Chouette Magazine

Marie-Anne et Benoît

Marie-Anne et Benoît

"Je suis au jardin..."

Catégorie : Vie Quotidienne

Chroniqueurs depuis mars 2014



Pépiniéristes aux Jardins-Saint-Michel de Glimes

Ouvert du Mercredi au Dimanche de 9h à 18h

www.lesjardinssaintmichel.be

jardinsaintmichel@gmail.com

CERTIFRUIT : une charte de qualité pour les arbres fruitiers

publiée le 22 octobre 2019


Depuis plusieurs années nous avons le plaisir de vous proposer les anciennes variétés de fruitiers Certifruit.


Cette charte de qualité a été mise sur pied par le Centre Agronomique de Gembloux et est le résultat d’un travail de plus de 30 années de recensement, de recherches, d’observations et surtout de sauvegarde de notre patrimoine fruitier.


La charte Certifruit vous offre de nombreuses garanties :


  • La garantie de l’origine et de la pureté variétale
  • Une sélection de variétés intéressantes pour l’amateur et totalement adaptées à nos régions
  • Une bonne tolérance aux maladies ce qui permet de se passer de produits phyto
  • Une production locale et artisanale
  • Une qualité supérieure des arbres
  • Un étiquetage durable et officiel

Comme chaque année nous organisons un week-end Certifruit pour vous offrir la possibilité de découvrir ces anciennes variétés au travers d’une dégustation de fruits. Des conseils seront également donnés pour bien réussir votre verger.


Nouveauté cette année : nous organisons une visite guidée et commentée du verger de la pépinière précédée d’une petite conférence reprenant tous nos conseils pour la réussite de votre verger et de vos plantations en général. RDV le samedi 26 et le dimanche 27 octobre à 14h30 ! Si il fait pluvieux, prévoyez vos bottes !


Le samedi 26 octobre nous aurons également la présence d’un spécialiste Adalia Zéro-Phyto qui vous présentera les alternatives aux produits nocifs du jardin notamment grâce aux plantes utiles.


Il tentera également de vous faire gagner un nichoir à mésanges.


GRAND CONCOURS CERTIFRUIT :
Votre verger sera à remporter lors d’un concours (tirage au sort)
organisé tout au long de ce week-end !


Nous offrirons également à chaque client un sachet de bulbes à fleurs à planter cet automne.
Nous aurons le plaisir de vous recevoir et de vous conseillez dans notre pépinière



Des sapins de Noël écologiques, c'est possible ?

publiée le 4 décembre 2018


Oui, il est tout à fait possible d’avoir des sapins dont la gestion forestière apporte une plus-value à l’écosystème.


Pour cela, nous avons rigoureusement sélectionné une petite entreprise familiale belge avec laquelle nous travaillons depuis bientôt 10 ans.


Les parcelles de culture font maximum 1ha et sont entourées de terres agricoles en Hesbaye. Celles-ci contribuent au maillage écologique dans la plaine agricole souvent désertique. Les parcelles sont très riches en faune qui vient y loger et se nourrir et en flore très diversifiée car l’utilisation de pesticide y est bannie.


Les 3 premières années les parcelles offrent un site de nidification exceptionnelle pour les oiseaux qui nichent au sol. Ensuite les sapins commencent à amener du couvert et de la protection qui profite à d’autres espèces. A chaque fois que l’on coupe un sapin, on recrée une ouverture qui permettra à la végétation de repousser et qui profitera de nouveau aux espèces qui nichent au sol. Ces parcelles de sapins sont une vraie plus-value écologique dans la plaine agricole. Comme dans tous les domaines, c’est la culture intensive d’une même espèce sur de très grandes parcelles qui est néfaste pour l’environnement.


Nos conseils pour bien choisir votre sapin :
- Privilégiez les petits producteurs belges qui cultivent de petites parcelles sans pesticide
- Fuyez les productions qui viennent du Danemark (production en grande culture, pesticides, coupe des sapins plusieurs semaines à l’avance)
- Pour savoir si le sapin est frais, regardez si le pied n’est pas noirci à l’endroit de la coupe


Nordmann, Epicéa ou Fraseri ?
• Le Nordmann est le plus beau des sapins et il a l’avantage de ne pas perdre ses aiguilles même lorsqu’il est coupé.
• Le Fraseri est un sapin plus fin aux aiguilles légèrement bleutées qui ne tombent pas. Il a aussi l’avantage de sentir bon.
• L’épicéa est le sapin de Noël traditionnel qui sent bon l’arbre de Noël mais qui perd rapidement ses aiguilles, il faut donc le placer après le 15 décembre à l’intérieur.


*** Tentez de gagner votre sapin de Noël en nous rejoignant sur notre page facebook !***


Nous aurons le plaisir de vous offrir un verre de vin chaud ou chocolat chaud, des clémentines et spéculoos tout le mois de décembre.
Nous vous souhaitons de très belles fêtes de fin d’année !


La pépinière ‘Les Jardins Saint Michel’ fête ses 10 ans, déjà !

publiée le 23 octobre 2018


En octobre 2008, Benoît Bourguignon ouvrait pour la première fois les grilles de sa pépinière située sur le rond-point Saint-Michel à Glimes. En 10 ans, la pépinière n’a cessé d’évoluer chaque année pour offrir toujours plus de choix et de qualité. L’équipe s’est aussi agrandie avec l’arrivée de Marie-Anne, son épouse (qu’il a rencontrée à la pépinière !). Il y a aussi Denis et Amandine qui vous font bénéficier de leurs précieux conseils, tandis que Pierre vient de rejoindre l’équipe pour prêter main forte à l’entretien de la pépinière.


Aujourd’hui ‘Les Jardins Saint Michel’ est devenue l’une des adresse incontournable dans la région. Vous y trouverez un très grand choix de petites plantes de balconnières, des plantes potagères, des vivaces, des arbustes, des plants de haie, plus de 200 variétés d’hydrangea, une magnifique collection de rosiers David Austin, des graines, des bulbes, … mais également des très grands arbres d’exception.


« Nous privilégions toujours la qualité et les producteurs locaux, un grand nombre de nos plantes viennent de Belgique. Par exemple pour nos sapins de Noël nous refusons de travailler avec des gros fournisseurs du Danemark qui casse les prix mais nous travaillons avec trois petites familles des Ardennes belges qui gèrent leur production de façon raisonnée » nous confie Benoît. « Nous avons vraiment décidé de nous positionner comme partenaire pour réussir un jardin éco-responsable. Notre assortiment de plantes fait la part belle aux plantes indigènes et mellifère. D’ailleurs nous-même à la pépinière nous mettons tout en œuvre pour respecter la nature. Par exemple nous faisons un lâcher de coccinelle chaque année au lieu d’utiliser des produits phytosanitaire contre les pucerons » rajoute Marie-Anne.


Retenez la date : le week-end du 27 et 28 octobre, la pépinière est en fête pour ses 10 ans !
• Retrouvons nous ensemble autour d’un verre pour l’occasion
• Bénéficiez de 10% de réduction sur toute la pépinière et toutes les commandes
• Bénéficier de 20% de réduction sur toutes les poteries
• Déguster les pommes Certifruit et recevez tous les conseils pour bien réussir votre verger
• Recevez un petit fruitier (framboise, cassis, groseille) au choix à l’achat d’un fruitier
• Bénéficier de la promo sur les terreaux 3 + 1 gratuit (universel 40L compo)
• Château gonflable pour les petits


Nous serons heureux de vous voir lors de ce week-end anniversaire !


Un jardin accueillant pour les oiseaux

publiée le 09 octobre 2018


Vous avez très certainement entendu parler de la diminution impressionnante des oiseaux dans nos régions. Je vous propose donc ici quelques petits gestes simples qui peuvent faire la différence pour protéger les petites bêtes à plumes.


Pour attirer les oiseaux au jardin, le premier réflexe est de penser à mettre de la nourriture à disposition. Bien sûr, les oiseaux ont, comme nous, besoin de se nourrir et de se désaltérer. Mais pas n'importe comment! Certains oiseaux sont insectivores, d’autres granivores, d’autres encore sont soit l’un, soit l’autre selon la saison. Pensez donc à leur apporter une nourriture variée.


Un autre besoin vital : il leur faudra également trouver des abris sûrs pour la nuit, pour installer leur nid ou tout simplement pour échapper à un prédateur. Des cavités naturelles comme celles que l’on trouve dans les murs de pierres non cimentés ou dans certains arbres se font rares. En compensation, vous pouvez installer quelques nichoirs.
Les nichoirs s'installent en automne car c'est à cette période que les oiseaux repèrent les lieux pour venir y installer leur nichée au printemps. Il vaut mieux ne pas les placer trop près des habitations.


Pour tous ceux qui souhaitent ne pas en rester aux deux points précédents, voici quelques idées pour faire de votre jardin un lieu où les oiseaux se sentiront chez eux :


Plantez des arbres et des arbustes à baies : de préférence des arbustes indigènes comme le bouleau, l'érable champêtre, le sorbier des oiseleurs, le sureau, l’amélanchier ou l'églantier. Plantez également quelques épineux : les oiseaux pourront s’y abriter en cas de danger et seront plus confiants pour y construire leur nid. C’est le cas de l’aubépine, de l’églantier ou du prunellier. Les plantes grimpantes quant à elles constituent un abri intéressant et un site idéal pour construire un nid. Il y a l’incontournable lierre mais aussi la clématite et le chèvrefeuille.


Vous pouvez créer un coin gourmand avec quelques petits fruitiers comme le cassis, le groseillier, ou le framboisier. Cela fera le bonheur des oiseaux à condition de leur laisser libre accès aux précieux fruits. Une prairie fleurie, ce n’est pas simplement joli, cela attire nombre d’insectes butineurs en été, et donc, c’est utile aux oiseaux insectivores. 


Autres petits « trucs & astuces » :
Les oiseaux ont besoin de s’abreuver et de se baigner, hiver comme été. Fournissez-leur donc de l’eau en toutes saisons dans un abreuvoir pas trop profond pour éviter les noyades (de l’eau pure, sans additifs évidemment). Ne taillez pas vos haies au printemps ou en été, c'est d'ailleurs interdit, afin d'éviter de tuer les nids d'oiseaux. Et puis, évidemment, bannissez les insecticides au jardin, ce sont les oiseaux qui risquent d’en faire les frais.


