marché
- Carburant bon marché


Les inconvénients :
- Taxes et assurances plus élevées
- Valeur plus rapidement basse que pour l’essence
- Risque d’interdiction dans les grandes villes
- Plus polluante qu’une voiture essence équivalente
- Entretien coûteux


Option 2 : l’essence
L’achat d’une voiture essence est recommandé par rapport à celui d’un diesel, mais cela ne signifie pas que cet achat ne présentera que des avantages. Toutefois, il est vrai que vous gardez plus ou moins le contrôle sur les avantages et les inconvénients. Ainsi, vous pouvez rendre un modèle essence plus écologique en optant pour une motorisation moins puissante. De nombreuses marques populaires jouent déjà ce jeu et proposent de grandes voitures familiales avec un moteur de 1199 cm³. Cela influence les émissions de CO2 et la consommation. Vous aurez également la possibilité de transformer une voiture essence en la convertissant au GPL, au gaz naturel ou à l’hydrogène. Cela rend la voiture plus flexible et s’adaptera facilement dans le futur.


Les avantages :
- Prix de vente supérieur au diesel
- Plus de possibilités pour rendre la voiture plus écologique
- Moins de taxes et des assurances moins chères


Les inconvénients :
- Pollue toujours l’environnement
- Carburant plus cher


Option 3 : l’hybride
Une voiture hybride dispose de deux moteurs sous le capot : un moteur essence et un autre, électrique. Il reste donc toujours un moteur essence traditionnel, mais de l’électricité est également produite à chaque freinage. Sur courtes distances, vous roulez en full électrique, le moteur thermique prenant automatiquement le relais lorsque vous montez sur les voies rapides. Contrairement à une voiture full électrique, vous ne devez pas charger la batterie, car c’est la voiture elle-même qui s’en charge.


Les avantages :
- Vous roulez de manière plus économe et environnementale
- Vous ne devez jamais charger la batterie
- Votre autonomie maximale est visiblement plus importante
- Dans de nombreux cas, vous avez une garantie à vie sur la batterie


Les inconvénients :
- Un prix d’achat élevé
- Uniquement avec une boîte automatique


Option 4 : le full électrique
Nous ne pouvons pas l’ignorer : le choix le plus respectueux de l’environnement est actuellement une auto full électrique. En ce qui concerne les avantages fiscaux, la Flandre est particulièrement avantageuse. Avez-vous déjà entendu parler de la prime zéro émission ? C’est une initiative du gouvernement flamand pour récompenser les investisseurs dans un véhicule zéro émission. Il s’agit de voitures n’utilisant que l’électricité ou l’hydrogène pour se déplacer. En 2017, la prime s’élevait au maximum à 4.000 euros. Depuis le 1er janvier 2018, elle diminue progressivement et s’élève à 3.000 euros. L’année prochaine, elle baissera à 2.000 pour disparaître l’année suivante. Cette prime n’existe ni à Bruxelles ni en Wallonie. Où que vous habitiez, vous pouvez bénéficier d’une taxe de circulation réduite, voire du taux le plus bas possible. Et si vous achetez une voiture électrique au nom de votre société, vous bénéficierez d’un avantage fiscal de 120%. Et si votre employeur vous met une voiture de société électrique à disposition, vous percevez un bénéfice au titre d’avantage de toute nature.


Les avantages :
- Pas de son
- Electricité moins chère que l’essence ou le diesel
- Une fiscalité avantageuse, notamment pour les entreprises
- Le choix le plus environnemental


Les inconvénients :
- Autonomie réduite
- Choix des modèles limités
- Très chère à l’achat


J'ai acheté une voiture: et maintenant?

publiée le 06 février 2018


Vous avez fini votre recherche et trouvé la voiture idéale. Et maintenant ? Ou plutôt : par quoi commencer ? Nous vous listons les étapes, obligatoires ou recommandées.


1. Vérifiez votre bon de commande
Ce n’est évidemment pas une étape obligatoire, mais nous vous la recommandons chaudement. Vérifiez le bon de commande pour vous assurer qu’il correspond à vos accords avec le vendeur.
• Les caractéristiques de la voiture: le modèle, l’année de construction, les options et la couleur
• Le prix
• La réduction
• La date de livraison de la voiture
• Le lieu et la date d’établissement du bon de commande
• Les signatures tant de l’acheteur que du vendeur
• L’éventuelle souscription à un crédit
• Le cas échéant : la valeur de reprise de votre ancienne voiture


(!) Vérifiez correctement la date d’expiration du formulaire rose, car celui-ci n’est valable que deux mois. Vous avez oublié et la date fatidique est dépassée ? Vous devez alors refaire passer la voiture au contrôle technique et demander une extension de validité.


2. Vous pouvez en prendre livraison
Lorsque vous allez récupérer votre voiture, le vendeur est tenu de vous fournir un certain nombre de documents. Parmi ceux-ci, la facture où se retrouvent les caractéristiques de la voiture, la date d’achat, le prix hors TVA et TVA comprise, le taux de TVA (actuellement de 21%) et le montant global de la TVA. Outre la facture, vous devez aussi recevoir un certificat de conformité. Il s’agit de la preuve que le véhicule répond aux spécifications telles qu’exigées. Enfin, vous recevez le formulaire rose afin que vous puissiez faire immatriculer la voiture auprès de la DIV.


3. Rendez une visite virtuelle à la DIV
Ce service est également connu sous le nom de « Direction Immatriculation des Véhicules ». Vous allez pouvoir y enregistrer votre véhicule et obtenir une plaque d’immatriculation ainsi que le certificat d’immatriculation. Si vous possédez déjà une plaque d’immatriculation européenne pour votre ancienne voiture, vous pourrez la conserver. Si votre ancienne plaque est toujours un modèle belge, vous devez l’échanger contre un modèle européen.


Attention : cette demande doit être effectuée en ligne et, idéalement, par votre assureur. Sans cette inscription, vous ne pouvez prendre la route. Il est donc important de pouvoir le faire le plus rapidement possible. Si vous ne tenez pas compte de cette obligation, vous courrez le risque d’être poursuivi en justice. Soyez donc très prudent et remplissez vos obligations légales. Sachez que votre conseiller Beobank peut vous aider à immatriculer votre véhicule.


(!) N’oubliez pas d’emporter votre formulaire rose avec vous. Sans celui-ci, il sera impossible d’inscrire votre voiture auprès de la DIV.


4. L’assurance RC
Il n’existe qu’une assurance obligatoire en Belgique : l’assurance responsabilité civile pour véhicule à moteur. Qu’il s’agisse d’un scooter, d’une moto, d’une camionnette ou d’une voiture de tourisme, vous devez souscrire cette assurance. Elle vous couvre des dommages infligés aux autres avec votre véhicule. Certaines assurances RC incluent des couvertures additionnelles telles que la couverture de votre ancien véhicule durant une période déterminée ou la garantie « BOB ». Si vous souhaitez couvrir les dégâts à votre véhicule ou vos propres blessures, vous devrez souscrire une assurance supplémentaire. Vous pouvez vous assurer à la hauteur de vos attentes et de vos besoins.


5. Le certificat d’immatriculation
Au plus tard 24 heures après votre visite chez votre assureur, vous recevez à domicile un certificat d’immatriculation et une plaque numérologique. Le certificat d’immatriculation vous coûtera 26 euros à payer directement à bpost. Si vous souhaitez recevoir les documents plus rapidement (le jour même pour toute commande avant 12h30), vous payerez 80 euros en plus. Vérifiez toujours que le numéro sur la plaque correspond à celui figurant sur votre certificat d’immatriculation.


Une voiture d’occasion ?
Toutes les étapes précédentes s’appliquent également si vous achetez une voiture d’occasion. La seule différence est que lors de l’achat d’une voiture à un particulier, aucune TVA ne doit être perçue. Si vous l’achetez dans un garage, le vendeur appliquera le taux habituel de 21% ou un régime fiscal spécial appliqué sur la marge bénéficiaire. Dans ce cas, la TVA sera calculée sur la marge bénéficiaire du vendeur.


(!) Ne payez pas le véhicule comptant, mais assurez-vous de mentionner l’achat du véhicule en communication de votre virement bancaire. Vous aurez ainsi toujours une preuve de l’achat de votre voiture.


L'avenir de votre portefeuille : cash ou carte?

publiée le 23 janvier 2018


De moins en moins de gens ont de l’argent liquide en poche. Et, souvent, cela ne vaut même pas la peine de chercher un distributeur. En effet, vous pouvez payer (presque) partout avec une carte bancaire. Le cash va-t-il complètement disparaître ? Nous faisons le point sur base de l'enquête 2017 organisée par Bancontact sur les paiements.


Dans de nombreuses grandes villes chinoises, c’est déjà le cas : le cash a complètement disparu. Cela va-t-il aller aussi loin chez nous ? Peut-être, car le 16 novembre, Bancontact a publié les résultats de sa grande enquête sur les paiements 2017. Les résultats sont indéniables: 8 jeunes sur 10 n’ont plus ou très peu d’argent en poche et 3 Belges sur 10 estiment que l’argent liquide aura disparu endéans les 10 ans.


Plus de trois Belges sur quatre ont un smartphone rempli d’apps. Voici quelques années que les banques développent des apps dans le but de faciliter les paiements. Vous allez manger avec des amis ? Un des convives paie avec sa carte, les autres le remboursent tout de suite après. En trois ans, le Belge est devenu beaucoup plus mobile en termes de paiement. 45% des gens disposant d’un smartphone estiment qu’un paiement via une app est extrêmement pratique.


Vous avez déjà certainement essayé de faire des achats en ligne et aujourd’hui c’est plus simple que jamais. Si vous payez en ligne avec une carte de banque ou une carte de crédit Beobank, vous recevez un SMS comprenant un code unique qui vous permet de confirmer votre achat. Plus besoin de lecteur de carte ! D’un clic sur un bouton, votre commande est envoyée. Ce n’est donc pas seulement une évolution dans le monde des paiements, mais aussi un réel progrès.


Aujourd’hui, l’accent est clairement mis sur la facilité d’utilisation et cela n’échappe à personne. Avec les nouvelles cartes, vous payez même sans contact ou, comme en Chine, en scannant un code QR. Et comme l’argent liquide semble disparaître inexorablement, il est important de choisir les bonnes cartes de paiement et de crédit.


La nouvelle directive MiFID II - Encore plus de protection pour les investisseurs

publiée le 09 janvier 2018


L’évolution des instruments, des marchés et services financiers a incité le législateur à renforcer certaines règles. Une évolution qui s’articule toujours sur les trois axes prioritaires de la directive MiFID (Markets in Financial Instruments Directive) que sont la transparence, la protection des clients et l’efficience des marchés.


MiFID II : quel impact concret sur les investisseurs ?


La convention de conseil
Lors de votre prochaine visite en agence, vous serez invité à signer une convention de conseil en investissements qui décrit notamment le modèle de conseil de la banque, la gamme de produits pouvant être conseillés ainsi que les services que Beobank s’engage à vous fournir. Dans le cadre des nouvelles exigences réglementaires, nous serons également amenés à collecter quelques informations additionnelles afin de pouvoir affiner votre profil d’investisseur.


Transparence des coûts
La directive MiFID II prévoit une plus grande transparence des coûts liés au service d’investissement. Lors de chaque session de conseil, nous vous remettrons donc un rapport détaillant les coûts et frais liés à chaque opération envisagée et leur effet sur le rendement. Vous recevrez également un relevé annuel détaillant les coûts et frais liés aux instruments financiers que vous détenez auprès de Beobank.


Un rapport personnalisé de nos conseils en investissements
Lors d’un entretien de conseil, MiFID II prévoit la remise d’un document personnalisé expliquant les raisons pour lesquelles le conseil est estimé adapté à la situation du client. Ce rapport (roadmap) qui vous est déjà remis lors de chaque session contient déjà nombre de ces informations. Il sera encore enrichi par la répartition de vos produits de placement par classe de risque.


Beobank continuera par ailleurs à appliquer le principe d’architecture ouverte en vous proposant des produits d’autres institutions financières et en vous fournissant un conseil d’allocation d’actifs sur base de portefeuilles modèles. Dès 2018, nous évaluerons également annuellement l’adéquation des instruments financiers dans lesquels vous avez investi à votre situation. Vous recevrez un relevé annuel et serez invité à évaluer votre profil et la composition de votre portefeuille avec votre conseiller.


Pouvez-vous prêter de l'argent à un ami ou un membre de la famille?

publiée le 21 novembre 2017


Vos (petits-)enfants souhaitent acheter ou construire une maison. Tous les parents y ont déjà pensé. Ou lorsqu’un ami est dans les problèmes et vous demande de lui prêter une petite somme d’argent… Peut-être ne savez-vous pas comment réagir… Nous vous donnons toutes les informations pour savoir quand et comment accepter, parce que, en matière d’argent, mieux vaut ne pas être imprudent.


Papier ou pas de papier ?
Légalement parlant, vous n’êtes pas tenu d’inscrire votre accord sur papier. Toutefois, ce document réduit les risques de discussions et de malentendus. Si un ami vous demande un prêt, il est possible que la banque le lui ait refusé et qu’il ait des difficultés financières. Il est donc important que toutes les parties impliquées aient une discussion en profondeur avant d’échanger argent et signatures. En tant que parent ou partenaire, il peut être difficile de mettre les choses sur papier, mais rappelez-vous qu’il est toujours préférable de prévenir que de guérir. Toute personne ayant un document en bonne et due forme pourra réclamer son argent au moment convenu. Sans accord écrit sur le prêt, vous n’avez rien à dire en tant que créancier : c’est votre parole contre celle de l’autre partie. Si vous ne pouvez rien prouver, vous ne pouvez rien réclamer. Nous vous conseillons donc vivement d’utiliser une version papier d’un accord de prêt à l’amiable : vous pouvez la rédiger vous-même ou demander à votre notaire de le faire.


Par où dois-je commencer ?
Pour les grosses sommes d’argent, il est préférable d’établir un contrat de prêt. Si l’on parle de petits montants, une reconnaissance de dette de la personne ayant besoin de l’argent suffit. Celle-ci doit être signée par le débiteur et être de préférence rédigée à la main. Cela peut être très concis. Par exemple :
Monsieur/Madame… reconnaît devoir la somme de... euros à Monsieur/Madame…
Fait à… le…
A écrire de manière manuscrite : « Bon et approuvé pour la somme de … euros. »
Signature du débiteur


Toute personne prêtant un montant plus important et décidant de rédiger elle-même le contrat de prêt doit savoir que certaines mentions obligatoires sont nécessaires. Il va sans dire que les deux parties doivent être mentionnées (nom, prénom, adresse, lieu de résidence). On doit en outre y retrouver le montant, la durée, le taux d’intérêt, la date de paiement, le numéro de compte du créancier, les garanties éventuelles et les modalités de paiement. Vous produisez le document en double exemplaire, faites parapher chaque page et finissez par signer tous les deux en faisant précéder la signature de ‘lu et approuvé’ de façon manuscrite, un moyen d’identification plus précis qu’une signature.
Enfin, vous opterez de préférence pour un paiement par virement bancaire. C’est dans l’intérêt des deux parties. Le créancier peut ainsi prouver qu’il a bel et bien prêté l’argent, mais le débiteur peut également montrer qu’il effectue correctement ses remboursements. Discutez aussi d’une communication récurrente lors de chacun des virements, par exemple « Prêt du 01/01/2017 entre Patrick Dupont et Charlotte Durant pour un montant de 10.000 euros avec échéance le 01/01/2022 ». Cela permet à chacun de comprendre ses extraits de compte, mais aussi de fournir une preuve supplémentaire du prêt par la combinaison d’un contrat de prêt et de virements avec communication.