Notre coup de cœur : Les nichoirs de Villecroze
Ils sont fait mains, ils sont uniques. L'artiste Joëlle Swanet a créé ces petits bijoux avec l'aide d'ornithologues pour le coté technique.
Solide (peut passer au lave-vaisselle!), étanche (évacuation des fluides prévue), très bonne isolation contre la chaleur en été et le froid en hiver, antiparasitaires car la matière en argile ne permet pas leur prolifération, attaque de prédateurs impossible, ventilés et durée de vie du nichoirs de plusieurs dizaines d'années. 
Chaque nichoir est donc adapté pour protéger de nombreuses nichées d'oiseaux au fil des ans. 
Ce sont de vrais petits bijoux pour le jardin, une chouette idée cadeau :-)
Vous les trouverez en vente chez l'artiste à Villecroze ou à la pépinière.
Le prix varie entre 40 € et 120 € en fonction du modèle.


Le terreau

publiée le 18 septembre 2018


Vous vous demandez quel est le meilleur amendement de sol parmi tous les terreaux sur le marché ? Nous avons la réponse ☺


Il existe beaucoup de marques de terreaux plus ou moins qualitatives qui elles-mêmes proposent différents types de substrats. Alors comment s’y retrouver ?


Avant tout, il faut savoir que les terreaux à bas prix qu’on retrouve fréquemment en grande surface ont été développés pour proposer un prix bas… la qualité est au même niveau et ceux-ci ne contiennent pas grand-chose. Les plantes n’y trouveront pas les nutriments nécessaires à leur croissance et auront du mal à se développer.


Un terreau de qualité est composé de suffisamment de matières organiques parfaitement décomposées, d’argile pour une bonne rétention d’eau, d’engrais avec un bon rapport NPK. De la perlite, du sable et/ou de la tourbe sont parfois rajoutés en fonction du type de plantation que vous avez à faire. Le mieux est de se rendre en pépinière et de se faire conseiller car on n’utilisera pas le même terreau pour planter une azalée et un rosier ! Les plantes n’ont pas toutes les mêmes besoins et ce n’est pas pour rien que vous trouverez des terreaux spécifiques pour vos différentes plantations.


Notre coup de cœur : Le Pur Vert


Le Pur Vert est un substrat de la meilleure qualité qui soit puisque c’est le résultat de la digestion des matières organiques par les lombrics (vers de terre). Le Pur Vert reproduit donc le rôle fondamental que les lombrics remplissent dans l’environnement en transforment de la matière organique de qualité (feuilles, tontes, …) en humus. Pourquoi nous l’aimons ? Parce que c’est écologique -> récupération de matière organique et processus % naturel, c’est donc un produit BIO ! Parce que c’est belge -> c’est un produit qui a été développé en Belgique et mieux encore, qui est produit en Belgique ! Et puis tout simplement parce que c’est ce qui a de meilleur pour vos plantes ! Vous voulez en savoir plus ? Rendez-vous sur leur site www.purvert.be


Pas 100% convaincu ? Nous vous proposons de tester l’expérience suivante : vous réalisez deux balconnières avec les mêmes plantes mais deux terreaux différents, l’un à bas prix, l’autre d’un fournisseur de qualité. A la fin de la saison, la différence est bluffante ! On vous met au défi ;-)


La taille des rosiers

publiée le 24 avril 2018


La taille des rosiers peut pousser certains jardiniers amateurs à renoncer à ces jolies fleurs au jardin de peur de mal faire…. On vous donne tous nos conseils pour réussir facilement cet exercice !


Mais tout d’abord, pourquoi tailler ?
Les rosiers sont des plantes très vigoureuses qui, s’ils ne sont pas taillés, peuvent devenir rapidement encombrants et perdre leur caractère buissonnant. La taille permet de garder un ensemble harmonieux et de favoriser les nouvelles pousses.


Quand tailler ?
Nous vous conseillons de procéder en fin d’hiver durant la période de dormance maximale des rosiers. Cela intervient habituellement entre décembre et février.


LA TAILLE DES ROSIERS BUISSONNANTS


La technique varie selon l’âge de la plante. La première année le système racinaire est encore relativement immature et la taille peut donc rester légère :
Etape 1 – taillez les tiges florales d’environ 10 cm, ainsi que toute pousse trop vigoureuse et disproportionnée par rapport au reste de la plante.
Etape 2 –retirez tous les rameaux morts, mourants, malades ou en mauvais état.
Etape 3 – retirez tout feuillage restant de l’année précédente afin réduire le risque de développement de maladies cryptogamiques par des spores en dormance qu’il pourrait transporter.


La deuxième année votre rosier sera toujours en phase de développement racinaire, et n’aura pas encore atteint sa taille et son port de pleine maturité.
Etape 1 – taillez toutes les tiges d’un tiers. Réduisez les rameaux démesurés à la taille d’ensemble du reste de l’arbuste.
Etape 2 et Etape 3 – identique à la première année.


La troisième année et les suivantes vos rosiers ont atteint leur pleine maturité. Vous aurez alors plus de liberté sur le choix de la taille à pratiquer, ainsi que la possibilité de jouer sur la hauteur et la forme de votre arbuste.
Avant de tailler, choisissez l’une des options suivantes:
1. Pour obtenir un arbuste plus haut – retirer moins d’un tiers de la végétation.
2. Pour le maintenir à la même taille – retirer un tiers de la végétation.
3. Pour le réduire – retirer jusqu’à la moitié de la végétation. Ceci permettra de réduire la hauteur de l’arbuste sans en affecter la floraison.
Puis suivez les étapes les mêmes étapes que les années précédentes.


Voici les points à retenir :
La forme d’un rosier est essentielle. Appliquez-vous à former un arbuste harmonieux.
Ne vous préoccupez pas outre mesure de l’endroit de la coupe. Il est d’usage de couper juste au-dessus de l’aisselle d’une feuille, en biseau, la pente opposée au bourgeon. Rien ne prouve cependant que ce soit expressément nécessaire !
Ne craignez pas de tailler trop sévèrement.  Les rosiers sont extrêmement vigoureux et repousseront même si vous rabattez toutes les tiges à la base du pied.
Débarrassez-vous soigneusement des déchets de taille. Le feuillage ne devrait jamais être destiné au compost mais évacué du jardin. Ceci permettra de contrôler la prolifération de champignons pouvant développer d’éventuelles maladies.


La saison des plantations démarre bientôt…

publiée le 10 octobre 2017


Si vous avez le projet de planter une haie, des arbres, des fruitiers ou d’aménager votre jardin, sachez que la meilleure période de l’année pour effectuer ces travaux est l’automne, et plus précisément les mois d’octobre, novembre et décembre.


A cette période de l’année la sève des végétaux redescend dans les racines, c’est d’ailleurs pourquoi les arbres perdent leurs feuilles. Cette descente de sève nous permet de sortir de terre les plantes et de les vendre en racines nues, c’est-à-dire sans pot et sans terreau. L’avantage est bien sûr le coût réduit de cette technique qui permet de proposer des plantes beaucoup moins chères à cette période de l’année.


Vous trouverez aux Jardins-Saint-Michel un très grand stock de plants de haies, d’arbres, d’arbustes et de fruitiers mais vous pouvez également passer commande de variétés spéciales disponible en une semaine. N’hésitez pas à venir vous faire conseiller pour la réalisation d’un parterre, d’une haie vive, d’un talus, … il vous suffit de venir avec quelques photos et vos mesures.


*** JOURNEE CERTIFRUIT ***
Comme chaque année, nous organisons, en collaboration avec le Centre de Recherche Agronomique de Gembloux, une journée Certifruit pour découvrir les anciennes variétés de fruitiers du pays.
Cette journée aura lieu le samedi 21 octobre de 9h à 18h. Au programme vous découvrirez la charte de qualité Certifruit, vous pourrez déguster différentes variétés de pommes et bénéficier des conseils avisés de Benoît, Maxime et Amandine pour l’installation d’un verger ou d’un fruitier dans votre jardin. L’objectif est de participer à la biodiversité de nos régions par le choix de variétés anciennes, de choisir des fruitiers qui correspondent à vos attentes en terme de saveurs, de résistance aux maladies et également d’implantation dans le jardin.
Pour en savoir plus :
www.certifruit.be
www.lesjardinssaintmichel.be


Voici quelques conseils de saison pour une belle pelouse :
- Tondez votre gazon avant l’hivers en laissant 5 cm de hauteur d’herbe
- Epandez de la chaux, surtout en présence de mousse et si besoin un engrais organique
- Ramassez les feuilles mortes pour éviter que les gazon n’étouffe en dessous


événement : Portes ouvertes aux jardins saint-michel

publiée le 18 avril 2017


Nous vous donnons rendez-vous le week-end des 29 & 30 avril pour un week-end portes ouvertes haut en couleurs !


La pépinière des ‘Jardins Saint Michel’ vous propose plus de 7.000 variétés de plantes de toutes tailles sur plus d’1 ha de terrain et 300 m² sous serre. Cette année encore nous vous ferons bénéficier de 10% de réduction sur toutes nos plantes de stock et sur les plantes en commande.
Notre vaste assortiment de poterie sera lui disponible à -20%.
Les meubles de jardins GESCOVA seront disponibles à -10%.
Un petit cadeau sera également remis à chaque visiteur.


Côté animation les bout’choux pourront rebondir dans le château gonflable pendant que les parents dégusteront un bon petit verre ou un délicieux hamburger de chez Street Gourmet. Des exposants du secteur vert, de la décoration et du bien-être seront à votre disposition pour vous faire découvrir leur métier.


Profitez-en pour garnir vos balconnières avec notre très grand choix d’annuelles, de préparer votre potager avec nos très nombreuses variétés de légumes anciens, d’embellir votre jardin avec nos plantes fleuries, …


Toute notre équipe sera ravie de vous revoir à cette occasion. Benoît, Marie-Anne, Maxime et Amandine.


Jardiner sans pesticide, c'est possible?

publiée le 28 mars 2017


C’est en tout cas le défi que nous propose l’asbl ADALIA depuis maintenant 10 ans avec ‘le printemps sans pesticide’.