Le prêt ‘coup de pouce’
Depuis 2016, le gouvernement wallon encourage les particuliers à prêter de l’argent aux petites et moyennes entreprises wallonnes. Comment ? Sur base du bien nommé ‘prêt coup de pouce’. Vous pouvez ainsi investir de manière sûre et simple dans l’affaire d’un ami ou d’un membre de la famille. En contrepartie, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt et vous avez la garantie que votre argent sera investi dans l’intérêt de l’entreprise visée.
Une bonne option en tant que particulier puisque vous savez où va votre argent, mais aussi parce que vous en tirez un avantage financier. En tant qu’indépendant, il est parfois plus facile de faire appel à des amis ou à de la famille pour obtenir une aide financière. Vous pouvez établir un prêt ‘coup de pouce’ à hauteur de 100.000 euros qui peuvent être répartis sur plusieurs prêteurs.
Un projet semblable est à l’étude en Région de Bruxelles-Capitale.


Trucs et astuces
Il y a bien évidemment certaines choses que vous devez savoir avant de prêter de l’argent. Nous vous en présentons les principales:
• Si vous retirez l’argent de votre compte d’épargne, vous perdez les intérêts. Toutefois, demander des intérêts au débiteur vous oblige à payer un précompte mobilier et donc à l’inscrire dans la déclaration fiscale. Un choix qui doit être examiné avec attention.
• En tant que créancier, si vous n’êtes pas marié sous le régime de la séparation des biens, vous devez faire signer le contrat de prêt par votre époux(se).
• Toute personne voulant obtenir une garantie optimale peut faire enregistrer son contrat au bureau d’enregistrement pour un coût unique de 25 euros. Le contrat sera ainsi établi à date fixe.
• Vous pouvez transformer un prêt à vos enfants en don à n’importe quel moment.
• Vous allez prêter de l’argent à quelqu’un ? Vérifiez si vous ne pouvez pas bénéficier d’un avantage fiscal. Ainsi, si vous prêtez de l’argent à vos enfants pour une rénovation, vous pouvez bénéficier d’une réduction fiscale allant jusqu’à 625 euros par an.


Comment la banque évalue-t-elle votre demande de crédit ?

publiée le 24 octobre 2017


La banque n’a rien à gagner à prêter de l’argent à une personne qui, en toute vraisemblance, ne pourra pas le rembourser. Mais sous quel angle votre demande de crédit et votre situation financière sont-elles analysées ? Jetons un coup d’œil dans les coulisses d’un prêt.


Toute banque qui fournit des crédits est légalement tenue d’effectuer des vérifications préalables sur ses futurs clients. Il est ensuite interdit d’accorder un crédit à toute personne dont la banque est en mesure d’estimer qu’elle ne sera pas en mesure de rembourser le prêt. Toute demande de crédit doit donc faire l’objet d’une enquête, plus spécifiquement concernant les possibilités de remboursement. Un formulaire spécialement conçu à cet effet aide le prêteur à récolter un maximum d’informations afin de répartir votre situation financière en différentes rubriques. Un entretien face à face permettra de finaliser la demande : le prêteur aura ainsi une image globale de votre situation financière.


Les trois rubriques dans lesquelles est répartie votre situation financière sont :
• Vos revenus. Évidemment, vos revenus jouent un rôle-clé dans l’évaluation de votre capacité de remboursement. N’ayez aucune crainte lorsque la banque vous demande de lui remettre une ou plusieurs fiches de salaire. Il est important de mentionner également vos autres sources de revenus comme les allocations familiales, les pensions alimentaires et les revenus de remplacement.
• Vos frais. Le prêteur doit avoir une vue concrète sur toutes vos dépenses mensuelles fixes. Pensez aux remboursements de vos différents crédits, mais aussi les frais du quotidien (alimentation, loyer…).
• Votre situation socio-économique. Il est important de pouvoir prouver que vous êtes dans une situation stable. Raison pour laquelle le prêteur vous posera des questions sur votre situation familiale, la stabilité de votre travail, etc.


Si l’honnêteté est importante lorsque vous postulez pour un emploi, c’est aussi le cas lors d’une demande de crédit. Vous êtes légalement tenu de répondre à toutes les questions pertinentes posées par le prêteur. Il n’y a pas d’intérêt à cacher des obligations de remboursement ou de gonfler vos revenus, car, une fois que le point sera dévoilé, vous serez le dindon d’une mauvaise farce. En effet, si les problèmes de remboursement ne sont pas agréables pour la banque, ils sont encore plus difficiles pour l’emprunteur.


En outre, votre historique de crédit sera passé à la loupe. Pour cela, la banque examinera votre dossier en interne, mais interrogera aussi la Banque centrale pour les crédits aux particuliers, un département de la Banque Nationale de Belgique aussi nommé la Centrale des Crédits. Cette base de données regroupe tous les crédits accordés à des particuliers, du crédit habitation au crédit à la consommation. Les situations dans lesquelles un retard de paiement est constaté sont reprises dans une Centrale des Crédits négatifs. Ces données offrent au prêteur une image précise de vos crédits. La banque est obligée d’examiner votre situation, mais aussi de l’interpréter.


Soyez honnête et transparent lors de votre demande de crédit, car gagner la confiance de sa banque est toujours une bonne chose.


Retirer de l’argent à l’étranger avec votre carte de crédit : ce à quoi il faut faire attention

publiée le 10 octobre 2017


Vous partez bientôt à l’étranger, mais vous n’avez pas envie de partir avec beaucoup de cash ? Pas de problème. Grâce à votre carte de crédit, vous pourrez retirer la devise locale en principe à tous les distributeurs automatiques. Quelques conseils pour vous éviter les mauvaises surprises.


1. Quelle carte utilisez-vous au sein de la zone euro ?
Si vous restez au sein de la zone euro, vous pouvez utiliser, même à l’étranger, votre carte Bancontact/Maestro aux distributeurs automatiques, et ce, gratuitement. Si vous y utilisez votre carte de crédit, des frais de transactions seront appliqués. Mais une carte de crédit peut s’avérer intéressante en certains cas. Le montant retiré avec votre carte de crédit ne vous est pas imputé immédiatement, mais seulement au décompte suivant.


2. Quelle carte utilisez-vous en dehors de la zone euro ?
Quelle que soit la manière utilisée, retirer de l’argent en dehors de la zone euro revient toujours à s’exposer à des frais supplémentaires, tant en Europe qu’en dehors et avec n’importe quelle carte. Vous avez plus d’une carte ? Il est intéressant de comparer les coûts qui y sont liés puisqu’ils sont différents en fonction des émetteurs desdites cartes. Vérifiez les cartes acceptées dans votre pays de destination et utilisez celle qui présente le plus d’avantages.


3. Pesez les avantages du cash
Il est facile de payer avec votre carte de crédit chez les commerçants de votre lieu de vacances. Mais attention : ces transactions en dehors de la zone euro ont également un coût. Vous devrez donc vérifier s’il n’est pas plus avantageux d’utiliser du cash. Vous payerez ainsi de préférence en cash pour une boisson ou une glace tandis que les montants plus importants seront payés à l’aide de votre carte de crédit. Si vous achetez des produits chers durant vos vacances, comme un appareil photo, vous penserez à vérifier si votre carte de crédit vous propose des avantages supplémentaires comme une assurance sur les biens achetés. Un argument de plus lorsque vous pesez le pour et le contre entre paiement en cash et paiement électronique.


4. Estimez vos besoins avec réalisme
Lorsque vous retirez de l’argent avec votre carte de crédit à l’étranger, un coût est calculé en fonction du montant demandé. Il est important de savoir que ces coûts connaissent un minimum et un maximum. Si vous avez besoin de 500 EUR pour votre semaine, il sera plus intéressant de retirer une fois 500 EUR que dix fois 50 EUR. Estimez donc à l’avance du montant dont vous pourriez avoir besoin afin de ne pas devoir retirer trop souvent de petits montants au distributeur automatique.


5. Attention au maxima
Chaque carte de crédit présente une limite, tant au niveau du montant que vous pouvez retirer par jour qu’en termes d’ouverture de crédit maximale. Il ne s’agit en général pas d’un montant important.


L’ouverture de crédit doit être, en certaines circonstances, sujet de préoccupation. Ici, toutes les transactions sont additionnées : l’argent retiré à un distributeur automatique et les paiements effectués avec la carte, mais aussi la garantie laissée au loueur de voitures. Vous pensez que votre ouverture de crédit n’est pas assez importante ? Vous pouvez soit demander à votre banque d’augmenter votre ouverture de crédit (sous réserve d’acceptation), soit vous pouvez verser de l’argent sur le compte de votre carte de crédit avant de partir en vacances.


6. Méfiez-vous des escroqueries
Voter carte a été avalée par le distributeur automatique ou vous n’avez pas reçu d’argent après avoir introduit votre code ? Si aucun message d’erreur n’apparaît à l’écran ou si vous pensez avoir été victime d’une tentative de fraude, appelez immédiatement la police locale et restez à proximité du distributeur. Contactez également directement Card Stop


Comment utiliser ses écochèques ?

publiée le 26 septembre 2017


Vous savez sans doute que vous pouvez les utiliser pour acheter des ampoules économes ou refaire votre jardin. Mais connaissez-vous les choses les plus surprenantes accessibles via des écochèques ? Nous avons sélectionné des possibilités pour chacun et chacune.


• Pour la reine (ou le roi) de la cuisine
Les personnes qui aiment cuisiner avec des produits frais ne devraient pas avoir de problème pour écouler leurs écochèques. Les aliments présentant le label bio européen peuvent intégralement être payés au supermarché avec ces chèques. En outre, vous pouvez aussi acheter casseroles, poêles, fours et autres réfrigérateurs avec vos écochèques. Votre cuisine sera ainsi tendance, verte et ne vous aura pas coûté trop cher.


• Pour les fous de gadgets
Utiliser des écochèques permet de vivre avec son temps : un frigo américain pour son côté pratique, le dernier éclairage en date ou même un téléviseur high-tech sont des exemples de leur utilisation. Unique réserve : la vérification de la consommation énergétique de ces appareils. Vérifiez sur le site Internet de la Commission européenne le label que votre appareil doit présenter. Un conseil : dans certaines chaînes de vente d’électroménagers, vous pouvez utiliser vos écochèques pour la quasi-totalité de l’assortiment. Effectuez une recherche approfondie.


• Pour ceux qui aiment voyager
Vous avez bien lu ! Vous pouvez utiliser vos écochèques pour payer un voyage en train ou en bus dans une agence de voyages. Des solutions optimales pour l’environnement et qui vous permettent de parfaitement profiter du voyage. Vous pouvez également les utiliser pour payer des livres de seconde main. Vous avez encore des écochèques ? Profitez-en pour séjourner dans un hôtel en Belgique ou visiter une attraction touristique portant l’écolabel européen. Et pour celles et ceux qui préfèrent l’action, il est possible de louer un vélo électrique ou un scooter avec des écochèques.


• Pour les mains vertes
Cette catégorie ne surprendra personne. Les possibilités de (re)travailler votre jardin sont infinies. Semer, planter des arbres, utiliser de l’engrais écologique, planter des fleurs et/ou de l’herbe, installer un réservoir d’eau de pluie ou un conteneur à compost… Nous pouvons vous donner des exemples à l’infini. Mais vous pouvez également payer vos meubles de jardin avec des écochèques. Pour cela, cherchez des meubles en bois présentant un label FSC ou PEFC.


• Pour les maniaques
Les personnes qui aiment que les choses soient toujours propres et bien organisées peuvent choisir parmi un gigantesque assortiment de produits de nettoyage. Du produit de vaisselle au détergent universel en passant par les mouchoirs… Avoir de l’ordre dans sa maison, c’est aussi avoir de l’ordre dans sa tête.


• Pour les fans de déco
Mettez une touche finale à votre déco grâce à vos écochèques. Meubles en bois ou de seconde main, peinture avec écolabel européen et même du parquet… Autant d’exemples qui pourront être payés avec des écochèques. Utilisez des spots à LED’s économes et vous rentrerez dans une maison d’autant plus confortable.


• Pour les fashionistas
Pour les amateurs d’élégance, de nombreuses possibilités de dépense des écochèques sont disponibles. On s’intéressera aux produits de soin et de beauté portant l’écolabel européen. Il existe même des chaussures qui le portent aussi. Prenez soin de vos vêtements avec une machine à laver ou un séchoir durables et n’hésitez pas à vous rendre dans un magasin de vêtements de seconde main.


Pour plus d'informations
• Vous trouverez plus d’information sur les écochèques sur le site internet de la Commission européenne : http://ec.europa.eu/ecat/ • Une liste des magasins acceptant vos écochèques est disponible sur le site : http://mkt.sodexobenefits.be/iframe/reseau/eco/index_fr.html


Il n'y a pas d'âge pour investir

publiée le 29 août 2017


Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas d’âge pour investir. Il y a juste un investissement différent. Pas besoin d’attendre d’être bien installé dans son activité ou son logement pour pouvoir envisager de prendre des risques, qu’ils soient faibles, modérés ou plus élevés. Et ce n’est pas parce que vous êtes à la retraite que vous ne pouvez pas commencer.


Investir pour augmenter son niveau de vie
Le compte épargne et l’immobilier n’offrent pas assez de rendement à vos yeux ? Vous souhaitez profiter de vos investissements et êtes même prêt à prendre des risques. Combiner des fonds d’actions à haut potentiel mais plus risqués avec quelques investissements à taux fixe peut vous aider à augmenter le potentiel de rendement.


Investir pour sa future pension
Il n’y a pas d’âge pour investir, il n’y a surtout pas d’âge pour commencer à penser à sa pension. A cause de l’inflation, laisser dormir votre argent sur vos comptes risque de diminuer votre pouvoir d’achat sur le long terme. Investir tous vos deniers n’est pas nécessaire, vous pouvez déjà commencer par de petites sommes et vous réserver un petit bas de laine que vous pourrez envisager d’injecter plus tard. Comme dans des fonds ayant une vision à long terme pour limiter la volatilité des marchés par exemple.


Investir pour profiter de sa retraite
L’heure de la retraite, bien méritée, a sonné ! Conséquente ou pas, vous pourriez être tenté(e) de la compléter par un petit extra, savamment placé dans des fonds. Il serait mal avisé de tout dilapider sur un coup de tête trop risqué. Une bonne diversification de votre portefeuille pour contribuer à réduire les risques encourus. Et avec ce petit extra, vous pourrez en utiliser une partie pour vos enfants et futurs petits-enfants, si vous le désirez.


Investir pour sa famille
Aider ses enfants et petits-enfants financièrement et leur offrir un bon départ dans la vie, c’est très noble. Malheureusement, leur ouvrir un compte épargne à leur naissance offre actuellement une perspective de rendement extrêmement limitée. Si vous voulez investir pour eux, il est préférable de démarrer au plus tôt car ce sont dans des investissements à moyen et long terme que vous pourrez placer une partie de votre argent pour maximiser le potentiel de rendement. Votre descendance s’en souviendra pendant longtemps.


Votre argent mérite aussi une vision d'avenir

publiée le 11 juillet 2017


Les modes de vie et de consommation ont évolué. Modifier drastiquement ses habitudes, c’est prendre des risques. Des risques nécessaires pour changer les mentalités. Pour votre patrimoine aussi !


On ne consomme plus aujourd’hui comme le faisaient nos parents et grands-parents. Face aux crises environnementales, écologiques et même économiques, une partie de la population a pris le risque de changer ses habitudes de consommation. On pense au bio mais aussi à la proximité. Les circuits courts sont privilégies. On investit aussi dans le durable et l’écologie avec les maisons passives, les voitures électriques, le zéro émission. Et aussi dans les gestes de tous les jours, du tri au compost en passant par le petit potager dans son jardin.