Au fait, savez-vous réellement ce qu’est un pesticide ?
Un pesticide est une substance le plus souvent chimique visant à détruire une ou plusieurs espèces d'êtres vivants. Les plus répandus sont les herbicides (contre les mauvaises herbes), les insecticides (contre les insectes) et les fongicides (contre les champignons). Il existe cependant beaucoup d'autres variétés de pesticides : contre les rongeurs, les corbeaux, etc.


Le problème, c’est que le pesticide ne se contente pas uniquement de tuer l’espèce visée, il contamine aussi l’environnement et tue d’autres acteurs de la chaine alimentaire comme les abeilles et les papillons. Les oiseaux et les hérissons sont aussi très souvent atteints par les pesticides en mangeant des insectes contaminés. De plus, les pesticides polluent l'air que nous respirons et parfois même l’eau de nos robinets via les nappes phréatiques.
Autant vous dire que des produits qui sont conçu pour tuer, ne peuvent pas être ‘bon’ pour l’humain.
Ce qui est dangereux pour nous est l’accumulation de ces substances dans notre organisme et l’effet cocktail (mélange des différents pesticides). A long terme, les effets peuvent être dévastateurs sur notre santé.


Nous vous proposons donc des alternatives efficaces et naturelles pour jardiner en toute sécurité et dans le respect de l’écosystème.
Il y a bien sur le désherbage manuel mais aussi thermique. Les nombreux types de paillages (écorces, cosses de coco, schiste, pellet de paille de froment, miscanthus, chanvre, ….) qui limitent très fortement les mauvaises herbes. Les produits biologiques à base de plantes et d’ingrédients naturels, les pièges à phéromones et aussi la lutte biologique qui se développe de plus en plus et qui est extrêmement efficace.


Encore un conseil, si vous avez une maladie ou un ravageur dans vos plantations ne pulvérisez pas n’importe quoi sans avoir déterminé avec certitude la cause.
Vous pouvez toujours venir à la pépinière avec des feuilles ou branches malades afin que nous vous aidions à déterminer la cause exacte et le traitement approprié.
Plus de la moitié des traitements utilisés par les particuliers sont inutiles car ils ne traitent pas la bonne ‘cause’ ou son mal utilisés.
N’hésitez pas à vous faire conseiller par des professionnels du secteur vert.


En quête du plus beau sapin de Noël

publiée le 22 novembre 2016


Dans quelques semaines, voire quelques jours, vous vous mettrez en quête du plus beau sapin de Noël.
Aux ‘Jardins Saint Michel’ nous vous proposons uniquement des sapins de premier choix, c’est-à-dire les plus beaux sapins que l’on puisse trouver.
Tous nos sapins viennent de Belgique, dans les Ardennes, ce qui vous garantit une qualité et une fraicheur incomparables, et donc une bonne tenue des épines.


Plutôt Nordmann ou Epicéa ? Voici quelques informations pour y voir plus clair :


L’épicéa est le sapin traditionnel.
Il a l’avantage de sentir très bon mais perd rapidement ses aiguilles.
Il est conseillé de le placer à l’intérieur après le 15 décembre. Il a une croissance assez rapide et est donc peu cher. Il est disponible en motte ce qui lui permet de tenir plus longtemps, voire même d’être replanté !


Le Nordmann est le nouveau sapin « à la mode » depuis quelques années.
Il n’a pas l’odeur de l’épicéa mais a des aiguilles douces et bien fournies qui ne tombent pas !
On peut donc le placer à l’intérieur très tôt, dès la fin novembre.
Sa croissance est plus lente et donc le Nordmann est plus cher.


Acheter un sapin de Noël, une corvée ?


C’est avec le sourire, et du vin chaud, que nous vous accueillons et vous conseillons pour choisir votre sapin. Chez nous, tous les sapins sont visibles hors filet (vous n’achetez pas un chat dans un sac) et sont remis en filet pour faciliter le transport. Nous plaçons également nous-même la croix sur un pied de sapin bien droit et chargeons nous-même votre véhicule.
Un service de livraison est également prévu pour les gros sujets, car nous avons des sapins de plus de 4 mètres !
Un petit cadeau vous sera aussi offert si vous êtes parmi les 200 premiers clients.


Pssssttt : Nous ne sommes pas les seuls à vous gâter car nos nouvelles voisines du magasin ‘Elsa émoi’ ont décidé de participer en vous offrant un petit cadeau lors de vos achats de + de 50 € dans leur boutique.
Elsa émoi c’est la nouvelle adresse pour (se) faire plaisir, on y trouve plein d’idées cadeaux : les bougies Yankee Candle, les produits l’Occitane en Provence, une belle collection de bijoux et de montres, des foulards et des vêtements et des articles de décoration. L’adresse idéale pour les cadeaux de Noël.


En décembre, nous serons ouverts tous les jours de 9h à 18h (19h les week-ends).
Début de la vente de sapin de Noël le 30 novembre.


Les bulbes

publiée le 25 octobre 2016


Si je vous dis de penser à un bulbe, vous allez très certainement me répondre tulipe, narcisse ou jacinthe. Ce sont les grands classiques.
Il y a cependant une pléthore de bulbes qui valent le coup d’œil et pourquoi par un petit coin de votre jardin, car oui, les bulbes reviennent en force et seront un incontournable dans les jardins les années à venir.


Ce qui est intéressant avec les bulbes, c’est qu’ils nous offrent un choix immense de couleurs, de fleurs, de parfums et surtout de périodes de floraison.
Les bulbes nous permettent d’égayer un jardin au beau milieu de l’hiver quand tout semble mort, en début de printemps ou en plein été. Certaines variétés sont adaptées aux endroits ombragés et humides, d’autres en revanche vont adorer le plein soleil.
Last but not least, les bulbes ne demandent que très peu d’entretien.
Attention cependant, certaines variétés craignent le gel. Pour moins de travail, faites-vous conseiller les variétés les plus résistantes.


Pour avoir le meilleur effet, l’idéal est de les placer en massif, assez dense.
Mais les bulbes s’associent aussi à merveille avec les graminées et les plantes vivaces.
En milieu urbain ou sur les terrasses, des bulbes peuvent être placés en balconnières ou en bacs pour une floraison s’étalant sur plusieurs semaines. La technique de la plantation « en lasagne » est la plus indiquée. Elle consiste à placer les bulbes à des profondeurs de plantation différentes. Les tulipes seront donc plantées plus profondément, contrairement aux narcisses, et une troisième couche de petits bulbes à floraison hâtive (crocus, chionodoxa, iris nains, …) peut également être prévue.


Il y a deux périodes de plantation, l’automne (d’octobre à fin décembre) et le printemps (de mars à fin mai). Chaque période offre des possibilités de plantation différentes : en automne on plantera les bulbes à floraison printanière et au printemps les bulbes à floraison estivale.


Idée coup de cœur :
Les bulbes à floraison printanière sont idéaux pour égayer les parterres de graminées au printemps, lorsque ces dernières ont été taillées et ne présentent aucun intérêt esthétique.
Demandez nous conseil !


Envie d’en savoir plus ? Nous serons heureux de vous informer et de vous faire découvrir notre gamme de bulbes aux Jardins Saint Michel.


Les bulbes

publiée le 25 octobre 2016


Si je vous dis de penser à un bulbe, vous allez très certainement me répondre tulipe, narcisse ou jacinthe. Ce sont les grands classiques.
Il y a cependant une pléthore de bulbes qui valent le coup d’œil et pourquoi par un petit coin de votre jardin, car oui, les bulbes reviennent en force et seront un incontournable dans les jardins les années à venir.


Ce qui est intéressant avec les bulbes, c’est qu’ils nous offrent un choix immense de couleurs, de fleurs, de parfums et surtout de périodes de floraison.
Les bulbes nous permettent d’égayer un jardin au beau milieu de l’hiver quand tout semble mort, en début de printemps ou en plein été. Certaines variétés sont adaptées aux endroits ombragés et humides, d’autres en revanche vont adorer le plein soleil.
Last but not least, les bulbes ne demandent que très peu d’entretien.
Attention cependant, certaines variétés craignent le gel. Pour moins de travail, faites-vous conseiller les variétés les plus résistantes.


Pour avoir le meilleur effet, l’idéal est de les placer en massif, assez dense.
Mais les bulbes s’associent aussi à merveille avec les graminées et les plantes vivaces.
En milieu urbain ou sur les terrasses, des bulbes peuvent être placés en balconnières ou en bacs pour une floraison s’étalant sur plusieurs semaines. La technique de la plantation « en lasagne » est la plus indiquée. Elle consiste à placer les bulbes à des profondeurs de plantation différentes. Les tulipes seront donc plantées plus profondément, contrairement aux narcisses, et une troisième couche de petits bulbes à floraison hâtive (crocus, chionodoxa, iris nains, …) peut également être prévue.


Il y a deux périodes de plantation, l’automne (d’octobre à fin décembre) et le printemps (de mars à fin mai). Chaque période offre des possibilités de plantation différentes : en automne on plantera les bulbes à floraison printanière et au printemps les bulbes à floraison estivale.


Idée coup de cœur :
Les bulbes à floraison printanière sont idéaux pour égayer les parterres de graminées au printemps, lorsque ces dernières ont été taillées et ne présentent aucun intérêt esthétique.
Demandez nous conseil !


Envie d’en savoir plus ? Nous serons heureux de vous informer et de vous faire découvrir notre gamme de bulbes aux Jardins Saint Michel.


"Certifruit", l'unique charte de qualité et de sauvegarde de la biodiversité fruitière

publiée le 11 octobre 2016


Le 22 octobre nous organisons la journée Certifruit en collaboration avec le CRA-W et les pépinières adhérentes à la charte.


Au programme nous vous proposons de découvrir les anciennes variétés de fruitiers du terroir. Nous vous donnerons des conseils sur la plantation, l’entretien et la taille des fruitiers. Nous vous accompagnerons dans l’élaboration de vos vergers en fonction de l’espace, l’orientation et vos envies. Vous pourrez également déguster une sélection de différentes variétés anciennes de fruits, pour mieux faire votre choix.