Le changement et l’évolution
Rome ne s’est pas faite en un jour. Les mentalités n’ont pas évolué en quelques mois. Elles ont changé parce que certains ont d’abord pris des risques. Parce que nous avons pensé au futur, à l’avenir. Parce que nous avons vu plus loin. Le bio, le photovoltaïque, les maisons passives, la voiture électrique… Elles sont le résultat d’une prise de risque pour ne pas rester dans l’immobilisme. Que se serait-il passé s si nous étions restés peu enclins au changement ? L’attentisme et le conservatisme n’ont jamais fait changer le monde. C’est grâce aux risques et aux idées que l’on pourra un jour nettoyer les océans, consommer moins d’eau et diminuer drastiquement les émissions de CO².


Et votre patrimoine ?
Nous avons évolué et pensé « plus loin » en évoquant le futur, le nôtre mais aussi celui de nos enfants et petits-enfants, qu’ils soient déjà nés ou pas d’ailleurs. Alors pourquoi ne pas voir autrement dans d’autres domaines également ? Comme avec notre patrimoine, par exemple. Pourquoi est-on autant immobile avec notre argent quand on a tellement fait évoluer nos modes de vie et de consommation ? Au lieu de le laisser dormir, gérer son patrimoine avec une vue à long terme et le sortir d’une certaine léthargie pour le faire fructifier, c’est investir dans des projets durables ou simplement envisager l’avenir avec des perspectives à plus long terme.


Oserez-vous investir sans poser les bonnes questions ?

publiée le 26 juin 2017


Investir est une solution pour faire fructifier son épargne mais il est important de vous poser les bonnes questions avant de vous lancer.


1. Quels sont vos objectifs ?
La première chose à faire est de déterminer le(s) objectif(s) que vous souhaitez atteindre et leur échéance. Investissez-vous pour votre retraite, pour augmenter votre niveau de vie ou pour réaliser le projet de vos rêves ? Répondre à ces simples questions permettra à votre conseiller de mieux cerner vos attentes et besoins pour entamer une relation de confiance avec vous.


2. Quel montant êtes-vous prêt à investir ?
Etant donné qu’investir implique des risques, il est également recommandé de constituer une épargne de réserve : de quel montant avez-vous besoin pour pouvoir faire face à un coup dur ? Vous devez également déterminer la partie de votre patrimoine que vous souhaitez protéger. Ce qui reste après ce décompte pourra être dédié aux investissements.

Mieux vaut le savoir, aujourd’hui, on peut estimer que les non investisseurs prennent également une forme de risque par rapport à leur capital. L’inflation s’élève à quasi 3% ce qui au regard du rendement des comptes épargne (0.11%) constitue un risque d’érosion du capital important.


3. Quel niveau de risque êtes-vous prêt à prendre ?
En fonction de leur nature, les investissements comportent tous une certaine part de risque. Avec des placements à terme, des bons d’état, l’investissement sera généralement moins risqué mais le rendement attendu sera plus faible. Les actions individuelles comportent quant à elles plus de risque pour le capital de départ, mais peuvent à terme engendrer plus de rendement. Pour mieux maîtriser le risque, privilégier les fonds aux actions individuelles peut être une option car ils présentent déjà une certaine diversification. Il existe par ailleurs des fonds qui présentent des stratégies d’investissement plus défensives ou plus offensives.

Une orientation intéressante est également d’étaler vos investissements dans le temps. En étalant les investissements, vous évitez par exemple d’investir tout votre capital au moment où les cours sont les plus élevés.

Avant toute chose, dressez votre profil de risque avec votre conseiller. Pour le montant que vous souhaitez investir, vous devrez donc évaluer le niveau de risque que vous êtes prêts à courir. Votre profil est-il plutôt défensif, équilibré ou spéculatif ?


4. Comprenez-vous les produits dans lesquels vous souhaitez investir ?
Investir n’est pas un acte banal car vous investissez une partie de l’épargne que vous avez peut-être mis des années à constituer. Il est donc important que vous compreniez les produits dans lesquels vous souhaitez placer vos économies. Les concepts suivants sont-ils clairs pour vous : la structure ou le mécanisme du produit, les risques ainsi que les frais qui y sont liés ? Votre conseiller vous expliquera en détail tous ces concepts pour les produits qu’il vous recommandera. Si nécessaire, n’hésitez pas à demander plus d'infos.


5. A quelle fréquence devez-vous suivre vos investissements ?
Investir est un acte sur le long terme. Pas besoin donc d’aller vérifier la valeur en ligne de votre portefeuille tout le temps pour voir si vous avez gagné de l’argent. Mais il est utile d’analyser son portefeuille de manière régulière pour pouvoir, si nécessaire, l’adapter de manière judicieuse en fonction de votre profil, de vos objectifs ou de l’actualité financière. Une revue annuelle de votre portefeuille est un minimum.


Comment payer son billet d'avion moins cher ?

publiée le 30 mai 2017


Ce city-trip à Rome et ce billet pour le Pérou vous font de l’œil depuis un bon moment. Malheureusement, les prix varient continuellement et ont même tendance à augmenter. A quel moment devez-vous réserver votre billet d’avion ? Nous vous disons tout.


Connaître le bon prix
Avant de savoir si vous faites une bonne affaire, il faut connaître le prix idéal pour ce voyage. Vous trouvez un Bruxelles-New York à 450 euros, est-ce un bon prix ? Le site algofly vient à votre rescousse en compilant les statistiques de prix en fonction des mois. Et vous verrez qu’un Bruxelles-NY n’est pas si exceptionnel à 450 euros. Vous êtes prêt à modifier votre ville de départ ? Regardez également les prix depuis Amsterdam ou Paris. Deux petites heures de train pour épargner 150 euros, cela en vaut la chandelle.


Soyez flexibles
Vous ne pouvez partir que du 15 juillet au 31 juillet ? Nous vous prévenons, cela risque d’être un peu compliqué. L’idéal pour diminuer le prix est de pouvoir partir selon l’offre. Un départ en milieu de semaine est sûrement plus avantageux que de partir du samedi au samedi. Si vous le pouvez, évitez également les périodes de vacances scolaires.


Réservez votre billet le plus tôt possible
Nous y sommes, quand réserver ? Cela dépend de plusieurs facteurs. Si vous souhaitez partir vers une destination prisée durant l’été, mieux vaut réserver six mois à l’avance. Les billets seront ainsi 5 à 6% moins chers en moyenne. Prenez donc de l’avance sur ceux qui reviennent du ski et qui pensent d’abord à ce qu’ils vont faire durant les deux semaines de Pâques. Vous partez en city-trip ? Des études ont montré qu’il est judicieux de réserver entre 50 et 70 jours avant votre départ. Mais ici aussi, la destination joue un rôle. Partir à Bratislava en novembre sera moins cher que s’envoler pour Rome en plein mois de mai.


Quel jour réserver ? Et à quelle heure ?
Le nœud du problème. Vous trouverez des articles expliquant qu’il faut réserver le mardi à quatre heures du matin (courage !), d’autres qu’il est plus judicieux de réserver le dimanche à 15h. Tout dépend ici aussi de la destination. Est-ce une destination prisée ou non ? Un long-courrier ? Même en réservant à 4h du matin un mercredi, il n’y a pas d’énorme différence de prix. Notre expérience nous dit que l’idéal et le plus important est d’effectuer une veille quotidienne des prix, à plusieurs moments de la journée et d’être prêt à saisir une occasion immanquable et réserver directement. Ne tergiversez pas.


Payez plutôt par carte de credit
« N’utilise pas ta Visa, ça coûte plus cher ». Un mauvais procès est régulièrement fait aux paiements en ligne par cartes de crédit. Pourtant, celles-ci offrent de nombreux avantages et réductions. Selon la carte de crédit, vous pouvez ainsi bénéficier d’assurances voyage et bagage ainsi que d’une assistance internationale. Cela peut contribuer à réduire la note finale.


Quelques astuces supplémentaires
Vous avez peur de l’IP Tracking ? Cette « technique », qui fait augmenter le prix chaque fois que vous le vérifiez, fait suer nombre d’internautes. Que vous y croyiez ou pas, vous pouvez la contourner en utilisant une fenêtre de navigation privée de Google Chrome (CTRL+shift+N), un autre réseau WiFi ou en commandant votre billet via un autre appareil. Guettez également les promos des compagnies aériennes et des voyagistes et inscrivez-vous à leur newsletter. Certaines lignes proposent ainsi des réductions uniquement par e-mail, ne les ratez pas !


Bonne recherche… et bon voyage surtout !


Instabilité des bourses : l'investisseur en cause ?

publiée le 16 mai 2017


Nos cerveaux ne sont pas bien équipés pour répondre efficacement à la volatilité des marchés ; il se pourrait même qu’ils la causent. En effet, la théorie classique, voulant que les cours reflètent la valeur fondamentale des titres, peine à expliquer les évolutions extrêmes des bourses mondiales. Les marchés boursiers réagissent de façon démesurée aux perturbations économiques. Est-ce de notre faute ?


Entre euphorie et sinistrose


Les bourses ont tendance à amplifier les phénomènes économiques. En période favorable, les investisseurs se montrent davantage confiants. Ils ignorent les risques qu’ils prennent, tablant sur une croissance éternelle : c’est l’euphorie. Un phénomène qu’on a clairement pu observer avec les valeurs technologiques à la fin des années 90 ou l’immobilier américain au début de ce siècle.
Régulièrement, l’aversion au risque pousse les investisseurs à réagir avec excès à toute menace. Le principal indice américain, le S & P 500, a ainsi connu une correction (recul d’au moins 10 %) tous les 18 mois en moyenne au cours des 50 dernières années. Alors que l’économie, par contre, connaît des cycles beaucoup plus longs de l’ordre de 8 à 10 ans entre chaque crise/récession.
Lorsque la conjoncture se détériore de manière effective, les marchés basculent dans la sinistrose. Entre octobre 2007 et mars 2009, par exemple, les principaux indices boursiers ont ainsi perdu plus de la moitié de leur valeur en raison de la Grande Récession. En comparaison, le PIB (Produit Intérieur Brut) des économies occidentales ne s’est contracté que de 3,4 % en 2009 alors que les pays émergents ont gardé la même croissance. La chute est traditionnellement assez rapide en raison de l’aversion au risque et de la propension des investisseurs à agréger leurs pertes - et dissocier leurs gains. En étalant leurs bénéfices, leur cerveau en retire le maximum de plaisir, tandis qu’en regroupant leurs pertes, elles leur apparaissent moins douloureuses. Lorsque les Bourses baissent, cela crée toutefois un afflux déstabilisant d’ordres de vente, augmentant l’ampleur de la chute. À noter que ce comportement des investisseurs découle de la théorie de comptabilité mentale mise en évidence par l’économiste Richard Thaler. Cette segmentation mentale implique également que l’on dépense différemment de l’argent "bonus" (loterie, cadeau…) et des revenus normaux (salaire…).
Ou que l’on investit différemment deux portefeuilles de placement catégorisés mentalement de spéculatif et de sûr.


Les marchés disjonctent


L’ampleur du plongeon dépasse souvent toute considération économique en raison de l’effet moutonnier. Plus les cours s’enfoncent, plus les investisseurs vendent. Robert Shiller, un économiste très influent sur les marchés, avait ainsi réalisé une vaste enquête auprès des investisseurs après le plongeon du 19 octobre 1987 qui avait vu Wall Street perdre plus de 20 % en une seule séance.
L’étude a notamment mis en évidence qu’aucune information n’a généré le courant de ventes. Il apparaît plutôt que la principale explication réside dans le repli des trois séances précédentes intervenues dans un climat tendu sur les marchés en raison de la hausse des taux.
Le Lundi noir, la baisse s’est accélérée, créant un véritable mouvement de panique. A la suite de ce krach, les bourses ont adopté des coupe-circuits permettant de suspendre les cotations en cas d’évolution trop importante.


Tentez de booster votre épargne

publiée le 02 mai 2017


Si on constate pour la première fois depuis 2008 une légère baisse des montants présents sur les carnets de dépôt ces deux derniers mois (-265 millions), l’épargne reste incontestablement le placement favori des Belges. Un produit qui a pourtant perdu de son attrait avec la chute des taux. Les épargnants belges acceptent ainsi de perdre chaque année des milliards en termes de pouvoir d'achat, les taux actuels étant loin de couvrir l'inflation.


Résistance au changement
Le biais de statu quo explique largement pourquoi la grande majorité des Belges se contentent des produits d'épargne classiques. Notre cerveau a tendance à percevoir tout changement comme apportant plus de risques et d'inconvénients que d'avantages. Les Professeurs William Samuelson et Richard Zeckhauser ont mis en évidence les nombreuses implications de cette résistance au changement, allant de la politique (théorie de la justification du système) à nos choix de consommation. Au niveau financier, ils ont également épinglé qu'une personne ayant reçu un héritage était influencée dans ses décisions financières par la composition initiale de son héritage. Concrètement, l'héritier préfère laisser son portefeuille tel quel plutôt que l'adapter à son profil et à sa situation. Dans le cas d'un héritage, l'obstacle psychologique du statu quo peut également être renforcé par l'aspect affectif.


La peur des taux bas
La chute des taux à des niveaux historiquement bas (voire négatifs) et les mesures exceptionnelles des banques centrales ont entretenu les craintes des épargnants et aiguisé leur aversion aux risques. Et contre toute logique, ce contexte les a amenés à se rabattre sur les livrets d'épargne et non à s'en détourner. La conjoncture mitigée a maintenu les épargnants dans le doute au travers du biais de confirmation. Celui-ci consiste à se focaliser sur les informations confirmant son propre jugement, biaisant ainsi les conclusions de son raisonnement.


Augmenter son rendement, pas les risques
Pour sortir de cette spirale de la peur, l'épargnant doit commencer par structurer son patrimoine. Dans le contexte actuel, un compte d'épargne doit ainsi récupérer son rôle de réserve d'appoint, recueillant l'équivalent d'au moins 3 mois de salaire. Un montant qui demeure ainsi inférieur à la garantie des dépôts de 100 000 euros par personne. Votre conseiller en placements pourra évidemment vous aider à vous y retrouver et à élargir progressivement vos horizons. Cela peut passer par un plan d'investissement, n'engageant qu'un placement périodique limité pour appréhender les marchés. Concrètement, vous optez pour des fonds de placement répondant à votre profil d'investisseur et y investissez chaque mois (ou autre périodicité) un montant prédéterminé. Cette solution permet ainsi de maîtriser les biais cognitifs et émotionnels liés aux investissements.


Investissements : 2008, crise émotionnelle?

publiée le 18 avril 2017


Près de 9 ans après, le souvenir de la crise financière de 2008 berne toujours une frange des investisseurs. Voici retracé le fil de cette crise sous l'angle des biais cognitifs et émotionnels.


Quand tout bascule
Dans une étude1, le Professeur Robert Grosse explique que la crise de 2008 puise ses origines dans un excès de confiance. Les investisseurs et ménages ont continué à acheter de l'immobilier résidentiel aux États-Unis alors que les prix avaient déjà plus que doublé en une décennie. Le sentiment d'euphorie qui régnait sur les marchés a également assuré le succès des titres adossés à des crédits hypothécaires (CDO, ou les fameuses " collateralised debt obligations ") malgré leur relative opacité.