Certifruit, mais qu’est-ce que c’est exactement ?
La charte Certifruit vous garantit :
- la pureté variétale des fruitiers sélectionnés ;
- un porte greffe adapté ;
- des fruitiers tolérants aux maladies, idéaux pour la culture biologique ;
- des anciennes variétés de fruitiers d’excellente qualité gustative ;


En choisissant Certifruit vous participez aussi à la sauvegarde du patrimoine fruiticole de Belgique.


Ne manquez pas notre journée CERTIFRUIT le 22 octobre de 9h à 18h.
Adresse : Les Jardins Saint Michel, 1 Chaussée de Jodoigne – 1315 Glimes


A bientôt !


Portes Ouvertes aux Jardins Saint-Michel

publiée le 12 avril 2016


Le chant des oiseaux, le soleil et les premières fleurs, … tous les ingrédients sont là pour profiter pleinement de votre jardin.
Mais avant les premiers barbecues vous serez sans doute tentés de faire quelques plantations, d’arranger quelques parterres et de fleurir vos plates-bandes.


Aux Jardins Saint Michel nous vous avons justement concocté un bel événement pour le week-end des 23 et 24 avril avec une collection de plantes très importante, des promotions et des activités pour petits et grands.


Vous pourrez découvrir plus de 1500 variétés et cultivars différents dans une ambiance chaleureuse et un cadre champêtre.
Plus de 300 m² seront consacrés aux plantes potagères et aux annuelles fleuries.


A cette occasion nous accueillerons de sympathiques exposants qui se feront un plaisir de vous faire découvrir leur passion et leur métier.
Un food-truck vous régalera tout au long de la journée pendant que les enfants pourront rebondir dans le château gonflable.


Un parking de 80 places se trouve en face de la pépinière (entre la pharmacie et le restaurant L’Incontournable). N’hésitez pas à vous y garer, un service de chargement directement dans votre voiture est prévu.


Les bons gestes du mois d’avril :
• Terminer les plantations en racines nues sans oublier de faire un pralinage des racines
• Epandre un engrais organique sur la pelouse et aux pieds des arbres fruitiers et arbustes d’ornement.
• Si nécessaire, pulvériser de la bouillie bordelaise sur les arbres fruitiers et les rosiers
• Effectuer la première tonte du gazon
• Terminer les dernières tailles
• Effectuer les semis de plantes potagères sous serre et commencer à repiquer en pleine terre les plants les plus précoces (pomme de terre, artichaut, salade, …)
• Tailler les graminées à ras


Les serres de jardin

publiée le 15 mars 2016


Les serres de jardin sont depuis toujours un incontournable des jardins potagers en Belgique si l’on souhaite des légumes en toutes saisons et un plus grand choix de cultures. Depuis une dizaine d’années elles ont quitté leur fonction uniquement utilitaire pour devenir un réel élément du décor. Grâce à leur design et leur niveau de confort, les serres actuelles peuvent également être utilisées comme une prolongation de la maison au jardin, pour y placer un jacuzzi par exemple. On en trouve pour tous les goûts : style anglais, style industriel, style épuré, style campagnard,…


Mais comment faire son choix parmi tout ce qui se trouve sur le marché ?


La première question à se poser est l’utilité que vous allez en avoir : est-ce une serre de culture ou une serre d’agrément, purement esthétique ? Est-ce un salon d’hiver ou une orangerie ?…
Quels sont vos besoins en termes d’espace ? Dans une petite serre on peut déjà faire pousser de quoi nourrir deux personnes toute l’année.
Quels matériaux souhaitez-vous ? Une serre en plastique à la durée de vie limitée (en moyenne 1 an sous notre climat) ou une serre « en dur » pour toute la vie ?


Une fois que vous avez les réponses à toutes ces questions, comparez les offres autour de vous en tenant compte de votre budget.


En tant que professionnels du secteur nous avons l’occasion de voir une quantité de serres de différentes fabrications sur les foires professionnelles mais aussi chez nos clients.
Nous avons eu un gros coup de cœur pour les serres de la marque Euroserre avec lesquelles nous avons décidé de travailler. Voici les raisons :


• Les matériaux utilisés sont très solides et inaltérables dans le temps
• La finition tant pratique qu’esthétique est impeccable
• Le large choix des modèles
• Une fabrication 100% belge
• Le gros + : tous les modèles sont entièrement personnalisables : dimensions, emplacement et nombre de portes et fenêtres, éléments de décor, couleurs, …
• Et enfin le prix moins cher que l’équivalent sur le marché


N’hésitez pas à venir découvrir nos modèles d’exposition.


La fertilité du sol

publiée le 26 janvier 2016


Sur certaines terres tout pousse merveilleusement bien, sur d’autres en revanche, c’est une autre sinécure. Qu’est-ce qui explique cela ?


Ce qui rend le sol fertile c'est la multitude d'êtres vivants qui s'y trouvent : les perce-oreilles, vers de terre, araignées, acariens, protozoaires et autres nématodes pour ne citer qu'eux.


Pour que tout ce petit monde puisse vivre il lui faut de la matière organique, donc du compost, de la fumure ou un engrais organique : ces organismes vivants vont la décomposer ce qui permettra une intégration dans le sol, et va créer l'humus et la minéralisation. C'est justement ce processus qui va nourrir les plantes. Donc sans vie dans le sol il n'est pas possible de faire pousser des plantes. Un autre élément important pour la bonne assimilation des éléments minéraux par les plantes est d’avoir un sol dont le PH est neutre, entre 6,5 et 7,5. Il doit également être riche en azote, phosphore et potassium.


Nos conseils pour favoriser la vie de votre sol :
• Apportez des amendements organiques et de la chaux (pour le PH) en surface en plusieurs fois (automne et printemps).
• Evitez de trop travailler le sol, notamment au motoculteur car le mélange des différentes couches de terre détruit la vie du sol.
• Lors des plantations, séparez bien les différentes couches de terres, qui sont reconnaissables à leur couleur, et remettez-les ensuite dans l'ordre quand vous rebouchez le trou. Ce principe est également valable pour les travaux de terrassement importants. Veillez à ce que le terrassier remette la terre du dessus au-dessus, sinon vous vous retrouverez avec une terre dite « de remblai » et il faudra plusieurs décennies de travail pour revenir à un niveau de fertilité satisfaisant.
• Ne laissez jamais un sol nu. Il faut que le sol soit toujours recouvert de pelouse, plantations, paillage, compostage, engrais vert, BRF... Cette couverture protège la faune du sol du dessèchement et des variations de température.
• Evitez les produits phytosanitaires et les engrais chimiques car ils détruisent la vie du sol.
• Soyez persévérant car un sol ne s'améliore pas en 6 mois. Il faut plusieurs années d'apports réguliers de matières organiques pour le transformer durablement.


Les congés annuels de la pépinière touchent à leur fin, en février nous vous accueillerons en horaire d’hiver : les vendredis, samedis et dimanches. Ce sera le moment idéal pour vos dernières plantations en racines nues : fruitiers, arbres et haies.


L'hiver au jardin

publiée le 22 décembre 2015


On a souvent tendance à croire qu’en hiver on ne sort pas au jardin. Que nenni !
Si le temps est froid et sec c’est le moment de planter vos arbres, arbustes et haies en racines nues. Jusqu’en mars, profitez-en pour faire tous ces travaux.


Les petites gelées nocturnes ne doivent pas empêcher le travail au jardin.
Gardez à l’esprit que la température de la terre (+/- 12°C) est stable qu’il fasse chaud ou froid dans l’atmosphère. Donc sous la petite croûte de gel il fait bon vivre pour les racines.


Evidemment, en cas de fortes gelées diurnes ou de neige qui vous empêcheraient de facilement mettre la bêche en terre, il faut remettre les travaux à plus tard.
Par contre si il fait humide, on arrête tout et on attend que la terre se ressuie.


En langage d’agriculteur on dit que la terre doit être « amoureuse » pour la travailler : C’est le stade où la terre s’effrite facilement. Elle est ni trop sèche ni trop humide.


Bon travail au jardin et surtout, profitez des fêtes pour faire et vous faire plaisir !


Attention, nous prenons nos congés en janvier !
La pépinière sera donc fermée tout le mois. Cependant nous restons joignables par mail et par téléphone, et nous ouvrons sur rendez-vous !


On vous retrouve en pleine forme en février !


Un sapin de qualité, un service inégalé

publiée le 8 décembre 2015


Cela fait maintenant 7 ans que Benoît Bourguignon vous propose des sapins de première qualité de nos Ardennes belges à la pépinière Saint-Michel à Glimes.


Retrouvez notre équipe autour d’un bon verre de vin chaud pour choisir en toute convivialité VOTRE sapin.
Chez nous chaque sapin est présenté déballé pour que vous puissiez vraiment choisir la forme qui vous convient. Ensuite nous l’emballons dans un filet pour faciliter le transport et nous apposons la croix nous-mêmes à la demande, ce qui vous garanti un sapin droit et stable.
Nous avons un grand choix de Nordmann et d’Epicea dans toutes les tailles à partir de 1m20 jusqu’à 4 mètres. Vous pouvez également avoir votre sapin en motte ou en container si vous souhaitez le replanter après les fêtes.


Pour les grands sujets, nous effectuons les livraisons gratuitement dans la région d’Incourt, Jodoigne et Ramillies.


Profitez du meilleur rapport qualité/prix de votre région !


Pssstt : Les prix de nos sapins n’ont jamais augmenté depuis notre ouverture il y a 7 ans.
Cette année les prix de nos Nordmann ont même diminué !


Où nous trouver ?
Au rond-point Saint-Michel, sur l’axe principal entre Jodoigne/Perwez et Hamme-Mille/Eghezée.
1 Chaussée de Jodoigne 1315 Glimes
Parking aisé.


Heures d’ouverture :
7j/7j de 9h à 18h jusqu’au 24 décembre


Pour réserver votre sapin :
0474 55 93 73 ou jardinsaintmichel@gmail.com


De très joyeuses fêtes de fin d’année à tous !


Comment rendre votre jardin accueillant pour les oiseaux ?

publiée le 10 novembre 2015


Pour attirer les oiseaux au jardin, le premier réflexe est de penser à mettre de la nourriture à disposition. Bien sûr, les oiseaux ont, comme nous, besoin de se nourrir et de se désaltérer. Mais pas n'importe comment! Certains oiseaux sont insectivores, d’autres granivores, d’autres encore sont soit l’un, soit l’autre selon la saison. Pensez donc à leur apporter une nourriture variée.


Un autre besoin vital : il leur faudra également trouver des abris sûrs pour la nuit, pour installer leur nid ou tout simplement pour échapper à un prédateur. Des cavités naturelles comme celles que l’on trouve dans les murs de pierres non cimentés ou dans certains arbres se font rares. En compensation, vous pouvez installer quelques nichoirs.


Pour tous ceux qui souhaitent ne pas en rester aux deux points précédents, voici quelques idées pour faire de votre jardin un lieu où les oiseaux se sentiront chez eux !


Plantez des arbres et des arbustes à baies : de préférence des arbustes indigènes comme le bouleau, l'érable champêtre, le sorbier des oiseleurs, le sureau, l’amélanchier ou l'églantier. Plantez également quelques épineux : les oiseaux pourront s’y abriter en cas de danger et seront plus confiants pour y construire leur nid. C’est le cas de l’aubépine, de l’églantier ou du prunellier. Les plantes grimpantes quant à elles constituent un abri intéressant et un site idéal pour construire un nid. Il y a l’incontournable lierre mais aussi la clématite et le chèvrefeuille. Vous pouvez créer un coin gourmand avec quelques petits fruitiers comme le cassis, le groseillier, ou le framboisier. Cela fera le bonheur des oiseaux à condition de leur laisser libre accès aux précieux fruits. Une prairie fleurie, ce n’est pas simplement joli, cela attire nombre d’insectes butineurs en été, et donc, c’est utile aux oiseaux insectivores.


Autres petits « trucs & astuces » :
Les oiseaux ont besoin de s’abreuver et de se baigner, hiver comme été. Fournissez-leur donc de l’eau en toutes saisons dans un abreuvoir pas trop profond pour éviter les noyades (de l’eau pure, sans additifs évidemment). Et puis, évidemment, bannissez les insecticides au jardin. Ce sont les oiseaux qui risquent d’en faire les frais.


Notre coup de cœur : Les nichoirs de Villecroze
Imaginés et créés par la céramiste Joëlle Swanet, en collaboration avec des ornithologues, ces nichoirs en grès abriteront plusieurs générations d’oiseaux durant de nombreuses années.
Ce sont de vrais petits bijoux pour le jardin, une chouette idée cadeau :-)
Vous les trouverez en vente à la pépinière.


L’automne, LA saison des plantations // Journée CERTIFRUIT

publiée le 20 octobre 2015


La fin octobre voit chuter les températures, c’est le début de la descente de sève.
C’est le départ d’une période très chargée pour les pépinières et les jardiniers car c’est la meilleure saison pour faire les grands travaux au jardin : plantation des haies, des arbustes et des arbres en racines nues.
Les racines nues ont de multiples avantages parmi lesquels : une excellente reprise des végétaux, une croissance plus développée, un prix plus attractif, …
La pépinière a une grande quantité de plants de haies de stock tout au long de la saison : charme, hêtre, hêtre pourpre, crataegus, …
Nous vous conseillons néanmoins de passer vos commandes au préalable afin que les plantes soient préparées à l’avance pour vous. Certaines plantes ne sont d’ailleurs déplantées qu’à la demande.
En cette saison pensez également à amender votre gazon en chaux et en engrais organiques.
Il n’y a pas de mystère : un beau gazon s’entretient tous les ans.


***
Ce samedi 24 octobre nous organisons une journée portes-ouvertes CERTIFRUIT.
Venez découvrir les fruitiers, la bonne gestion d’un verger, la plantation, la taille,
l’entretien et les différentes variétés (dégustation).

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CERTIFRUIT est une charte de qualité mise au point par la faculté agronomique de Gembloux en collaboration avec quelques pépiniéristes. Cette charte vous garanti la pureté variétale des anciennes variétés, l’origine du bois de greffe et la qualité des fruitiers.


Venez également découvrir un très grand choix de chrysanthèmes et de plantes automnales !


A bientôt !


L’automne, saison des plantations.

publiée le 22 septembre 2015


A la fin de l’été, septembre voit arriver une relative humidité et des températures plus clémentes pour nos plantes.
La nature va tout doucement commencer à se parer de mille et une couleurs chatoyantes.
Le temps des plantations d’automne est bien là !


C’est la meilleure saison de plantation car les conditions météo favorisent une bonne reprise des végétaux. L’hiver, alors que la sève est descendue, les racines ont le temps de bien s’implanter dans le sol. C’est pourquoi, dès le printemps qui suit, les plantes sont plus résistantes pour affronter chaleurs et sécheresse. Il ne faudra cependant pas oublier de suivre l’arrosage pendant la première année (à adapter en fonction de la météo).


Plantes en pot, en racines nues ou en mottes ? Que choisir ?


Les plantes en pot
Il s’agit de plantes qui ont été élevées en pot ou bien qui ont été repiquées en pot au minimum 6 mois avant la vente (pour avoir une bonne motte bien enracinée).
La plupart des plantes dont disponibles en pot toute l’année et peuvent se repiquer en dehors des périodes de plantation traditionnelles.


Les plantes en racines nues
Il s’agit de plantes qui ont grandi en pleine terre et qui sont déplantées pour être revendues « les racines à l’air ». Ce procédé n’est possible que lors du repos végétatif, c'est-à-dire quand la sève est redescendue dans les racines, d’octobre/novembre à mars.
Pour une bonne reprise, il faut impérativement avoir un délai court entre l’arrachage et la replantation. Ou bien passer les plantes par des jauches (bac de sable) dans lesquelles elles pourront patienter sans que les racines ne se dessèchent. Avant la mise en terre, un pralin est vivement conseillé (mélange 1/3 eau, 1/3 terreau, 1/3 terre du jardin : faites tremper pendant 15 minutes).
L’avantage des racines nues est le coût peu élevé des plantes, le grand choix de variétés et la bonne reprise des végétaux.


Les plantes en motte
Il s’agit de plantes qui ont grandi en pleine terre mais qui ne supporterait pas d’être « les racines à l’air ». Elles sont déplantées avec la motte de terre qui entoure les racines.
Les plantes en motte sont souvent plus touffues que lorsqu’elles grandissent en pot.


Quelques soit les végétaux, n’oubliez pas que la qualité du sol est primordiale pour une bonne reprise et une bonne croissance.
Et toutes les plantes n’ont pas les mêmes besoins !
C’est ainsi que les rosiers ont besoin de sols meubles et riches, les rhododendrons et azalées de sols acides, les graminées aime les sols légers et secs, …
N’hésitez pas à vous faire conseiller.


Le jardin anglais... tout un art !

publiée le 16 juin 2015


Le jardin anglais est la parfaite représentation de la poésie et du romantisme.
La succession des différents massifs à l’aspect un peu sauvage dégage une impression de ‘nature dominante’ qui contraste parfaitement avec le gazon coupé au cordeau.


Ici on mélange les couleurs, les massifs fleuris sont en courbes et offrent des recoins pour y poser un banc duquel on découvre un nouveau point de vue. Il ne faut pas hésiter à créer des allées sinueuses bordées de part et d’autres de gros massifs de plantes. On place ci et là des grosses poteries en terre cuite remplies de fleurs.
Le potager doit également se décliner sous sa version ‘sauvage’. On mélange les légumes, on y place des fleurs (tagettes, cosmos, roses trémières, …) et pourquoi pas une petite prairie fleurie.
Si on en a l’occasion, la création d’une petite mare aux courbes naturelles serait le point d’orgue du jardin.


Parmi les plantes que l’on retrouve le plus couramment dans les jardins anglais il y a bien sûr les indémodables rosiers anglais odorants mais également une multitudes de vivaces : Corbeilles d’argent, Asters, Lavandes, Graminées, Lupins, Alliums, Digitales, Hostas, Heuchères, Sédum, Cosmos, Nepetas, …
Afin de limiter l’arrachage des mauvaises herbes entre les massifs, n’hésitez pas à bien densifier les plantes (4 à 6 plantes au m²) et à placer un paillis dans les parterres.
A ne pas oublier, un jardin anglais n’est rien sans une arcade (ou pergola, gloriette, …) de plantes grimpantes, fleuries de préférence !


Portez un soin particulier aux détails : les bordures doivent être impeccables, on peut s’aider d’Ecolat pour éviter l’entretien. Quelques haies de buis peuvent venir encadrer la végétation plus sauvage. Les allées et le gazon Ray Grass doivent être parfaitement entretenus.
Ce sont les contrastes qui permettront d’obtenir l’effet désiré.


Pour bien réussir son jardin mieux vaut réfléchir à la globalité du jardin et ne pas foncer tête baissée. N’hésitez pas à vous faire aider par un artiste paysager ou un jardinier expérimenté dont le style vous plaît.
Nous sommes également à votre disposition pour vous conseiller au mieux selon vos envies.


Pour les anglophiles, un petit tour sur le site de la très renommée Royal Horticultural Society vous en apprendra d’avantage : www.rhs.org.uk !


La lutte biologique, qu’est-ce que c’est ?

publiée le 05 mai 2015


Ne vous méprenez pas, nous n’allons pas parler d’une nouvelle discipline sportive (d’ailleurs on n’y connaît rien) mais bien de prendre soin de son jardin (pour ça on est un peu plus calés ;-)).
La lutte biologique est le fait de lutter contre les parasites du jardin (pucerons, cochenilles, larves, …) à l’aide de leurs prédateurs naturels, c’est-à-dire d’autres insectes : les insectes utiles.
C’est LA solution pour se passer totalement d’insecticides qui, on le rappelle, sont vraiment néfastes pour votre santé. De plus, l’utilisation d’insecticides ne résout pas le problème sur le long terme car tous les insectes sont décimés, les « bons » et les « mauvais ». Rapidement les nuisibles reviendront et il faudra encore et encore pulvériser.