« La crise de 2008 puise ses origines dans un excès de confiance et influence toujours certains investisseurs. »


Les premières tensions n'ont pas éveillé la méfiance en raison notamment de l'effet d'ancrage. Les investisseurs se raccrochent à leur première impression. Jusqu'au " moment de (Hyman) Minsky ", quand l'excès de pessimisme remplace l'optimisme aveugle.


Comportement moutonnier
Ce renversement est une manifestation du comportement moutonnier. Qu'il s'agisse de mimétisme intentionnel, c'est-à-dire quand un individu copie volontairement le comportement d'un autre (par exemple, un gourou), ou de mimétisme fallacieux, des investisseurs adoptent la même réaction à une information. La seconde option étant particulièrement marquée quand les titres de la presse égrènent les mauvaises nouvelles.
Ce sentiment de panique aiguise l'aversion au risque des investisseurs mais également de l'ensemble des intervenants économiques. Christian Jourquin, ex-Directeur général de Solvay, confessa ainsi en 2009 que ses clients ne passaient plus commande qu'au jour le jour à la fin de l'année 2008. En conséquence, le groupe chimique limitait à son tour les engagements. Un cercle vicieux qui eut pour effet d'aggraver la crise.


Une crise rémanente sauf si...
Neuf ans plus tard, les conséquences sont toujours bien visibles, surtout dans le comportement des investisseurs. Daniel Kahneman, un des pères fondateurs de la finance comportementale, avait mis en évidence cette propension à surpondérer les risques liés aux événements négatifs de faible probabilité.
Selon une étude d'UBS, la génération Y (personnes nées entre le début des années 80 et le milieu des années 90) détient ainsi deux fois plus de cash (livrets, etc.) et deux fois moins d'actions que les générations précédentes. Un choix justifié par les deux krachs de 2001-2003 et 2008-2009. C'est toutefois omettre que les Bourses américaines et européennes3 ont livré un rendement positif au cours de 16 des 20 dernières années.
En temps de crise, l'investisseur a donc intuitivement tendance à subir la chute tout en fuyant le redressement. Pour éviter ces erreurs et contrôler ses émotions, il doit se fixer des règles et rationnaliser son processus d'investissement (avec l'aide d'un conseiller professionnel).


La bourse n'est pas un casino

publiée le 28 mars 2017


Investir en Bourse, c'est comme jouer au casino". L'adage est régulièrement invoqué pour ne pas se lancer sur le marché boursier, même lorsque les produits d'épargne ne rapportent quasiment plus rien. Il recèle sans doute une part de vérité pour celui qui spécule à court terme en dessinant des chandeliers ou des courbes de Fibonacci sur les graphiques des cours. À plus long terme, la Bourse n'est toutefois nullement comparable au casino ou tout autre jeu de hasard à somme nulle. Le gagnant n'empoche pas l'argent du perdant mais tous les investisseurs profitent du développement de l'économie et des cours.


Rebond immédiat
Si l'épargnant lambda craint la Bourse, c'est avant tout en raison des importants soubresauts qui la secouent régulièrement. Cette volatilité tient toutefois davantage à la psychologie des investisseurs, basculant entre euphorie et sinistrose, qu'à la tenue réelle de l'économie et des entreprises.
Signe de cette volatilité, les périodes les plus sombres sont souvent suivies de hausses impressionnantes. Le terrible krach d'octobre 1987 à Wall Street a ainsi été suivi du plus long et plus puissant marché haussier de son histoire. Bis repetita après la crise de 2008-2009, l'indice Dow Jones, un des plus anciens indices boursiers créé en 1896, connaît sa deuxième plus longue hausse ininterrompue.


Entre cours et valeur
Ces montagnes russes peuvent évidemment laisser penser à un jeu dangereux. Mais en Bourse, l'acheteur n'a pas raison au détriment du vendeur, ni vice versa. Chaque intervenant a en effet ses propres motivations. Un pensionné aura ainsi atteint son objectif en vendant un titre pour disposer d'un complément à sa retraite, même si l'action continue de grimper. A contrario, l'acheteur n'a pas tout perdu si le cours de son action est emporté par une chute boursière. Sur le long terme, son portefeuille a en effet toutes les chances d'afficher quand même de beaux résultats.
Cette hausse perpétuelle s'explique par l'essence même de la Bourse. Acheter une action revient à vendre du temps, à confier son argent à une société pour qu'elle l'utilise pour générer des bénéfices. Ces profits représentent le rendement structurel, qu'ils soient reversés aux actionnaires sous forme de dividendes ou conservés au sein de l'entreprise. Dans le second cas, ils renchérissent la valeur fondamentale de la société et donc de l'action. "Le prix (ndlr : cours d'achat) est ce que vous payez ; la valeur est ce que vous obtenez" remarque ainsi le célèbre investisseur Warren Buffett. Dans les faits, le prix tend à connaître d'importantes oscillations autour de la valeur.


Un bon plan
Les risques d'un placement boursier peuvent donc être maîtrisés à la condition d'éviter le comportement du spéculateur qui concentre ses placements et/ou mise sur le court terme. En 1949, Benjamin Graham3, économiste et investisseur à succès, écrivait déjà: "le principal problème de l'investisseur -et même son pire ennemi - est probablement lui-même". Grâce aux plans d'investissement automatiques, il existe un moyen d'investir en évitant les mauvais conseils de ses biais cognitifs et émotionnels. Concrètement, vous décidez du montant à investir, de la périodicité (mensuelle,...) et du (ou des) fonds de placement correspondant à votre profil, ce qui vous permet d'obtenir une large diversification même avec un placement limité. Vous profitez ainsi de la volatilité des marchés puisque le montant placé permet d'acheter davantage de parts quand les cours chutent.


Comment booster votre pension?

publiée le 07 mars 2017


Mais tout d’abord, comment connaître le montant de votre pension ? Rendez-vous sur le site interactif de l’Office national des Pensions (ONP) pour accéder à votre dossier et obtenir une simulation de votre future pension. De plus, si vous êtes salarié, vous recevrez automatiquement une estimation de l’ONP à 55 ans. Si vous êtes fonctionnaire, ce sera à 57 ans et si vous êtes indépendant, vous pouvez vous adresser à l’Inasti 5 ans avant l’ouverture de votre droit à la pension. Une fois le montant de votre future pension légale à peu près connu – il peut encore évoluer en fonction de vos dernières années de carrière –, vous aurez une idée du montant nécessaire pour combler le fossé chaque mois afin de pouvoir maintenir votre niveau de vie. Voire de l’améliorer.


Optez pour des systèmes de pension complémentaire avec avantage fiscal. Différents systèmes ont été mis en place par les gouvernements successifs pour encourager fiscalement l’épargne investie dans les pensions complémentaires (2e et 3e piliers). Il y a l’assurance-groupe dont les primes peuvent être prises en charge en tout ou en partie par votre employeur et ses « équivalents » pour les indépendants, l’engagement individuel de pension (EIP) et la pension libre complémentaire pour indépendant (PLCI). Il y a aussi, bien sûr, la très populaire épargne-pension qui vous permet d’investir chaque année un montant plafonné (940 € en 2016) dont vous récupérez 30% en avantage fiscal (soit 282 €).


Investissez dans la brique. Les emprunts hypothécaires aussi vous donnent droit à des réductions d’impôts qui vous permettent d’alléger la charge d’intérêt. De plus, les taux hypothécaires étant actuellement très bas, le coût du crédit est avantageux. Si vous êtes encore relativement jeune, acheter votre propre maison n’a jamais été aussi abordable et c’est une façon rentable d’épargner puisque votre patrimoine augmentera au fur et à mesure du remboursement du capital emprunté. Sans compter que votre bien immobilier devrait acquérir de la valeur avec le temps. Si vous êtes déjà propriétaire, songez à investir dans un immeuble de rapport : vous pourriez être doublement gagnant puisqu’en plus, les loyers que vous percevrez couvriront en plus ou moins grande partie vos remboursements mensuels.


Investissez progressivement et régulièrement. S’il vous reste de quoi mettre encore un peu d’argent de côté chaque mois, optez pour un plan d’investissement périodique qui vous permet d’investir chaque mois dans un ou plusieurs produits d’investissement de votre choix. Même si cet investissement ne donne pas droit à un avantage fiscal, il permet au fil du temps de vous constituer un joli capital. Il existe de nombreux produits et formules d’investissement pour chaque type d’investisseur (d’averse au risque à dynamique). Et n’oubliez pas : plus tôt vous commencez à investir, plus le capital que vous aurez constitué à l’âge de la pension devrait être élevé.


Voyager pas cher = bien préparer le voyage

publiée le 21 février 2017


Tu peux voyager hors périodes scolaires ? C’est l’idéal car il y aura toujours moins de monde et moins de file à faire. Les prix de ton auberge ou de ton camping diminuent un petit peu aussi. Et avec nos conseils, tu pourras encore réduire ton budget voyage…


Voyager pas cher = bien préparer le voyage
1. D’abord préparer, puis réserver. Utilise des comparateurs intéressants comme Rome2Rio par exemple.
2. Devoir reporter son voyage est une mauvaise blague qui coûte cher. Pense donc à temps aux choses indispensables avant le départ comme ton passeport, tes vaccins,…
3. Sais-tu qu’il existe des cartes de crédit avantageuses pour les étudiants ?


¿Cuánto cuesta?
4. Un euro vaut bien plus dans certains pays que dans d’autres. Dans un post précédent, nous avions classé les pays les moins chers d’Europe. Ranker l’a fait pour le reste du monde.
5. Tu peux aussi être « extrême » : pourquoi ne pas tenter le stayvacation ? Redécouvre ta propre ville et ton quartier. Envoie-nous une carte de Balconie ou de Jardincity.


Prendre l’avion et le train à petit budget
6. Tu prends l’avion ? Sur Roundtheworldflights, découvre comment et quand réserver les billets les plus avantageux.
7. Traverser l’Europe en train ? Les Pass Interrail sont un classique, et à juste titre.
8. L’auto-stop est un peu plus aventureux. On lève le pouce pour Hitchwiki et Eurostop. Et comme toujours : sois prudent !


Hôtels bon marché
9. Dormir chez l’habitant ne coûte pas grand-chose. Le système Casa-Particular cubain a été une inspiration pour d’autres. Pense à Couchsurfing.com par exemple.
10. Plutôt seul ? Les auberges de jeunesse ne manquent pas dans le monde. Si tu préfères quelque chose de plus chic, tu peux aussi suivre les astuces de Bart.


WiFi gratuit !
11. Tu es sur place et tu veux surfer sans frais de roaming ? Voici 10 astuces pour obtenir du WiFi gratuit.


Entrée gratuite
12. Pour la plupart des attractions et lieux à visiter, il n’y a pas besoin de payer. Il y a assez de jolis endroits (cachés ou pas) hors des sentiers battus. Sur Pinterest, tu trouveras pas mal de listes selon les destinations. Il suffit d’effectuer une recherche sur 10 free things to do.


Les experts racontent…
13. Last but not least: va fouiner sur d’autres sites de voyages et surfe sur les meilleurs blogs de voyageurs.


4 changements positifs pour les indépendants en 2017

publiée le 07 février 2017


Bonne nouvelle, l’année 2017 sera enfin positive pour les indépendants. Versements d’impôts, cotisations sociales, et bien plus encore ! Voici 4 changements importants auxquels il va falloir être attentif cette année. Prenez-en bonne note.


1. Les cotisations sociales passent de 21.5% à 21%
A partir du 1er janvier 2017, les cotisations sociales sur le revenu imposable des indépendants passent de 21.5% à 21%, une baisse qui se poursuivra en 2018, puisque que les cotisations sociales passeront à 20.5%. Cette mesure a été prise pour soutenir le pouvoir d’achat des indépendants.


2. Majoration doublée pour les indépendants et sociétés qui n’effectuent pas de versements anticipés
A partir de 2017 la majoration d’impôt que vous évitez si vous effectuez des versements anticipés s’élèvera à 2.25%* (au lieu de 1.125%). Mais bonne nouvelle tout de même, les taux de bonification pour les indépendants sont également doublés. Plus tôt vous effectuez des versements vers le fisc, meilleur est le taux de bonification. Un contribuable averti en vaut deux.

Trimestre 1 = 10 avril
1.50% (Taux bonification 2016) — 3.00% (Taux bonification 2017)
Trimestre 2 = 10 juillet
1.25% (Taux bonification 2016) — 2.50% (Taux bonification 2017)
Trimestre 3 = 10 octobre
1.00% (Taux bonification 2016) — 2.00% (Taux bonification 2017)
Trimestre 4 = 20 décembre
0.75% (Taux bonification 2016) — 1.50% (Taux bonification 2017)


3. Moins de cotisations sociales pour les PME qui embauchent jusque 6 travailleurs
Vous êtes dirigeant de PME et songez à engager en 2017 ? Ceci pourrait vous intéresser.
Dans le cadre du tax shift, le gouvernement étend les réductions de cotisations sociales du 3ème au 6ème travailleur de 9 à 13 trimestres. Pour le premier travailleur, plus aucune cotisation n’est due, sans limite dans le temps. Une bonne nouvelle pour les entrepreneurs.


4. Des meilleures perspectives de pensions pour les indépendants en personne physique
Vous êtes en personne physique ? Vous devriez bénéficier prochainement d’une option supplémentaire pour préparer votre pension de manière fiscalement intéressante. Similaire à l’engagement individuel de pension (EIP) destiné aux personnes morales, la Convention de Pension pour Travailleurs Indépendants devrait vous permettre de vous constituer un capital pension selon les mêmes principes : montants supérieurs à la PCLI, primes déductibles… Ce projet devrait être officialisé en 2017.


La voiture autonome est presque là...

publiée le 24 janvier 2017


Tous les experts sont unanimes : dans un proche avenir, nos voitures seront autonomes et vous n’aurez plus besoin de conduire. Combien de temps faudra-t-il avant que ces véhicules soient disponibles ? Quels sont les systèmes qui existent déjà ? Et combien coûtent-ils ? Imaginez un instant : vous montez dans votre voiture, vous introduisez la destination dans le GPS et votre voiture vous conduit à destination de manière totalement autonome. Rouler, dépasser, s’arrêter aux feux rouges, se garer… tout se passe automatiquement. Sur la route, vous avez donc le temps de travailler un peu, de lire le journal ou de faire une petite sieste. Vous arrivez à votre destination un peu plus tard, parfaitement informé des dernières nouvelles (ou totalement reposé). Science-fiction ? Pas du tout ! Si les estimations varient concernant le temps qu’il faudra avant que cela ne devienne réalité, la plupart des experts s’attendent à ce que ce scénario se concrétise dans 10 à 15 ans tout au plus. En effet, quelques obstacles techniques et juridiques doivent encore être éliminés avant que les voitures complètement autonomes ne fassent leur apparition sur nos routes.


Pilote automatique
En attendant, de très nombreux constructeurs automobiles travaillent déjà sur des systèmes qui se rapprochent de plus en plus du concept de la voiture autonome. Surtout dans le segment supérieur, les modèles sont déjà équipés d’une batterie de caméras, capteurs et systèmes de radar qui leur permettent de prendre des décisions autonomes dans certaines circonstances, sans que le conducteur ne doive faire quoi que ce soit.
Le plus avancé à cet égard est probablement le constructeur américain Tesla, avec son système de pilote automatique. Celui-ci maintient lui-même la voiture sur la bonne voie et adapte la vitesse au trafic. En outre, il est également capable de changer lui-même de voie, sur actionnement du clignotant. On notera toutefois que, pour des raisons juridiques, le conducteur doit garder les mains sur le volant, sans quoi le système s’éteint de lui-même.


Système de radar
En général, ce type de technologie est tout d’abord proposé par les fabricants sur les modèles haut de gamme, puis étendu aux voitures un peu moins coûteuses. Le régulateur de vitesse adaptatif est l’un des systèmes qu’on retrouve d’ores et déjà sur des voitures de classe moyenne et compactes. Ici, le régulateur de vitesse est combiné avec un système de radar : si vous vous rapprochez trop du véhicule qui vous précède, il ralentira automatiquement votre voiture et gardera ses distances. Pour certaines marques, tout cela est déjà tellement sophistiqué que la voiture peut rouler de manière autonome dans un embouteillage. Lorsque les véhicules qui vous précèdent ralentissent, votre voiture ralentit elle aussi, et même jusqu’à l’arrêt. Et lorsqu’ils accélèrent à nouveau, votre voiture accélère elle aussi. Mais jusqu’à présent, ce système ne fonctionne que sur l’autoroute. Sur les routes ordinaires, il y a en effet trop de paramètres inattendus (circulation en sens inverse, feux rouges, intersections, etc.) auxquels les ordinateurs de bord ne sont pas encore en mesure de réagir.


Prix progressifs
Vous souhaitez ce type d’équipement pour votre prochaine voiture ? Sachez d’ores et déjà que le prix de ces systèmes est progressif : plus ils offrent de possibilités, plus ils sont chers. Le pilote automatique Tesla, par exemple, est une option qui revient à 2800 euros. Le régulateur de vitesse adaptatif « ordinaire » est généralement disponible pour moins de 1000 euros, sur les petites voitures également. Le système qui roule de manière autonome dans les embouteillages coûte plus cher, bien qu’il soit souvent proposé dans un pack offrant d’autres fonctions de sécurité, telles que l’assistance angle mort ou les systèmes d’assistance au maintien sur la voie.


7 astuces pour économiser sur votre facture d’énergie durant l’hiver

publiée le 10 janvier 2017


Les hivers rugueux peuvent augmenter votre facture mensuelle jusqu’à 100 euros. Comment limiter ces coûts ? Les 7 astuces ci-dessous vous permettront d’épargner pas mal d’euros. Et elles paraissent tellement logiques que vous vous demanderez pourquoi vous n’y avez pas pensé avant.


1. Bouchez les trous
Evitez les déperditions thermiques au maximum. Tous les trous et ouvertures de votre habitation laissent entrer l’air froid (et s’échapper l’air chaud).Ces espaces se trouvent la plupart du temps aux portes et fenêtres. – pensez donc à les boucher avec un isolant. Un bas de porte empêche le froid de se glisser par-dessous vos portes.

2. Mangez de la soupe
La plupart des systèmes de chauffage fournissent de la chaleur, mais assèchent l’air ambiant. Ce n’est pas idéal : l’air sec conduit moins bien la chaleur que l’air humide. Comment y remédier ? Pensez à faire de la soupe, si possible en grande quantité. La soupe offre un triple avantage : en plus de vous réchauffer en la mangeant, elle humidifie l’air et les ingrédients ne sont en général pas très coûteux.

3. Fermez vos rideaux…
… Sauf s’il fait ensoleillé. Les rideaux ont la faculté d’isoler du froid. Une étape de plus ? Installez un rideau aux escaliers, qui vous permettra de garder la chaleur dans la pièce, sinon elle s’échapperait par le haut…

4. Enfilez plus de couches !
Diminuer son thermostat d’un degré peut vous faire économiser jusqu’à 7% sur votre facture, mais pour tenir le coup, mieux vaut aussi enfiler un pull. Une couche d’air chaud se forme entre les couches de vêtements et vous permet de conserver votre température corporelle. Veillez bien à ce que la première couche (contre votre peau) ne soit pas humide, sinon vous prendrez froid.Et n’oubliez pas votre bonnet ! Plus d’un tiers de la chaleur de notre corps s’échappe par la tête.

5. Faites un gâteau
Il n’y a pas que la soupe qui réchauffe l’appartement. Si vous vous servez de votre four pour cuisiner, laissez la porte du four ouverte une fois que votre plat est servi. La chaleur du four pourra servir deux fois… économique.

6. Couchez-vous plus tôt !
Les journées courtes de l’hiver s’y prêtent, et cela vous permettra de n’avoir à réchauffer qu’une seule pièce – la chambre à coucher. Et pour que le choc thermique ne soit pas trop grand, pensez à investir dans un thermostat : programmez-le pour que le chauffage s’allume une demi-heure avant d’aller se coucher. Ne vous sentez pas obligé de dormir plus pour autant : il n’y a pas que le sommeil qui compte sous la couette…

7. Fermez la porte…
…quand vous quittez ou entrez dans une pièce. Ça vous évitera de réchauffer inutilement les espaces non habités. Et votre chaudière brûlera moins de carburant pour atteindre une même température.


Domiciliation et ordres permanents, comment ça marche ?

publiée le 20 décembre 2016


Un ordre permanent est un virement automatique au moyen duquel vous transférez un montant fixe, à intervalles réguliers. Cette formule s’avère particulièrement efficace pour le paiement de cotisations ou de loyers ou pour le remboursement de votre emprunt à la banque. Petite astuce : un ordre permanent vous permet aussi de virer chaque mois la même somme vers votre compte d’épargne. Toutefois, si vous utilisez ce moyen de paiement et que votre loyer ou prime d’assurance est modifiée, vous devez faire le nécessaire vous-même auprès de votre banque.


Une domiciliation est un moyen de paiement automatique par lequel vous autorisez le créancier à informer votre banque du montant à prélever. La banque exécute ensuite le paiement. Si la prime est modifiée (ex. indexation annuelle), votre banque prélèvera automatiquement le bon montant. Dans le cas d’une domiciliation, vous donnez pour ainsi dire « carte blanche » à un bénéficiaire de retirer à des moments fixes des montants variables de votre compte à vue, sans que vous deviez systématiquement donner votre aval. Pensez par exemple aux factures d’électricité ou de téléphone, aux primes d’assurance payées par domiciliation… Mieux vaut dès lors n’employer ce processus que pour des « créanciers fiables », des entreprises de bonne réputation, et vérifier systématiquement que vous n’ayez pas été surfacturé.


L’avantage d’une domiciliation ou d’un ordre permanent est qu’ils vous évitent tout retard de paiement. De plus, ils évitent les risques de factures impayées en cas d’absence, de surmenage ou d’oubli. À noter toutefois que les domiciliations et les ordres permanents ne sont pas effectués si le solde du compte à vue est insuffisant. Pour le refus d’une domiciliation suite à un solde insuffisant, les banques peuvent vous prélever des frais.


Les frais de roaming en Europe, où en est-on exactement ?

publiée le 13 décembre 2016


Les frais de l’itinérance téléphonique (roaming) d’un pays à un autre au sein de l’Union européenne (UE) seront-ils vraiment abolis un jour ? La Commission l’a promis pour le 15 avril 2017. Le Parlement a donné son feu vert en octobre dernier. Un premier pas a déjà été franchi au printemps.


Les opérateurs auraient convaincu la Commission d’offrir la suppression des frais de roaming pendant seulement 90 jours par an, avec un maximum de 30 jours d’affilée. Au-delà de trois mois d’utilisation d’un forfait national à l’étranger, les opérateurs proposent de facturer 4 centimes par minute de communication, un centime par SMS et 0,85 centimes par mégabit de données. « Trop cher » aux yeux de la Commission, qui pourrait pousser à une suppression totale de cette surfacturation, sans aucune limite de temps ou de consommation.


En réalité, deux groupes s’opposent entre les États sur le plafonnement du prix des données mobiles. Les pays du Sud, qui accueillent beaucoup de touristes durant l’été, souhaitent facturer le plus cher possible l’utilisation de leurs réseaux nationaux. Leur argument : la surutilisation touristique les oblige à investir énormément dans leurs réseaux, et cet investissement doit être rentabilisé. A contrario, les pays du Nord défendent la position inverse : en partant en vacances dans les pays du Sud (Malte, Chypre, Espagne, Portugal, Croatie…), leurs ressortissants participent déjà à l’économie locale. Alors pourquoi, en plus, être facturé plus cher pour des communications ?


Chez nous, les opérateurs ont pris les devants et offrent des abonnements variés qui intègrent les coûts du roaming pour les pays membres de l’UE. En revanche, ceux qui quittent l’Europe ont intérêt à rester vigilants. La facture grimpe vite sur certaines destinations comme les États-Unis, le Canada ou encore Israël et les pays du Maghreb.


Louer ou acheter ? 5 arguments malins auxquels vous n'avez pas encore pensé

publiée le 06 décembre 2016


Acheter ou quand même louer son habitation. C’est peut-être la décision financière la plus difficile de votre vie. C’est votre première fois ? Nous allons vous aider à trancher car il n’y a pas que l’argent qui entre en compte…


Le marché immobilier belge est terne. C’est ce que prétend tout au moins Erik Buyst, professeur d’économie de la KU Leuven :


“Et c’est une bonne chose. Nous n’avons jamais connu de fortes périodes d’augmentation suivies de grosses chutes de prix, comme en Espagne ou aux Pays-Bas”


Même si les prix de l’immobilier augmentent (légèrement) actuellement, le financement d’un achat est plus attrayant que jamais. Les crédits hypothécaires ont un taux historiquement bas. Un bon exemple : 1 étudiant sur 10 ne loue plus de kot, mais achète un appartement. Ou plutôt ses parents.


Pendant un moment, il a semblé que la légendaire brique dans le ventre des Belges allait disparaître. Surtout quand la Wallonie a décidé de supprimer le bonus logement. Et la Région Bruxelloise lui emboitera le pas en 2017.


Mais nous continuons à investir dans la brique. Une bonne décision… ou pas ?


Wikifin, un portail indépendant des autorités, est sans équivoque :
« Financièrement, devenir propriétaire de son logement est souvent beaucoup plus intéressant que d’être locataire ».


Louer, c’est jeter de l’argent pas les fenêtres ? Pas forcément. La location compte également des avantages. Et la Génération Y doit certainement y penser à deux fois avant d’acheter.


Cinq raisons de louer plutôt qu’acheter :
1. Moins de frais
En tant que propriétaire, vous avez chaque année des taxes et charges foncières à payer. Ce n’est pas le cas pour un locataire. Ce dernier ne devra jamais intervenir dans les frais de rénovation, comme le remplacement de la chaudière par exemple. Une autre solution pour réduire les coûts, c’est l’hôtel Maman. Les jeunes restent facilement chez leurs parents jusqu’à leurs 30 ans.
2. Se créer une expérience
Acheter, c’est se fixer à un endroit. Alors qu’en louant, on peut découvrir et tester différents quartiers et villes.
3. Moins de pression
Moins de soucis à se faire avec une hypothèque, la déclaration d’impôts, la paperasserie,… Le loyer est payé et on n’en parle plus. D’autant que les jeunes préfèrent investir en eux que dans la pierre.
4. Plus mobile
Imaginez, vous recevez l’offre du job de votre vie… à 200 kilomètres de chez vous. En tant que propriétaire, la porte se ferme. En tant que locataire, vous pouvez plus facilement la considérer. Dans un marché de l’emploi en constante évolution, les jeunes se rendent compte qu’ils doivent miser un maximum sur la mobilité. Dans de grands pays comme les Etats-Unis, cela joue un grand rôle mais chez nous aussi, cet aspect débarque.
5. Se faire des amis


Le house sharing, une nouvelle tendance pour les jeunes locataires. Louer ensemble une maison ou un appartement. Cette nouvelle forme d’économie partagée est déjà très populaire à New York [6]. Bientôt monnaie courante chez nous aussi ?


En bref…
• L’aspect financier prévaut ? Acheter est la meilleure des options.
• D’autres arguments en compte ? Louer est peut-être la bonne décision (actuellement) pour vous. Mais c’est toujours à vous de choisir !


Que se passe-t-il si je ne rembourse pas mon crédit à temps ?

publiée le 22 novembre 2016


En cas de retard, de suspension ou de cessation de paiement, il est important que vous preniez rapidement contact avec la banque. Si vous prenez l’initiative, le prêteur sera généralement plus disposé à trouver une solution à l’amiable, comme un octroi de facilités de paiement ou une prolongation de la durée du prêt.


Mais sachez que toute modification des conditions du crédit peut vous coûter de l’argent. Un taux moins avantageux pourrait vous être appliqué. Vous pourriez aussi être redevable de frais supplémentaires.


Comment la banque intervient-elle ?
Rassurez-vous : la banque ne peut pas mettre d’office votre habitation en vente. Son intervention est strictement régie – et limitée – par la loi.
1. Sans intervention de votre part, vous recevrez d’abord un rappel de l’existence des échéances impayées.
2. Dans les trois mois suivant l’échéance, le prêteur vous adressera une mise en demeure, par lettre recommandée, avec un rappel des conséquences du non-paiement.


Vente forcée
Un retard de paiement de quelques mois n’entraîne pas tout de suite la vente forcée de votre bien immobilier. Une telle action exige une procédure, qui passe d’abord après résiliation du crédit par une tentative de conciliation devant le juge des saisies, la désignation d’un notaire chargé de la vente, etc.


Risquez-vous d’être fiché ?
Si vous n’avez pas entièrement remboursé une mensualité dans les trois mois qui suivent son échéance, la banque sera obligée de le notifier à la Centrale des crédits aux particuliers de la Banque nationale qui l’indiquera dans son volet négatif (liste noire). Vous aurez alors davantage de difficultés à obtenir un nouveau crédit. Votre dossier reste affiché jusqu’à un an après le règlement du dépassement.


Votre banquier peut vous aider
Si votre capacité financière diminue suite à des circonstances imprévues, n’attendez pas qu’il soit trop tard : contactez votre banquier pour en discuter avec lui. Ensemble et dans un esprit de compréhension mutuelle, vous pouvez chercher une solution pour réduire votre charge financière mensuelle. Plusieurs solutions peuvent en effet être envisagées dans le cas d’un crédit hypothécaire. Il faut évidemment toujours une étude du crédit et il faut un accord du comité du crédit.
• Report du paiement du capital : la mensualité se compose d’une partie de capital et d’une partie d’intérêts. Pour réduire le montant mensuel, un report temporaire du remboursement du capital peut être envisagé. Le report des intérêts, lui, n’est cependant pas possible.
• Prolongation de la durée du crédit hypothécaire : il peut être intéressant de prolonger la durée de votre crédit. Le remboursement du capital sera alors étalé dans le temps, ce qui réduira bien entendu votre charge mensuelle.
• Remboursement (partiel) anticipé : si vos moyens financiers vous le permettent (épargne disponible), vous pouvez aussi envisager un remboursement (partiel) anticipé de votre crédit hypothécaire, ce qui fera baisser la charge mensuelle ou la ramènera à zéro.


Vous trouverez plus d’informations sur le site de www.febelfin.be !


Comment vos intérêts sont-ils calculés ?

publiée le 8 novembre 2016


Sur le compte d’épargne
Les titulaires d’un compte d’épargne bénéficient de deux taux d’intérêt : un taux de base et une prime de fidélité. Le taux de base est calculé en fonction du nombre de jours où votre argent reste sur le compte. Chaque jour compte, sans autre condition. La prime de fidélité, elle, est accordée sur les avoirs qui restent intouchés au moins 12 mois consécutifs. Si vous retirez votre argent avant cette échéance, seul le taux de base vous sera accordé.
En fin d’année, la banque calcule le montant précis auquel vous avez droit. Ce calcul détaillé est disponible gratuitement, sur simple demande. Il montre sur combien de jours les intérêts ont été calculés, à quel taux et sur quel montant, en fonction des mouvements que vous avez éventuellement effectués sur votre compte.
En pratique, le calcul de l’intérêt de base peut se faire au moyen de la formule suivante : [capital x taux d’intérêt x nombre de jours]/365. L’intérêt de base est versé sur votre compte début janvier.
Acquise au bout d’un an, la prime de fidélité est payée au début de chaque trimestre suivant. Soit quatre fois par an. À noter que le taux de base et la prime de fidélité ne sont pas garantis : ils peuvent être modifiés à tout moment.