La nature est vraiment bien faite et à chaque problème, sa solution :
• Vous êtes envahi de pucerons ? Sachez que leurs prédateurs naturels sont les coccinelles et les cécidomyies.
• Vous avez des cochenilles farineuses sur vos plantes ? Les coléoptères n’en feront qu’une bouchée !
• Vous devez faire face à des mouches blanches dans votre serre ? Les chrysalides d’hyménoptères sont la solution.
• Votre gazon est attaqué par des vers blancs, des larves de tipules ou de mouches de la saint-marc ? Les nématodes vous aideront à rapidement vous en débarrasser.


C’est bien beau tout ça me direz-vous, mais comment faire venir ces ‘insectes alliés’ jusque dans mon jardin ?
Premièrement, nous vous conseillons de bien identifier les insectes nuisibles (nous pouvons vous y aider).
Ensuite, il est possible d’acheter les insectes utiles en pépinière et de faire un lâcher d’insectes au jardin.
Pour qu’ils y restent, créez-leur un environnement favorable : hôtels à insectes, biodiversité au jardin, suppression des produits chimiques, etc.
Rapidement vous pourrez constater un nouvel équilibre naturel dans votre jardin et la disparition des nuisibles.


A bientôt pour de nouveaux conseils nature !


Evénement "La Nature au Jardin" le week-end du 25 et 26 avril aux Jardins Saint Michel!

publiée le 21 avril 2015


L’occasion de rencontrer vos chouettes chroniqueurs de la rubrique « Je suis au jardin » dans leur belle pépinière mais aussi de découvrir des artisans locaux au travers de différents stands.

Côté pépinière :
Parmi les nouveautés 2015 nous élargissons fortement notre gamme de plantes potagères ; vous trouverez donc chez nous un très vaste choix de tomates, salades, haricots, potirons, rhubarbes, piments, courgettes, concombres, … prêts à être repiqués. Sans oublier les Semences bio et locales ‘Semailles’ à découvrir dès maintenant !


Autre nouveauté, l’arrivée des insectes utiles au jardin et de leurs superbes hôtels en bois.


Comme chaque année à cette époque, la serre des Jardins Saint Michel se pare de mille et une couleurs avec l’arrivée des annuelles. Le choix se fait plus vaste encore avec de nouvelles variétés un peu plus rares… de belles surprises pour les yeux en perspective.


Les 25 et 26 avril retrouvez tout notre assortiment de plantes à -10% : hortensias, magnolias, rosiers, buis, fruitiers, cornus, acers, arbustes, vivaces, annuelles, plantes potagères, bambous, arbres, … Nos poteries seront également en promotion à -20% et un cadeau sera remis à chaque visiteur.


Côté animations :
• Venez retrouver Jean-Luc Vermaut de Be Food et ses délicieux insectes en dégustation
• Erik du Comptoir du Champagne vous fera découvrir ses merveilleux Champagnes
• Joëlle Swanet de La Magie du Tour sera présente avec ses superbes nichoirs à oiseaux
• Retrouvez les beaux produits BIO de la Ferme de la Barrière en compagnie de Pierrot
• Nicolas, jeune chef de La Ferme à l’assiette, vous présentera sa ruche didactique et son miel
• Topino tentera de vous faire gagnez un panier ‘petit-déjeûner’
• L’asbl Natagora sera présente pour vous prodiguer des ECO-conseils
• Un château gonflable accueillera les bonds et rebonds de vos petits
• … Et bien d’autres surprises :-)


Au plaisir de vous voir lors de ce week-end qui s’annonce festif !


Roundup, Glyphosate, Bofix, insecticides … on fait le point sur ces produits « miracle ».

publiée le 17 mars 2015


Une multitude de produits phytosanitaires ont vu le jour après la guerre 40/45.
Les gens avaient faim et il a été demandé aux agriculteurs de nourrir rapidement tout le monde. Les cultures sont devenues intensives; les produits phytosanitaires sont apparus et ont été utilisés massivement.
Aujourd’hui, les agriculteurs ont été formés, sensibilisés, contrôlés et une bonne partie d’entre eux se tournent vers une agriculture raisonnée voire bio (En Wallonie c’est en moyenne 10% de surface agricole utile qui est reconvertie en bio chaque année).


Malheureusement il ne faut aucune connaissance ni formation pour se procurer des produits phytosanitaires dans le commerce. Les jardiniers amateurs ont donc pris la relève et continuent à causer des dégâts environnementaux considérables par une mauvaise utilisation de ces produits (surdosage, pulvérisation dans de mauvaises conditions,...).


Dans certains cas ces produits peuvent être utiles mais une utilisation juste et consciente vous évitera de détruire l’écosystème de votre jardin.


Voici donc quelques informations de bonnes pratiques qui, je l’espère, vous seront utiles :


La matière active du Roundup (produit Monsanto) est le Glyphosate. C’est un désherbant total. L’action de cette molécule est foliaire, c’est-à-dire que le produit pénètre dans la plante par les feuilles. Il est donc inutile de noyer la plante car une légère brumisation suffit (2/3 gouttes). On ne reste donc pas au même endroit, on pulvérise brièvement et on avance. Il ne sert à rien de surdoser le produit, ça ne marchera pas mieux ! (c’est valable pour tous les produits). D’une manière générale, évitez à tout prix de pulvériser sur des klinkers ou des graviers. Le produit sera immédiatement rincé à la première pluie et se retrouvera directement dans les égouts et plus tard dans l’eau de nos robinets.
Une alternative est de placer une bâche ou du carton sur le sol pendant plusieurs mois ce qui fera mourir les plantes naturellement.


Le Bofix est un désherbant sélectif. Comme son nom l’indique il agit sur les adventices (mauvaises herbes) tout en préservant le gazon. Comme pour le glyphosate il est inutile de surdoser et une légère brumisation suffit. Il faut avancer à vitesse d’homme lors de la pulvérisation et ne pas traîner sur un endroit même si celui-ci est plein de mauvaises herbes.


Les insecticides, quels qu’ils soient ont des effets très toxiques pour l’homme. Ils tuent également les prédateurs naturels des insectes visés ce qui perturbe l’équilibre écologique. Mieux vaut se tourner vers des insecticides naturels (ce qui ne veut pas dire non-toxique !). Le mieux est d’opter pour la lutte biologique (voir la prochaine chronique ;-)).


Quel que soit votre choix, protégez-vous et pulvérisez toujours en fin de journée pour éviter de tuer les abeilles, papillons, coccinelles, … bien utiles au jardin.


Si vous ne savez pas comment utiliser vos produits ou souhaitez trouver des alternatives plus respectueuses de l’environnement et de votre santé, nous vous conseillerons avec plaisir.


Le printemps, bientôt de retour...

publiée le 03 mars 2015


En mars les matins sont parfois encore un peu piquants… mais ça fleure déjà bon le printemps ! La nature est en train de se réveiller et il est temps de s’en occuper.


C’est la dernière ligne droite pour planter les haies, les arbustes et arbres en racines nues, retardataires dépêchez-vous ! Pour rappel, les racines nues se plantent lors du repos végétatif, d’octobre à mars.
Au jardin d’ornement, les rosiers se taillent également en mars, même si ils ont déjà bien débourré. Les graminées (Pennisetum, Stipa, Miscanthus, …) doivent être taillées à ras maintenant. Très rapidement les nouvelles pousses vont faire leur apparition. N’oubliez pas de tailler tous les arbustes qui ne fleurissent pas au printemps.
La pelouse a elle aussi besoin de votre attention car à la sortie de l’hiver elle a souvent besoin d’un petit coup de pouce pour retrouver toute sa vitalité. En fonction de son état il faudra chauler, épandre un engrais et/ou scarifier.
Au verger, c’est le moment de tailler vos fruitiers (pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers, groseilliers, myrtilles, noisetiers, kiwis, … Mais restez prudent quant à la météo, on ne taille pas en période de gel.
Au potager, vous pouvez planter les bulbes comestibles (oignons, ail, échalotes) et faire vos semis sous serre.


La plante du mois : Le noisetier tortueux (Corylus avellana 'Contorta').


En voilà un drôle d’arbre ! Ses branches s’entortillent pour nous offrir un spectacle très décoratif l’hiver. Au printemps (février-mars-avril) il se pare d’une multitude de petits chatons jaune pâle qui se balancent à la moindre brise.
Il produit en septembre-octobre des bonnes petites noisettes comestibles.
Le noisetier tortueux nécessite un sol ordinaire, pas trop sec. A placer au soleil ou à la mi-ombre, il peut supporter des températures allant jusque -15°C. Adulte, il peut atteindre jusque 5 mètres, mais montrez-vous patient car il prend son temps !
Une chose est sûre, c’est en tout cas un arbre qui ne laisse personne indifférent !


Le Sapin de Noël, l'incontournable des fêtes de fin d'année !

publiée le 09 décembre 2014


Comment bien le choisir, bien l’acheter ?


Pour commencer, voici un petit comparatif des deux variétés les plus courantes :


L’épicea : C’est le sapin traditionnel de nos grands-mères qui sent très bon. Ses épines sont piquantes et le port du sapin est assez vertical, les branches dressées vers le haut. Son avantage est son prix très intéressant car il pousse vite. Son inconvénient est que ses épines tombent relativement vite.


Le Nordmann : Depuis quelques années ce sapin est le plus recherché car ses épines ne tombent pas. Il ne pique pas et son port est bien étagé, ses branches sont bien fournies ce qui en fait un sapin magnifique. Petit inconvénient pour certains : il n’a pas vraiment d’odeur.


Mon beau sapin, d’où viens-tu ? Question trop peu soulevée, la provenance des sapins est pourtant très importante pour deux raisons :
La première est l’importance d’avoir un sapin fraîchement coupé afin qu’il reste beau le plus longtemps possible. C’est le cas des sapins provenant des Ardennes belges qui ne doivent pas supporter de longs trajets en camion depuis des pays de l’Est (où ils sont parfois coupés jusqu’à 3 mois à l’avance).
La deuxième raison est l’importance qu’il faut accorder à la bonne gestion des parcs forestiers où ces arbres sont coupés. En Belgique, c’est extrêmement réglementé et il ne s’agit pas de laisser un terrain en friche après un abattage. Malheureusement très peu de commerçants communiquent sur la provenance de leurs sapins.


Bien choisir son sapin : Demandez à voir le sapin déballé pour le choisir. Faites en déballer plusieurs si nécessaire. Il doit avoir l’air frais, sinon il risque de ne pas tenir. Une fois choisi, demandez à ce qu’il soit remballé pour ne pas l’abîmer lors du transport. Si vous n’avez pas de pied en plastique, demandez à ce qu’on vous place une croix. Assurez-vous que le pied du sapin soit disqué par le commerçant pour que le sapin, une fois relevé, soit droit. Il est préférable d’avoir des croix à vis plutôt qu’à clou car elles tiennent mieux et surtout peuvent être réutilisées d’une année à l’autre.


Aux Jardins St Michel La vente des sapins de Noël a lieu du 3 au 25 décembre, 7 jours sur 7 de 9h à 19h.
Nos sapins viennent bien sûr de forêts FSC en Ardennes belges.
Un grand choix de sapins de toutes tailles vous est proposé (jusqu’à 4m), coupé, en pot ou en motte.
N’hésitez pas à réserver votre sapin à l’avance, vous pouvez le choisir et nous le gardons de côté pour vous.
Le vin chaud vous est offert durant tous les week-ends !
Premier prix à partir de 9,95 €.


Le paillage : pourquoi et comment le réaliser ?

publiée le 18 novembre 2014


Le paillage est principalement utilisé pour des raisons esthétiques et pour limiter la prolifération des mauvaises herbes. Mais saviez-vous qu’il a d’autres avantages ?
Petit tour d’horizon :


Limitons les arrosages !
Sur un sol nu (ce qui n’existe pas à l’état naturel), les successions de pluies vont provoquer un phénomène d’érosion (appelé aussi ‘battance’). La terre se tasse et forme une croûte, l’eau ne pénètre plus le sol. Un autre phénomène intervient lorsque le sol est à nu : l’évaporation est 3 fois plus importante que sur un sol forestier. Les plantes sont donc souvent en manque d’eau ce qui freine leur croissance et les fragilise. Le paillage permet d’absorber l’eau lors des arrosages et des pluies et de restituer l’humidité à la plante lorsque celle-ci en a besoin. C’est une excellente méthode pour réduire les apports en eau.


Des insectes utiles au jardin !
Les insectes attirés par le nectar des fleurs pourront trouver facilement refuge dans les matériaux utilisés pour le paillage afin de passer l’hiver. Un jardin sain est un jardin avec un bon biotope et les insectes utiles en font partie intégrante. Facilitons-leur donc la vie !


Un sol à la structure améliorée !
En se décomposant, le paillage se transforme en humus qui enrichit le complexe argilo-humique de votre sol. La fertilité du sol est ainsi renforcée. Le paillage réduit également les changements de température et d’humidité du sol. Il est important de garder ces facteurs constants pour favoriser le développement des micro-organismes qui rendront les éléments nutritifs des engrais et amendements disponibles pour les plantes par leur travail de digestion : c’est la minéralisation. C’est le meilleur moyen pour augmenter la croissance et la santé de vos végétaux. Il est également possible d’acheter ces minéraux en sac si les conditions ne sont pas favorables à leur développement.


Oublions les désherbages chimiques !
Le paillage est évidemment le meilleur moyen d’éviter la présence des adventices (mauvaises herbes) dans vos parterres car la lumière n’atteint pas le sol ce qui empêche les graines de germer.


Quel paillage choisir ?


Écorces de pin sylvestre : C’est le grand classique, écorces brun foncé très décoratives. Très longue durée de vie. Mais attention ! Ces écorces de pin (conifère) acidifient terriblement le sol ! À n’utiliser que dans des parterres de plantes acidophiles : rhododendrons, azalées, camélia, hortensia, piéris japonica, acer palmatum,….


Paillis de Miscanthus : Ce paillis organique ressemble à de la paille et est idéal pour les insectes utiles. Il est produit artisanalement en Brabant Wallon sans aucun traitement chimique. C’est donc le paillis le plus écologique ! Sa durée de vie est de 2 ans. Lors de sa décomposition il nourrit la terre et améliore sa structure. Pour tous types de plantations.


Pellets de paille de froment : Lorsqu’il est épandu, ce paillis gonfle de 4 fois sa taille initiale et vient former un revêtement uniforme et esthétique. Il est produit en Belgique de façon 100% naturelle. Paillis très écologique. Sa durée de vie est de 2 ans. Lors de sa décomposition il nourrit la terre et améliore sa structure. Pour tous types de plantations.


Paillis maison : vous pouvez également réaliser votre propre paillis en broyant vos déchets verts (principalement des branches). Attention à ne pas utiliser des conifères pour les plantes non acidophiles. Et n’utilisez pas vos branches d’arbres malades.


À bientôt pour de nouveaux conseils !


Ça y est nous y sommes, la période des plantations en racines nues débutent dès maintenant !

publiée le 04 novembre 2014


Mais que sont donc les racines nues ? Et pourquoi planter en racines nues ?


Les arbres et arbustes en racines nues sont des plantes vendues sans container et sans motte : les racines sont tout simplement ‘à nu’.


L’avantage de planter en racines nues est principalement le prix qui est moindre car vous économisez le prix du terreau, du pot et de la main d’œuvre. Le transport est également moins cher car moins volumineux et moins lourd.


En outre, la reprise des plantations est excellente car les plantes n’ont aucune difficulté à émettre de nouvelles racines en hiver.


Mais attention, les plantes en racines nues ne sont pas disponibles toute l’année ! Vous les trouverez en pépinière à partir du mois de novembre jusqu’au mois de mars. La meilleure période reste l’automne.


Comment bien planter ?


Veillez à garder la terre de surface (terre fertile) sur le côté et de mettre la terre de profondeur (non fertile) d’un autre côté. Lors de la plantation, vous utiliserez la terre de surface mélangée à un bon compost ou à du terreau pour combler le trou en profondeur. Toutes les racines et radicelles doivent être bien recouvertes, attention aux trous d’air !


Une petite astuce : avant de placer votre arbre dans le trou, faites un petit monticule de terre au fond, cela servira de support aux racines.


Une poignée d’Organo TMS (engrais organique et minéral) au fond du trou garantira une excellente reprise.


Terminez de reboucher votre trou avec la terre de profondeur et tassez-la bien à l’aide de votre talon et ensuite arrosez copieusement.


Pour les arbres, placez le tuteur AVANT de mettre l’arbre en place sous peine d’abimer les racines. Ce n’est qu’une fois les deux plantés que vous pourrez les lier. Le tuteur ne doit jamais dépasser la couronne.


Si les racines sont cassées ou abimées, vous pouvez les tailler soigneusement.


N’oubliez pas de faire un bon pralinage : dans un seau, mélangez un tiers de terre de jardin (de préférence la terre de surface), un tiers de terreau universel et un tiers d’eau. Vous obtiendrez une bonne ‘bouillasse’ appelée ‘pralinage’ dans laquelle vous pourrez tremper les racines (de 5min à plusieurs heures, ça n’a pas d’importance). Ce ‘pralin’ protégera les racines des éventuels trous d’air et agira comme un véritable booster pour vos plantes.


Pour plus de conseils, passez nous voir à la pépinière !
A bientôt !


Nos arbres fruitiers enfin labellisés !

publiée le 21 octobre 2014


Lorsque vous voulez planter un arbre fruitier, vous n’avez malheureusement aucune garantie sur la variété achetée, sur le porte-greffe utilisé et sur la provenance de l’arbre. De nombreux jardiniers se retrouvent donc avec des arbres fruitiers qui ne correspondent pas du tout à la variété demandée.


C’est pourquoi le Centre Agronomique de Gembloux, en partenariat avec quelques pépiniéristes wallons, a mis sur pied la charte CERTIFRUIT, résultat de 30 années de recherches sur plus de 3500 variétés fruitières. 28 variétés anciennes de pommiers, poiriers, pruniers, pêchers et cerisiers ont ainsi été sélectionnées pour leur intérêt gustatif, leur bonne mise à fruit et leur résistance aux maladies sans aucun traitement !


Cette année nous pouvons enfin proposer le résultat de ces recherches aux consommateurs.


Concrètement, que vous garantit la charte CERTIFRUIT ?

  • Des fruitiers de variétés anciennes très tolérantes aux maladies qui ne nécessitent AUCUN traitement.
  • Des fruitiers dont la pureté variétale est certifiée (étiquette Certifruit).
  • Des fruitiers greffés sur porte-greffe adapté.
  • Des fruitiers formés en axe vertical, très important pour une bonne formation de l’arbre et pour éviter le ‘déchirement’ des branches principales une fois l’arbre plus âgé.
  • Des fruitiers de production LOCALE et ARTISANALE (Wallonie).


Le saviez-vous ?
Les fruits que vous retrouvez dans le commerce (Jonagold, Gala, Conférence, ...) sont des variétés très peu résistantes. Pour que les fruits soient si beaux et attractifs, ils seront pulvérisés jusqu’à 25 fois ! Pour l’amateur il n’est donc pas conseillé de placer de telles variétés dans un jardin. Néanmoins, pour ceux qui veulent absolument retrouver ces variétés dans leur verger, nous leur conseillons d’opter pour une forme en espalier ou basse tige et de les placer contre un mur orienté plein sud et à l’abri du vent.


Envie d’en savoir plus ?
Venez nous rendre visite à la pépinière, nous vous conseillons avec plaisir sur le choix des variétés, la création d’un verger, les distances de plantation, la taille et l’entretien. La meilleure saison pour la plantation des fruitiers est bien entendu l’automne.