Les intérêts d’emprunt
Lors d’un emprunt, les intérêts représentent le coût de l’argent emprunté. C’est la partie par laquelle la banque se rémunère pour le service rendu. Le montant des intérêts dépend bien évidemment du taux d’intérêt appliqué, du montant emprunté et de la durée du prêt. Concrètement, le coût du crédit s’exprime à travers le TAEG ou « taux annuel effectif global ». Cet indicateur intègre tous les frais liés au crédit et se calcule de la même manière dans toutes les banques pour permettre aux emprunteurs d’effectuer des comparaisons en toute transparence.
Pour calculer le montant des intérêts d’un emprunt et les mensualités à rembourser, la banque dresse généralement un tableau d’amortissement. Celui-ci indique, pour toute la durée du crédit et pour chaque mensualité, la part de capital qui est remboursée, la part d’intérêts qui est payée et le solde restant dû une fois la mensualité prélevée. Le montant total des intérêts est également précisé. Les intérêts étant toujours calculés sur le solde restant dû, la part d’intérêts se réduit au fur et à mesure de vos remboursements.
La plupart des banques proposent aujourd’hui des simulateurs en ligne qui vous permettent de calculer les intérêts et les mensualités à payer en fonction du type d’emprunt que vous sollicitez.


Le découvert bancaire, comment ça marche ?

publiée le 25 octobre 2016


Si vous disposez d’un compte à vue ouvert auprès d’une banque il y a plus de 6 ans, vous bénéficiez peut-être encore de la formule automatique du découvert bancaire qui vous autorise à afficher un solde négatif (jusqu’à 1.249,99 euros) pendant trois mois. Depuis 2010, les règles ont changé. Cette facilité n’est plus automatique et, si votre banque vous l’accorde, elle relève désormais du crédit à la consommation. En fait, c’est une ouverture de crédit : la banque met à votre disposition une certaine réserve d’argent dans laquelle vous pouvez puiser librement, sans plan de remboursement fixe, mais selon des modalités précises. Trois cas de figure peuvent se présenter.


1) Facilité de découvert pendant 1 mois
C’est l’héritage de l’ancienne formule. Première variante, la durée : le compte à vue affichant un solde négatif doit repasser en positif endéans un mois. Second changement : l’absence du plafond uniforme de 1.250 euros. La limite est fixée au cas par cas, en accord avec la banque. Si votre compte reste dans le rouge pendant plus d’un mois, votre banque vous en avertira et pourra vous proposer une solution pour régulariser la situation.


2) Facilité de découvert de trois mois
Avant d’accorder cette facilité, la banque doit consulter la Centrale des Crédits aux Particuliers de la Banque nationale de Belgique (BNB) pour vérifier si son client ne figure pas sur la liste noire des mauvais payeurs. La loi ne prévoit pas de plafond, chaque banque offre donc des possibilités différentes, assorties de taux d’intérêts variables. Le compte doit repasser en positif au moins une fois tous les trois mois.


3) Ouverture de crédit
La troisième possibilité est l’ouverture de crédit classique. La BNB doit être consultée avant l’octroi mais vous n’êtes plus obligé de repasser dans le vert après 3 mois : vous pouvez rembourser à votre rythme le crédit que vous utilisez avec néanmoins une obligation de zérotage qui dépend du montant de la ligne de crédit. C’est la formule la plus souple, proposée par Beobank (sous réserve d’acceptation de votre dossier). En fonction de vos besoins et de vos possibilités, nous analysons ensemble le montant dont vous pouvez disposer.


L’obligation de zérotage
La loi prévoit une obligation de remboursement intégral du montant utilisé au moins une fois tous les ans ou tous les 5 ans, selon le montant du découvert autorisé. C’est le « zérotage ». Si votre facilité de découvert est inférieure ou égale à 3.000 euros, il doit avoir lieu tous les 12 mois. S’il est supérieur, il ne doit avoir lieu qu’une fois tous les 5 ans. Des messages apparaissent sur vos extraits pour vous rappeler votre obligation de zérotage et le temps qu’il vous reste avant de « zéroter ».


Attention, emprunter de l’argent coûte aussi de l’argent.


Le mécénat, c'est déductible ?

publiée le 27 septembre 2016


Le mécénat en faveur des arts, de la culture et du patrimoine est une pratique ancienne. Il existe sous différentes formes : dons, legs, investissements… Seul souci : en Belgique, le mécénat n’a pas de cadre fiscal spécifique. Raison pour laquelle le code préfère le terme de « libéralité ». Outre les arts et la création, il est aussi possible de soutenir financièrement des associations et, depuis peu, des start-ups. Certains de ces mécanismes sont ouverts aux particuliers, d’autres uniquement aux entreprises.


La souscription populaire
Il arrive que les pouvoirs publics se tournent vers les citoyens pour restaurer leurs églises, parcs, halles, musées. Ce financement populaire est alors appelé « souscription ». Comme pour les dons aux organisations, ce parrainage est déductible fiscalement, à hauteur de 45 %, s’il atteint ou dépasse 40 euros par année civile. Toutefois, ce montant ne peut excéder ni 10 % de l’ensemble de vos revenus nets ni la somme de 376.350 euros (pour l’exercice d’imposition 2016-revenus 2015 et l’exercice d’imposition 2017-revenus 2016). Enfin, pour que vous puissiez bénéficier de la déduction d’impôt, la commune ou le pouvoir public qui fait appel à vos dons, doit vous délivrer une attestation fiscale.


Crowdfunding
À l’heure du financement participatif, le Fédéral a prévu une fiscalité plus avantageuse en matière de crowdfunding. L’investisseur-crowdfunder qui fournit jusqu’à 7.500 euros de capital et accorde jusqu’à 15.000 euros de prêts via une plateforme de crowdfunding réglementée bénéficie ainsi d’une réduction fiscale dans l’impôt des personnes physiques et d’une exonération de précompte mobilier sur les intérêts des emprunts. Et ce, à concurrence d’une première tranche de 9.965 euros.


Plan Start-up
Désormais, il est aussi possible de miser sur une jeune entreprise. Si vous investissez maximum 100.000 euros par an dans une micro-entreprise ou une « start-up », une réduction fiscale de 45 % vous est accordée. Si vous misez sur les nouvelles actions à émettre d’une PME débutante, elle est de 30 %. Dans les deux cas, la réduction fiscale est accordée via l’impôt des personnes physiques.


Mécénat d’entreprise
Pour les entreprises qui souhaitent soutenir le patrimoine culturel ou la création, ce type d’investissement est déductible jusqu’à 500.000 euros par an. Mais attention : un don peut être déductible uniquement s’il est fait envers une entreprise culturelle ou patrimoniale agréée ou désignée par la loi. En Belgique, il n’y a que 2.000 institutions qui bénéficient de l’agrément fiscal nécessaire à la déductibilité. Et ce, tous domaines confondus : qu’il s’agisse d’une association sportive ou d’un centre culturel.


La Centrale qui veille sur vos emprunts

publiée le 13 septembre 2016


Fin 2015, la Centrale recensait 6.231.065 emprunteurs et 11.248.748 crédits, selon les chiffres publiés par la BNB. Au cours de l’année, 1.671.074 contrats ont été enregistrés, une évolution marquée par la forte hausse des crédits hypothécaires vu les taux historiquement bas : 621.326 nouveaux crédits hypothécaires ont été enregistrés en 2015, soit 40 % de plus qu’en 2014 et deux fois plus qu’en 2013. A 596.621, les nouveaux prêts à tempérament ont connu une hausse de + 17,2 %. Le solde est constitué par des ouvertures de crédit et l’octroi de nouvelles cartes de crédit.


Organisée par la Banque nationale de Belgique, la Centrale des Crédits aux Particuliers enregistre tous les prêts. Les banques et autres organismes prêteurs sont obligés de lui communiquer tous les nouveaux crédits ou modification de crédits existants, qu’il s’agisse de prêts classiques ou de crédits flexibles permettant de payer avec une carte de crédit ou de descendre en négatif sur le compte à vue.


Vérification obligatoire
Avant de vous consentir un nouveau crédit, l’organisme financier que vous sollicitez doit examiner si vous avez la capacité financière de le rembourser et si vous n’êtes pas déjà engagé dans un nombre trop important de crédits par rapport à votre situation (patrimoine, revenus, etc.). Outre les informations qu’il vous demandera de lui fournir (fiches de salaires, avertissement extrait de rôle, titres de propriété, etc.), la loi lui impose de consulter la Centrale des Crédits pour obtenir la liste de vos emprunts existants. S’il soupçonne que vous ne pourrez pas rembourser un prêt supplémentaire, il doit vous le refuser. C’est un outil efficace de lutte contre le surendettement.


Défaut de paiement
La Centrale des Crédits enregistre également des informations sur les défauts de paiement. Lorsque vous ne payez pas 3 échéances de votre prêt ou que vous ne payez pas une somme due pendant 3 mois, votre banque le signale à la Centrale des Crédits. De même si vous restez en négatif plus de 3 mois sur votre compte à vue ou si vous ne payez pas l’échéance de votre carte de crédit. Au cours de l’année écoulée, 161.931 nouveaux retards de paiement ont été enregistrés à la Centrale.


Durée de l’enregistrement
Pour les contrats dont le déroulement est normal, les données enregistrées sont automatiquement supprimées 3 mois et 8 jours après la fin du contrat. Pour les défauts de paiement, l’enregistrement est de maximum 10 ans. Mais si vous régularisez votre contrat, c’est-à-dire si vous remboursez la totalité des arriérés, ce délai est réduit à 1 an. Chacun est libre de consulter à tout moment les données qui le concernent et de les faire rectifier si elles sont erronées. Pour plus d’infos, consultez le site web de la BNB.


Sources : Wikifin, BNB.


Comment se décompose le prix de l'essence ?

publiée le 30 août 2016


Le prix officiel des carburants est fixé par le gouvernement. Il est interdit de vendre à un prix supérieur à ce prix officiel, mais il est autorisé de vendre à un prix inférieur.


Le prix du pétrole brut
Pour le marché européen, le cours du Brent constitue la référence pour le prix du baril de pétrole brut. Mais si l’or noir reste la matière première, le prix de l’essence n’est pas directement lié au prix du pétrole brut mais au prix international du marché pour les produits dérivés du pétrole.


Le prix du raffinage
Pour être utilisé, le pétrole brut doit être transformé. Le coût du raffinage dépend de la capacité de raffinage dans une région donnée.


Prix produit ex-raffinerie
La plupart des raffineries d’Europe continentale se situent aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. Par souci de proximité, c’est donc sur le marché de Rotterdam que sont côtés les produits finis issus du pétrole brut, comme le mazout, le kérosène, l’essence, etc.


Ces prix varient en fonction de l’offre, de la demande, de la consommation, du contexte politique, des influences saisonnières, de la disponibilité de ces produits et de la spéculation. On parle alors des cotations « Argus » de ces produits.


Ce « prix de revient » au litre est calculé tous les jours par le SPF Économie. Pour l’essence, il représente environ 26 % du prix à la pompe. À noter que, puisque ces produits s’achètent en dollar et se vendent en euro à la pompe, cela entraîne une augmentation mécanique du prix pour le consommateur.


Marge de distribution
Les frais de distribution de l’essence (transport, stockage, stations-service) du producteur au consommateur final sont fixés par une loi : le contrat de programme. Cette marge brute maximale de distribution se situe à présent autour des 11 % du prix final.


Cotisations
Des cotisations sont aussi prélevées pour la gestion des stocks stratégiques (APETRA) et l’assainissement des sols (BOFAS). Elles représentent 1 % du prix final.


Les taxes
L’État prélève plusieurs taxes sur le carburant. Les taxes sont soit fixes (accises), soit dépendantes du prix du produit (TVA de 21 %).


Actuellement, les taxes représentent 62 % du prix payé pour un litre d’essence et 55,4 % pour le diesel. Plus le prix à la pompe diminue, plus le pourcentage des taxes augmente.


Ce qu’il faut savoir sur la procuration

publiée le 28 juin 2016


Pourquoi donner procuration ?
De nombreuses situations peuvent justifier le souhait (ou la nécessité) de donner procuration sur son ou ses comptes bancaires. Permettre à votre conjoint d’accéder à vos comptes pour effectuer des virements en votre absence, gérer les comptes de vos parents âgés ou de vos enfants trop jeunes, etc. La personne qui donne procuration est appelée « mandant » et celle qui la reçoit est le « mandataire ».


Comment donner procuration ?
Il suffit de signer un document (une « procuration ») qui comporte :
• vos nom, prénoms et domicile fiscal
• l’étendue de la procuration (montants, durée, etc.)
• les nom, prénoms et domicile fiscal de votre mandataire
• votre signature et celle de votre mandataire.


La procuration peut être :
• générale ou limitée (en montant, en durée ou pour certaines opérations),
• annulée à tout moment, en écrivant à votre agence bancaire.


Chèques et cartes
• Votre mandataire peut faire fonctionner votre compte seul et vous restez juridiquement responsable de toutes les opérations effectuées. Si le mandataire met votre compte dans le rouge, c’est à vous qu’il revient de combler le découvert.
• Il peut faire des chèques : avec votre chéquier ou avec un chéquier à votre nom que vous lui aurez confié, si vous en avez décidé ainsi.
• Il peut, si vous le souhaitez, avoir une carte bancaire qui contrairement au chéquier, sera à son nom. Il aura alors accès aux distributeurs de billets et aux guichets automatiques de banque.


Bon à savoir : la procuration entre membres d’un couple reste valable après un divorce. Pour éviter tout problème, pensez à la retirer rapidement. En revanche, en cas de décès du titulaire du compte, la procuration prend fin automatiquement et le compte est bloqué.


Déclaration fautive ? Gare aux amendes !

publiée le 14 juin 2016


Que ce soit en version papier ou en ligne via tax-on-web, remplir sa déclaration fiscale n’est souvent pas une sinécure – surtout depuis qu’elle ne comporte plus que des numéros. Mais attention aux erreurs et omissions : depuis novembre dernier, le fisc a décidé de serrer la vis. Toute faute, même de bonne foi, pourra être frappée d’amende. Et si elle se répète, l’addition peut vite devenir salée.


Chaque année, selon l’administration fiscale, 5.000 contribuables « oublient » de remplir leur déclaration ou introduisent une déclaration fautive. Et 20.000 autres ne la rentrent pas à temps. Jusqu’il y a peu, le fisc faisait preuve d’indulgence avec les contribuables fautifs, mais de bonne foi. Désormais, l’heure des sanctions a sonné. A partir de cette année, toute erreur « non imputable à la mauvaise foi ou à l’intention d’éluder l’impôt » sera frappée d’une amende de 50€.


Si la faute se reproduit, l’amende pourra augmenter jusqu’à un maximum de 1.250 € au-delà de cinq erreurs ou omissions et le contribuable pourra en outre subir un accroissement d’impôt de 10 à 200 %, avertit le SPF Finances. Les compteurs seront cependant remis à zéro « si aucune infraction n’a été sanctionnée pour les quatre derniers exercices d’imposition qui précèdent celui pour lequel la nouvelle infraction doit être pénalisée », précise l’administration.


Quelles sont les fautes sanctionnées ?
A partir de janvier 2016, une amende et/ou un accroissement d’impôt seront systématiquement appliqués pour :
• absence de déclaration
• introduction incomplète de la déclaration
• défaut de paiement


Concrètement les sanctions sont :
• un accroissement d’impôt de 10 à 200 % maximum pour absence de déclaration ou pour déclaration incomplète ou inexacte, associée à un défaut de paiement ou un paiement inadéquat
• une amende de 50 à 1.250 euros maximum pour absence de déclaration ou déclaration tardive
• une amende de 10 % du montant non payé ou payé tardivement, avec un minimum de 50 euros et un maximum de 1.250 euros, arrondi au multiple le plus bas de 10 euros (0 euro pour une première infraction).


Bien entendu, ces amendes ne concernent pas les « infractions dues à des circonstances indépendantes de la volonté du contribuable » (erreur d’un organisme tiers, par exemple). Mais à l’inverse, « toute infraction due à la mauvaise foi ou à l’intention d’éluder l’impôt, y compris la remise de déclarations volontairement incomplètes ou inexactes », entrainera l’imposition d’une amende de 1.250€ !


Bon à savoir : même s’il n’y a plus de revenus imposables, le contribuable doit obligatoirement introduire une déclaration « néant » sous peine d’être également sanctionné par une amende.


Plus d’infos sur www.belgium.be/fr/impots/impot_sur_les_revenus/


Combien rapporte un job étudiant ?

publiée le 31 mai 2016


A l’occasion des prochaines vacances scolaires, votre enfant aura peut-être la volonté d’effectuer un job d’étudiant. À fonction égale, un étudiant a droit au même salaire brut que les autres travailleurs de l’entreprise où il est employé. Ce salaire doit être au moins égal à la rémunération minimale prévue dans la convention collective de l’entreprise. Si rien n’est prévu au niveau du secteur, sa rémunération est calculée sur la base du revenu minimum mensuel moyen garanti.


Ainsi, en tenant compte de son âge et de ses qualifications, un étudiant de 18 ans aura droit à un salaire minimal de 1.231,49 euros brut par mois ; un étudiant de 21 ans touchera 1.501,82 euros brut par mois. Les jours fériés qui tombent pendant la période d’occupation (comme le 21 juillet ou le 15 août) sont aussi rémunérés.


Cotisations sociales
Le travail des étudiants bénéficie d’un taux ONSS réduit, à condition de ne pas travailler plus de 50 jours par an. Cette cotisation de solidarité est de 2,71 % sur la rémunération brute.


Souvent, les étudiants ne travaillent que durant quelques heures par jour. Notamment dans l’horeca. Mais dans le système actuel, chaque jour compte. Peu importe le nombre d’heures prestées… C’est pourquoi, dès 2017, le système sera simplifié : les étudiants devraient pouvoir ainsi travailler durant 400 heures à un taux ONSS réduit au lieu de 50 jours par an.


Exempté d’impôt ?
Si, après déduction des cotisations de sécurité sociale, un étudiant ne gagne pas plus de 10.141 euros en 2016, sa rémunération n’est pas soumise à l’impôt.


Du côté de l’employeur, inutile de retenir un précompte professionnel si la rémunération n’est pas plus élevée.


Pour le jobiste, les frais professionnels forfaitaires s’élèvent actuellement à 2.721 euros. Ils sont déduits directement par l’administration fiscale. Au final, le montant imposable est donc de 7.420 euros (pour un revenu de 10.141 euros)


Comment calculer son salaire net ?
Si le job d’étudiant n’est pas soumis à l’ONSS, il suffit de retirer la cotisation de solidarité du salaire brut. Le salaire net est donc égal à : 100 % du salaire brut − 2,71 % cotisation de solidarité = salaire net


Bon à savoir : Un étudiant est obligé de rentrer une déclaration fiscale l’année qui suit celle où il a exercé un job, même s’il est exempté d’impôt.


Comment alléger votre addition fiscale ?

publiée le 17 mai 2016


Bientôt l’heure de remplir votre déclaration fiscale. Outres les cases consacrées à vos revenus, quelques unes méritent toute votre attention : celles qui concernent les dépenses donnant droit à une réduction d’impôts. Moins nombreuses que par le passé, mais tout de même : autant profiter de ce qui est encore possible !


Épargne-pension : 940 €
Le montant maximal que vous pouvez verser est fixé à 940 € par an (jusqu’en 2018). La réduction d’impôt correspond à 30 % du montant versé, soit 282 € maximum par contribuable.


Épargne à long terme : 2.260 €
La prime maximale de l’épargne à long terme (liée à vos assurances-vie) est calculée en fonction des revenus professionnels nets imposables. Pour 2016, le total est plafonné à 2.260 €. La marge disponible doit cependant tenir compte des avantages fiscaux éventuels liés au remboursement d’un crédit hypothécaire (bonus-logement).


Energie : 3.040 €
Depuis l’exercice 2014, les travaux réalisés chez soi dans le but d’économiser l’énergie ne donnent plus droit à une réduction d’impôts. Seule l’isolation du toit donne encore droit à une déduction fiscale, pour les immeubles occupés depuis plus de 5 ans : 30% de l’investissement peuvent être déduits, plafonnés à 3.040 euros.


Garde d’enfants : 11,2 €/jour
Les dépenses liées à la garde des enfants de moins de 12 ans en dehors des heures scolaires sont toujours déductibles, pour autant qu’elle ait été confiée à une institutions reconnues (crèche, garderie…). Jusqu’à 45% des dépenses sont déductibles, plafonnées à 11,20 euros par jour et par enfant.


Logement : 750 € à Bruxelles
Les avantages liés aux dispositifs de protection contre le vol et l’incendie ont été supprimés en Flandre et en Wallonie mais perdurent pour les résidents bruxellois. Systèmes d’alarmes, caméras, portes résistantes au feu, extincteurs, détecteurs… bénéficient d’une réduction fiscale de 30 %, plafonnée à 750 €.


Titres-services : 135 à 421,20 €
A Bruxelles, la déductibilité passe de 30 à 15 %, soit 1,35 € par titre-service de 9 €, pour un maximum de 155 titres. Avantage maximal par personne : 210,60 €. En Wallonie, la réduction d’impôt n’est plus que de 0,90 € par titre pour les 150 premiers. Soit un avantage fiscal maximum de 135 €. En Flandre, cette réduction grimpe à 30 % d’un montant maximum de 1.400 €, soit 2,7 € par titre. Avantage max : 421,20 €.


Frais réels ou forfaitaires ?
Véhicule, matériel informatique et de bureau, équipements divers… Tout contribuable peut déduire de ses impôts les frais engagés pour l’exercice de sa profession. Pour éviter à chacun de se lancer dans des calculs fastidieux et de collectionner les factures, le fisc a prévu un forfait légal à déduire de ses revenus imposables, relevé par le gouvernement Michel à 3.950 € pour l’exercice 2015. Si la somme de vos dépenses professionnelles dépasse ce montant, vous avez intérêt à passer aux frais réels. A vos calculettes !


Plus d’infos sur les dépenses déductibles ? Rendez-vous sur le site du ministère des Finances.


Crédit hypothécaire : quoi de neuf ?

publiée le 12 avril 2016


« Conclure un crédit hypothécaire pour l’achat d’une maison n’est pas une chose simple à cause du dédale de chiffres et de règles. Je veux que le consommateur soit mieux informé. Suite à la nouvelle réglementation, le consommateur pourra plus facilement comparer les conditions de différents prêts auprès de différentes banques », a expliqué le ministre de l’Economie Kris Peeters en présentant son avant-projet de loi approuvé par le conseil des ministres en décembre dernier.


Formulaire standardisé
Première nouveauté : l’apparition d’un formulaire standardisé que tout prêteur devra remettre au candidat emprunteur. Ce formulaire devra contenir une série d’informations personnalisées qui lui permettront de comparer les produits et les offres éventuelles émanant de plusieurs institutions, en tenant compte de ses besoins (montant du crédit), de sa situation financière (apport financier) et de ses préférences (formule). Il devra mentionner clairement le coût total du crédit.


Informations précises
Différentes informations devront ensuite être fournies de façon claire et précise, notamment :
• les conditions d’obtention du crédit
• le nombre, la périodicité et le montant des versements
• le taux annuel effectif global (TAEG), qui exprime en pourcentage annuel le coût total du crédit pour le consommateur
• les conséquences d’un remboursement anticipé
• le service auquel une plainte pourra être éventuellement adressée


Conclusion du ministre : « La transparence joue un rôle essentiel. Les banques auront l’obligation de communiquer aux consommateurs le coût total d’un crédit et de les informer des risques associés. Ainsi le consommateur peut choisir le produit qui lui convient le mieux », a précisé Kris Peeters. La nouvelle législation devrait entrer en vigueur courant 2016.


Ne laissez aucune chance aux escrocs

publiée le 29 mars 2016


Les escrocs développent constamment de nouvelles méthodes afin de soutirer aux gens le code de leur carte bancaire ou de l’argent. Voici deux techniques couramment utilisées et la meilleure manière de les gérer.


On ne peut pas dire que les escrocs informatiques et sur internet manquent de créativité ! Régulièrement, ils développent de nouvelles arnaques pour subtiliser de l’argent à leurs victimes. Une technique qui sévit depuis un certain temps déjà est « l’appel de Microsoft’ ». Dans ce cas bien précis, les victimes sont appelées par téléphone par un prétendu collaborateur de Microsoft, qui s’exprime généralement en (mauvais) anglais. Celui-ci explique qu’il y a un problème avec leur PC Windows et demande l’autorisation de prendre le contrôle de l’ordinateur afin de «remédier » à ce problème. Cette intervention peut prendre un certain temps, après quoi le «collaborateur » à l’autre bout du fil demande à être payé pour son aide, généralement quelques dizaines d’euros.


La transaction a échoué
C’est déjà suspect en soi, mais les escrocs vont même encore plus loin. Derrière le dos de la victime, des centaines d’euros sont en effet immédiatement transférés : habituellement, cela se passe via un service de transfert international, comme Western Union, qui permet de transférer de l’argent très facilement à l’étranger. Les escrocs vont même encore plus loin et osent parfois dire aux victimes que la transaction a échoué et leur demandent de réessayer. Ainsi, ils réussissent à encaisser deux voire trois fois le montant.


La meilleure façon de gérer cette situation est très simple : raccrochez immédiatement lorsque vous recevez ce genre d’appel. Microsoft et les autres grandes sociétés informatiques n’appellent jamais elles-mêmes leurs clients pour «corriger » des problèmes. Vous êtes déjà tombé dans le piège et avez transféré de l’argent ? Appelez immédiatement votre banque. Elle a généralement de bons contacts avec les sociétés de transfert et, si elle est avertie en temps utile, elle réussira parfois encore à stopper le transfert. Plus le client informe sa banque rapidement, plus les chances de succès sont grandes.


Recyclage des cartes bancaires
Une deuxième technique, un peu plus récente et qui prend de l’ampleur ces derniers temps, est le «recyclage de la carte bancaire ». Les victimes reçoivent un e-mail, prétendument envoyé par leur banque, leur demandant d’envoyer leur ancienne carte bancaire à une adresse spécifique afin de la faire recycler. Elles doivent alors introduire le code PIN correspondant sur un site Web contrefait. Elles reçoivent ensuite une prétendue nouvelle carte. Dès que les escrocs ont la carte et le code en main, ils ont le champ libre pour retirer de l’argent.


Ne donnez jamais suite à une demande vous invitant à envoyer votre carte de paiement à une adresse spécifiée. De même, ne communiquez jamais votre code à des tiers, ni par e-mail, ni sur un site Web, ni via SMS ou quelque moyen que ce soit. Les escrocs envoient des milliers de ces e-mails simultanément, en espérant que quelques personnes tomberont dans le piège. Les adresses auxquelles la carte doit être envoyée sont des maisons abandonnées ou des boîtes postales. Astuce en or : lorsque vous jetez votre carte bancaire ou la renvoyez à la banque, coupez-la en deux en vous assurant que la puce a également été coupée. De cette façon, votre carte devient complètement inutilisable.


Trucs et astuces afin de prévenir les escrocs
Vous souhaitez davantage d’informations sur la façon de vous protéger des escrocs ? Febelfin, la fédération belge du secteur financier, a créé à ce sujet un site Web spécial dispensant toutes sortes de conseils. Visitez https://www.safeonweb.be et apprenez comment ne laisser aucune chance aux escrocs.


Quels travaux pour économiser l’énergie ?

publiée le 15 mars 2016


Avec le salon Batibouw, qui s’est déroulé du 25 février au 6 mars, c’est l’occasion de s’intéresser aux travaux permettant d’économiser l’énergie. L’objectif est double : réduire sa facture de gaz, de mazout et d’électricité, tout en diminuant son impact sur l’environnement. Mais comment procéder ? Voici la bonne marche à suivre.


1. Définissez vos priorités
Par où commencer ? Chaque maison a ses spécificités et il ne sert à rien, par exemple, d’opter pour une chaudière à haut rendement si l’isolation fait défaut. Si vous êtes décidé à vous lancer dans d’importants investissements, pourquoi ne pas demander un audit énergétique à un expert ? Certaines sociétés proposent des services poussés, comme le calcul de l’efficacité et de la rentabilité des travaux économiseurs d’énergie. Il est également possible d’obtenir des audits gratuits, des conseils et/ou des primes auprès d’organismes régionaux : Guichets de l’énergie wallons (energie.wallonie.be), Vlaanderen is energie (www.energiesparen.be) ou la Maison de l’énergie à Bruxelles (www.maisonenergiehuis.be).


2. Pensez à l’isolation
La première priorité en termes de travaux économiseurs d’énergie concerne l’isolation. Mais il convient d’agir dans l’ordre. Commencez par le toit, où l’installation d’un isolant et d’une sous-toiture évitera les déperditions. Si le grenier est inutilisé, on peut se contenter d’isoler le sol de ce dernier. Viennent ensuite l’isolation de la façade, à effectuer par l’intérieur ou l’extérieur, selon la configuration des lieux. Enfin, songez au remplacement de vos châssis simple vitrage par des double voire des triple vitrages.


3. Choisissez le bon système de chauffage
Le remplacement de la chaudière dépend de son âge et de son rendement. Optez pour une chaudière à haut rendement et/ou à condensation. Vous pouvez également envisager d’autres systèmes comme une pompe à chaleur, et compléter votre installation par des panneaux photovoltaïques pour assurer la production d’eau chaude.


4. N’oubliez pas la ventilation
C’est un point à ne pas négliger : une maison bien isolée est rendue plus étanche et si l’on néglige ce poste, des problèmes d’humidité peuvent survenir. Une bonne ventilation naturelle, voire l’installation d’un extracteur d’humidité sont indiqués.


5. Songez aux petits détails
De petits travaux réalisables par vous-mêmes peuvent entraîner des économies substantielles d’énergie : étanchéifier une fenêtre ou une porte qui donne sur l’extérieur, isoler les tuyaux d’eau chaude, installer des panneaux réflecteurs derrière les radiateurs, s’équiper d’un thermostat programmable… Autant d’aménagements peu coûteux qui peuvent permettre d’économiser plusieurs dizaines d’euros par an.


6. Adoptez les bons gestes
Eteindre la lumière en quittant une pièce, ne pas laisser des appareils branchés en veille, cuisiner avec un couvercle sur les casseroles… Ces petits gestes a priori insignifiants peuvent réduire considérablement la consommation d’énergie d’une maison. A combiner avec l’achat d’appareils électroniques et d’ampoules à faible consommation.


Comment calculer votre capacité d’emprunt pour un prêt hypothécaire ?

publiée le 01 mars 2016


On entend souvent dire que le montant des mensualités consacrées au remboursement des prêts hypothécaires ne doit pas dépasser le tiers des revenus d’un ménage, sous peine de fragiliser sa situation financière. En théorie, c’est effectivement la norme généralement admise par les banques. Mais dans la pratique, le calcul est un peu plus subtil que cela. Au fond, tout dépend de votre situation financière réelle.


Le taux d’endettement
C’est le rapport entre vos revenus nets et vos charges fixes. Les revenus nets incluent le salaire, les allocations, la pension, les rentes et loyers perçus.


Par charges fixes, il faut entendre les crédits en cours (prêts hypothécaires et crédit à la consommation), les rentes et pensions alimentaires payées, etc. Mieux vaut compter large pour éviter tout risque de surendettement.


Pour calculer le taux d’endettement, on applique la formule : total des charges / total des revenus X 100. Si le résultat est supérieur à 33 %, cela signifie que vos charges excèdent le tiers de vos revenus et votre capacité d’emprunt sera théoriquement nulle.


Le reste à vivre
Les banques tiennent cependant compte d’un second élément : une fois vos charges fixes déduites de vos revenus nets, ce qu’il vous reste en mains chaque mois suffit-il à vivre « normalement », c’est à dire à couvrir vos dépenses mensuelles ? On pense ici aux charges du logement (eau, chauffage, électricité), aux frais de vêtements, d’alimentation, de transports, de scolarité des enfants, etc. Tout dépendra bien sûr de la situation de votre ménage et du niveau de vos revenus.


En Belgique, on considère généralement que le « reste à vivre » mensuel doit être d’au moins 800 € pour un isolé, 1.200 € pour un couple et 300 € par enfant à charge.


En pratique
Un couple avec deux enfants envisage d’acheter une maison. Les revenus mensuels nets cumulés atteignent 3.800 € et les charges 1.500 €, dont un loyer de 850 €.
1. Le taux d’endettement du couple est de 1.500 – 850 (puisqu’il n’y aura plus de loyer à payer) / 3.800 x 100 = 17 %.
2. Compte tenu de la règle des 33 %, la capacité de remboursement mensuelle du ménage est de 33 – 17 = 16 % x 3.800 € = 609 € par mois. Soit un emprunt hypothécaire sur 20 ans compris entre 100.000 et 150.000 €, selon le taux d’intérêt obtenu.
3. Une fois l’emprunt réalisé, les charges mensuelles fixes atteindront 650 + 609 = 1.259 €. Le « reste à vivre » du ménage est donc de 3.800 – 1.259 = 2.541 € / mois. C’est 741 € de plus que les 1.200 (couple) + 600 (deux enfants à charge) = 1.800 € théoriquement nécessaires. La banque est dès lors susceptible de consentir un prêt plus élevé au couple en question.


Le saut de génération : un avantage pour les petits-enfants et les enfants

publiée le 09 février 2016


Les petits-enfants ont souvent plus besoin de l’héritage de leurs grands-parents que les enfants qui, quinquagénaires ou sexagénaires, ont déjà accumulé un certain patrimoine. Le saut de génération offre une solution et permet de faire des économies sur les droits de succession.


L’espérance de vie en Belgique continue d’augmenter, ce qui a des conséquences sur la planification successorale. Souvent, les enfants qui héritent ont eux-mêmes déjà atteint un âge respectable et ne sont pas dans le besoin. La situation peut faire en sorte que l’on choisisse de transférer directement aux petits-enfants une partie de ses avoirs et de « sauter » la génération des enfants. Le « saut de génération », comme est appelée cette technique de planification successorale, couvre différents aspects, explique Anouck Biesmans, spécialiste en planification successorale chez EY. Les grands-parents peuvent ainsi transférer une partie de leur héritage à leurs petits-enfants via un testament ou une donation. Depuis 2013, un parent peut aussi refuser sa part de l’héritage après le décès du grand-parent. Sa part va alors directement à ses propres enfants (les petits-enfants).


Bien entendu, le « saut de génération » peut aussi être avantageux sur le plan fiscal. Lorsque l’héritage d’un grand-parent va directement aux petits-enfants parce que le parent l’a refusé, il ne faut payer qu’une fois des droits de succession. Si le parent accepte son héritage et qu’aucune autre mesure n’est prise, il/elle paiera des droits de succession et les petits-enfants aussi devront par la suite payer des droits de succession sur ce même héritage. Lorsque les petits-enfants héritent directement des grands-parents après refus du parent, ils paient autant de droits de succession que paierait le parent. L’avantage fiscal supplémentaire que génèrerait la répartition de l’héritage sur un plus grand nombre d’héritiers est donc exclu par la loi.


Cet avantage fiscal est cependant réel lorsque les grands-parents optent pour le « saut de génération » et transfèrent une partie de leur héritage à un ou plusieurs petits-enfants par le biais d’un testament et profitent donc de l’échelle tarifaire progressive en vigueur pour les droits de succession, explique Anouck Biesmans. À Bruxelles et en Wallonie, ces tarifs en ligne directe (enfants, petits-enfants) par héritier varient de 3 % à 30 %. Anouck Biesmans donne un exemple : « Imaginez qu’un grand-père seul, qui a son domicile fiscal à Bruxelles, ait un revenu mobilier de 800 000 euros. Il a deux enfants, qui ont chacun deux enfants. Sans arrangement contraire, les deux enfants héritent chacun de 400 000 euros et paient chacun 61 300 euros de droits de succession (122 600 euros au total). Si toutefois le grand-père rédige dans son testament qu’en cas de décès, chaque petit-enfant reçoit 50 000 euros, les 4 petits-enfants paieront chacun 1500 euros (3 %) de droits de succession. Les deux enfants recevront quant à eux 300 000 euros et ne paieront que 37 300 euros de droits de succession (80 600 euros au total). Si l’on compte le tout, le testament a créé une économie non négligeable de 42 000 (122 600 – 80 600) euros. Cette technique de planification avantageuse s’applique aussi en Flandre, mais les tarifs sont différents. Les tarifs en ligne directe (enfants, petits-enfants) par héritier varient de 3 % à 27 % (http://www.belgium.be/fr/impots/succession/calcul/).


En guise d’alternative, les grands-parents peuvent faire don d’une partie de leur héritage à leurs petits-enfants de leur vivant, explique Anouck Biesmans. Les donations mobilières (d’argent par exemple) sont, en Flandre et à Bruxelles, majorées d’un impôt sur les donations de 3 % (en Wallonie : 3,3 %), si la donation est enregistrée. Si elle n’est pas enregistrée, l’on risque encore de devoir payer des droits de succession si le donateur décède dans les 3 ans. En cas de donations de parts d’une entreprise familiale, ce délai a été prolongé à 7 ans en Flandre. Il est clair que dans ce cas, les économies sont plus conséquentes lorsque la donation dépasse les 50 000 euros. Si les petits-enfants sont mineurs, il suffit qu’un parent ou grand-parent accepte la donation à la place de l’enfant.


Si les grands-parents veulent rédiger un testament en faveur de leurs petits-enfants, il y a une condition sine qua non importante, prévient Anouck Biesmans. Ils ne peuvent disposer librement que d’une certaine partie de leur héritage pour cette donation, car ils ne peuvent pas toucher à la « réserve » ou part réservataire de leur(s) propre(s) enfant(s). Dans le cas d’un enfant unique, il s’agit de la moitié de l’héritage, dans le cas de deux enfants, c’est un tiers et à partir de trois enfants, c’est un quart. Si le testament ou la donation ampute la part réservataire des enfants, ils peuvent réclamer leur dû après le décès des parents. De plus en plus de voix s’élèvent cependant pour réduire la part réservataire de l’enfant, qui est également sous pression au niveau international.


Les pilliers de la pension

publiée le 26 janvier 2016


Le premier pilier de la pension est ce qu’on appelle la pension légale, à savoir le montant qui vous est versé par l’État à l’issue de votre carrière. Par année prestée, on peut prétendre à des “droits annuels” qui interviennent dans le calcul de notre future pension. La formule n’est pas compliquée : on divise le salaire brut annuel par 45 et on en retient 60 %. Supposons qu’en 2014 vous gagniez 40.000 €, si l’on divise ce chiffre par 45 et qu’on retranche 60 %, on obtient 533 €. Divisé par 12, cela donne pour cette année environ 44,42 euros bruts de pension mensuelle “constituée” pour plus tard.


Cette formule vaut tant pour les 4,5 millions de salariés que pour les 900.000 indépendants que compte notre pays. Les indépendants ne perçoivent toutefois qu’une pension plus modeste car son financement se déroule différemment. La réserve est tout simplement plus petite. Pour les fonctionnaires en revanche, le calcul est tout autre : la pension dépend de leur salaire des dix dernières années, raison pour laquelle leur pension légale est aussi élevée. L’État n’en a pas décidé ainsi sciemment, c’est le résultat historique des premières lois sur la pension datant de 1844. Mais n’oublions pas que le deuxième pilier n’existe pas pour les fonctionnaires, ce qui gomme partiellement la différence avec les autres catégories professionnelles.


Le deuxième pilier comprend la pension complémentaire constituée par l’employeur ou le secteur dans lequel on travaille : une assurance groupe, un fonds de pension ou une pension sectorielle. Près de 70 % des travailleurs bénéficient de ce deuxième pilier. Mais ici aussi, il existe de grandes différences entre les montants. Pour certains, l’avantage peut être considérable mais pour d’autres, il reste minime.


Les indépendants disposent de deux formules pour constituer ce deuxième pilier : la PLCI, ou Pension Libre Complémentaire pour Indépendants, ou l’EIP (Engagement Individuel de Pension). Toutes deux donnent droit à un avantage fiscal, mais l’EIP est une formule réservée aux sociétés, auxquelles elle permet de constituer un capital pension pour leur dirigeant. La PLCI, plus courante, est également accessible aux sociétés unipersonnelles et aux indépendants à titre complémentaire, pour autant qu’ils paient des cotisations sociales équivalentes à celles d’un indépendant à titre principal.


Le troisième pilier consiste en la pension que les travailleurs constituent eux-mêmes en épargnant pour leurs vieux jours de manière fiscalement avantageuse, via une épargne-pension et/ou une épargne à long terme. Il s’agit d’une façon intéressante de compléter votre pension. Vous profiterez non seulement d’un rendement, mais aussi d’un bel avantage fiscal. Un contribuable belge peut verser, pour l’année de revenus 2015, jusqu’à 940 € dans le cadre de l’épargne pension et 2.260 € pour l’épargne à long terme.


En ce qui concerne le quatrième pilier, attention aux confusions sémantiques : Selon votre interlocuteur, ce pilier peut couvrir des éléments différents. En principe, il s’agit du patrimoine propre que l’on a constitué par son épargne personnelle et qui ne donne droit à aucun avantage fiscal. Mais pour certains, ce pilier englobe aussi l’habitation propre, par exemple. Cette habitation propre constitue d’ailleurs un élément important. Comparée à celle de nombreux autres pays, notre pension légale est relativement basse. Heureusement, de nombreux Belges sont propriétaires et ne devront donc plus payer de loyer une fois pensionnés. En Scandinavie par exemple, même si les pensions sont plus élevées, l’État verse aussi des subventions de logement aux seniors, ce que nous n’avons pas ici, parce qu’une grande partie des pensions sont consacrées aux loyers. Si vous êtes pensionné et locataire en Belgique, il est d’autant plus important de se constituer une épargne complémentaire. Le risque de pauvreté est d’ailleurs bien plus élevé parmi cette catégorie de la population.


Quelle fiscalité immobilière dans quelle région ?

publiée le 12 janvier 2016


Le bonus-logement permettait aux propriétaires de bénéficier d’une réduction d’impôts liée à l’emprunt hypothécaire contracté pour l’achat de leur habitation. C’est devenu une compétence régionale le 1er juillet 2014. Dans la foulée, les Régions flamande et wallonne en ont revu le mode de calcul à la baisse. Nouveau changement ces dernières semaines : la Wallonie et Bruxelles ont décidé de le supprimer pour le remplacer par d’autres systèmes à partir de 2016 et 2017. En pratique, le régime qui s’applique est celui du lieu de résidence du contribuable.


En Wallonie
Dès 2016, le bonus-logement sera remplacé par un chèque habitat. Il s’agit d’une prime annuelle destinée aux Wallons qui contractent un emprunt hypothécaire d’au moins dix ans destiné à l’achat d’une habitation unique. L’avantage s’étend sur vingt annuités, quelle que soit la durée du crédit, mais il est divisé par deux à partir de la onzième année. Pour en bénéficier, le revenu net imposable doit être inférieur à 81.000 € par personne (ce qui concernerait 96 % des Wallons, selon le ministre Paul Furlan).


Comment la prime est-elle calculée ? Elle dépend à la fois du revenu du bénéficiaire et du nombre d’enfants à charge. Pour les revenus inférieurs à 21.000 euros par an, le montant de base s’élève à 1.520 euros par personne. Pour les revenus compris entre 21.000 et 81.000 euros, elle décroit de façon linéaire jusqu’à atteindre au minimum 755 euros. Dans tous les cas, il faut encore ajouter 125 euros par enfant à charge.


Les droits d’enregistrement restent fixés à 12,5 % du prix d’achat pour les deux premiers biens immobiliers. Ils grimpent à 15 % à partir du troisième.
http://www.wallonie.be/fr/actualites/cheque-habitat-le-nouvel-avantage-fiscal-lie-au-logement


A Bruxelles
La Région bruxelloise supprimera le bonus-logement à partir de 2017 mais augmentera l’abattement sur les droits d’enregistrement sur un premier achat immobilier pour encourager les ménages qui s’établissent à Bruxelles. Actuellement fixé à 60.000 euros, il sera porté à 175.000 euros si la valeur du bien ne dépasse pas 500.000 euros et qu’il s’agit de l’habitation propre.


Les droits d’enregistrement restent par ailleurs fixés à 12,5%. L’économie fiscale supplémentaire pourra donc atteindre au maximum 21.875 euros, soit 14.350 euros de plus qu’actuellement.


D’autre part, le précompte immobilier augmentera dès 2016, en moyenne, de 10 à 12 % selon les communes. Pour les propriétaires qui habitent leur domicile situé à Bruxelles, cette mesure sera compensée par l’octroi d’une prime de 120 euros par an (en 2016 pour les ménages les plus fragiles et à partir de 2017 pour tout le monde).


En Flandre
Le bonus-logement est maintenu mais revu à la baisse. Pour les emprunts contractés à partir du 1er janvier 2015, chaque contribuable peut déduire un maximum de 1520 € par an. Ce montant est augmenté de 760 € par an pendant les 10 premières années du prêt, plus 80 € pour les personnes ayant au moins trois enfants à charge. Un couple avec quatre enfants peut donc déduire au total 4640 € (1520 € x 2 + 760 € x 2 + 80 €) maximum pendant les 10 premières années, puis 3040 euros pendant les années suivantes. Ce bonus-logement régional n’est valable que pour l’habitation principale du contribuable.


Les droits d’enregistrement à acquitter lors de l’achat d’un bien immobilier sont quant à eux maintenus à 10 % du prix d’achat (5 % sous certaines conditions, si le revenu cadastral est particulièrement faible notamment). Atout supplémentaire : si vous vendez votre habitation pour en acheter une autre en restant en Région flamande, vous pouvez bénéficier d’un abattement plafonné à 12.500 € sur les droits d’enregistrement.


Sources : https://www.wikifin.be et https://www.notaire.be
Le contenu de cette publication est basé sur l’information qui est disponible actuellement. Le traitement fiscal est susceptible de changer à l’avenir.


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