L'automne au jardin...

publiée le 07 octobre 2014


Les feuilles mortes vont bientôt recouvrir vos pelouses et parterres, il faudra alors les ramasser pour éviter l’étouffement du gazon et la prolifération des maladies et parasites. Profitez-en pour réaliser un compost avec les feuilles saines.
La plupart des feuilles d’arbres et d’arbustes conviennent parfaitement. Evitez cependant les feuilles de rosiers trop souvent atteintes de marsonia, des plantes potagères sujettes au mildiou ainsi que toutes les feuilles atteintes de maladies ou de parasites : ces feuilles devront être brûlées pour éviter toute propagation. Choisissez une journée bien humide pour effectuer le ramassage, après une pluie par exemple.
N’hésitez pas à ajouter les déchets de la tonte de votre gazon, car le mélange des feuilles mortes et des herbes coupées déclenche une meilleure activation du compost. Les déchets de la cuisine peuvent aussi venir rejoindre le compost : épluchures, fleurs fanées, fruits, coquilles d’œufs, coquilles de fruits secs, restes de repas, … ainsi que les branches et déchets de taille broyés.
Pour une meilleure fermentation, le compost doit rester humide, n’hésitez pas à l’arroser en période de sécheresse. Un bon échange avec l’air doit également se faire, retournez votre compost tous les 6 mois à l’aide d’une fourche. Un bon compost (qui a au moins 3 ans – texture bien noire semblable à du terreau) est idéal pour toutes vos plantations et pour l’amendement de vos pelouses en automne et au printemps.


Le résultat d’un bon compost combiné à un engrais minéral riche en oligo-éléments (Organo TMS) est spectaculaire sur les pelouses et plantations.
En effet, le compost (ou à défaut un bon engrais organique type NPK) apporte tous les nutriments (azote, phosphore, potassium) nécessaires à la bonne croissance des plantes tandis que l’engrais minéral (Organo TMS) régule la flore microbienne et organique du sol, permettant d’améliorer sa fertilité biologique, physique et chimique. Les plantes sont donc plus à même d’aller puiser les nutriments mis à leur disposition car la structure du sol est améliorée. Elles se trouvent renforcées dans leur croissance (plantes plus saines et plus vertes) mais également plus résistantes face à la sécheresse (sol plus équilibré donc moins vite sec) et aux attaques cryptogamiques.
De plus, l’Organo TMS permet la régulation du PH du sol (ions H+ limités), ce qui a pour effet indirect l’élimination progressive de la mousse.
Si la mousse est beaucoup trop présente, vous pouvez aussi scarifier votre sol et faire un apport de chaux en plus.
A long terme, l’ajout régulier d’Organo TMS améliore l’état sanitaire du sol en diminuant la présence de pathogènes (engrais chimiques, pesticides, produits phyto,…).


L’Organo TMS peut également être apporté en complément dans les trous de plantation, gardez-en donc un peu pour vos plantations d’automne qui démarreront vers le 15 octobre.


En fertilisant vos sols de cette façon vous participez à la reconstruction du maillage écologique du sol de façon 100% naturelle.
Le Centre de recherche agronomique de Gembloux a depuis quelques années validé les résultats impressionnants de cette technique innovante qui nous permet de nous passer de produits phyto et qui est idéale pour l’agriculture et l’horticulture BIO.


Pour de plus amples informations, nous vous conseillons du mercredi au dimanche de 9h à 18h.


Je suis au jardin... et j'y plante un buis

publiée le 23 septembre 2014


Un incontournable du jardin est sans hésitation le ‘Buxus Sempervirens’, autrement dit le buis. Cet arbuste, de la famille des Buxacées, développe un feuillage très dense de petites feuilles ovales. Il grandit lentement mais il offre la possibilité d’être taillé en diverses formes (appelées des topiaires) plus originales les unes que les autres. Cependant, c’est sous forme de haie basse, de boules ou de pyramides qu’on le retrouve le plus souvent dans nos jardins. Il se marie parfaitement bien avec toutes les autres plantes, quelle que soit leur couleur de floraison. Les associations les plus courantes sont les rosiers et la lavande mais la grande mode actuelle est l’association avec les graminées.


Plantation en pleine terre :
Le buis peut se placer aussi bien en plein soleil qu’à la mi-ombre, voire à l’ombre totale. En plein soleil le buis devra être arrosé copieusement 1 fois par semaine la première année après la plantation. Ensuite il sera autonome. Si vous placez vos buis à l’ombre, aucun arrosage ne sera nécessaire. Lors de la plantation, veillez à avoir un sol bien drainé et à planter le buis à ras du sol (et pas dans une cuvette) au risque de voir les racines pourrir ce qui entraînera la mort de votre plante.


Plantation en pot :
Comme pour la pleine terre, vous pouvez placer vos pots en plein soleil ou à l’ombre. Pour les buis en plein soleil, ils devront impérativement être arrosés copieusement 2 fois par semaine en été. Vous ne devez pas hésiter à tenter de « noyer » la plante lors de l’arrosage car les racines du buis sont très compactes et laissent difficilement l’eau s’infiltrer. Entre deux arrosages, la terre doit bien sécher. Si vos buis sont à l’ombre ou à la mi-ombre, ils demanderont beaucoup moins d’arrosages.


Mes buis vont mal, que se passe t’il ?
Si les feuilles de vos buis brunissent, il y a soit manque d’eau et/ou d’apport nutritif, soit présence de maladie ou de nuisibles (Cochenilles, Cécidomyie, Psylle, Acariens).


En cas de maladie ou de présence de nuisibles, réagissez tout de suite ! Il faut immédiatement tailler les parties atteintes et les brûler (ne pas laisser au sol !) et traiter à l’aide d’un produit foliaire à base de sulfate de cuivre (Excellent Buxus Boost).


Si le brunissement est dû à un manque d’apport nutritif, il faut asperger les buis d’engrais foliaire. Si le buis est en pot, il se peut qu’il commence à se sentir à l’étroit et qu’il est temps de le rempoter dans un contenant plus grand, voire le placer en pleine terre où il retrouvera très vite sa belle couleur vert sombre.


Si c’est un manque d’eau …. Et bien … arrosez ! ;-) Et ne demandez pas au chien d’effectuer cette tâche, l’urine canine brûle les buis comme la plupart des autres plantes.


La taille :
La taille du buis s’effectue une à deux fois par an. Pour cela il faut utiliser une cisaille à buis. Pour éviter la prolifération des maladies, veillez à toujours désinfecter la cisaille après utilisation. Ne taillez pas en plein soleil au risque de voir les extrémités des feuilles brunir, ce qui n’est pas très esthétique. Préférez donc un temps couvert ou la fin de journée pour vous mettre au travail.


Si vous souhaitez d’autres conseils, n’hésitez pas à venir nous rendre visite à la pépinière !
Grande promo sur tous nos buis du 24 septembre au 12 octobre !


"Chacun doit planter un arbre au profit d’un autre âge" [Caecilius Statius, poète romain]

publiée le 26 août 2014


Quand nous entendons parler de déforestation, ce qui nous vient immédiatement à l’esprit sont les forêts d’Amazonie, du Brésil ou d’Indonésie.


Nous avons donc l’impression que cette problématique ne nous concerne pas car il s’agit du bout du monde et nous ne voyons pas ce que nous pourrions changer à ça…


Les chiffres sont alarmants : ce sont près de 13 millions d’hectares de forêt qui disparaissent par an, soit l’équivalent de la surface de l’Angleterre.
Les conséquences d’une telle déforestation sont dramatiques à bien des égards et de nombreuses espèces (animaux, oiseaux, insectes) ont été exterminées ou sont en voie de disparition.


En Europe, le déboisement a commencé au Néolithique et s’est intensifié au fil du temps en même temps que la démographie a augmenté.
MAIS… depuis plus d’un siècle, la tendance s’est inversée sur notre continent ! La Gaule est actuellement plus boisée que du temps de Vercingétorix ! :-)


Il ne tient qu’à nous de continuer à replanter notre belle région et de repeupler nos campagnes en bêbêtes de toutes sortes (ça ça se fait tout seul quand la biodiversité est là).


Faites de votre jardin un écosystème favorable aux oiseaux, aux abeilles, aux insectes alliés…
Une haie libre est l’idéal pour loger et nourrir tout ce petit monde.
Veillez à choisir des plantes indigènes (c'est-à-dire qui viennent de nos régions) et variez au maximum les essences. Vous pouvez planter en alternance du hêtre, du charme, de l’aubépine, du cornouiller, du noisetier, du mûrier, du fusain, de la viorne, de l’obier, de l’églantier, de l’amélanchier …


Évitez les haies d’essence unique et encore plus les haies de thuyas, de leylandii ou de laurier rose. Il n’y a rien de pire qu’une pelouse nue entourée de haies de conifères.


Afin de faire la part belle aux abeilles, n’hésitez pas à planter des plantes mellifères comme la lavande, le lierre grimpant, la sauge, le peuplier, le troène, le houx, les bruyères, le cotonéaster, l’érable champêtre, le buddleia (très apprécié des papillons également), … ainsi que tous les fruitiers (pommier, poirier, cerisier, abricotier …).


Vous pouvez également faire pousser un pré fleuri, très esthétique, ou encore laisser une partie du jardin en jachère (ne plus tondre).


Pour les plus engagés, vous pouvez également creuser une petite mare à batraciens, la vie y foisonnera très vite. Les étangs ont une valeur très importante pour la vie sauvage.


Et d’une manière générale, souvenez vous que si vous abattez des arbres, à vous de les remplacer même si c’est par des arbustes ou des plantes de plus petite taille.


N.B. : Pour la plantation et l’entretien de haie libre de plus de 100m, il est possible de recevoir un subside de la Région Wallonne. Renseignement : biodiversite.wallonie.be



Près de mon étang...

publiée le 1er juillet 2014


La création d’une pièce d’eau dans le jardin est plus simple qu’il n’y parait et demande à terme moins d’entretien que la même surface de jardin décoratif !


Alors, pourquoi résister à la tentation du doux clapotis de l’eau ?


Que vous aimiez les architectures contemporaines et les lignes droites ou les bassins naturels faits de courbes et de cascades, il existe de nombreuses possibilités d’aménagement. Il est donc important de définir en premier lieu vos attentes par rapport au futur bassin : un bassin à batraciens ? un étang à poissons (avec ou sans Koï) ? un miroir d’eau ? une piscine naturelle ? un étang de baignade ?


Une fois ce choix défini, il vous faudra choisir la forme et le volume ainsi que le système de filtration. Il y a deux possibilités :


La filtration naturelle grâce au Clinopti + associé avec des plantes oxygénantes et filtrantes. Dans ce cas il faut prévoir un lagunage de minimum 20% de la surface du bassin, surtout s’il y a des poissons. La filtration mécanique à l’aide de filtres en Matala. Dans ce cas le lagunage n’est pas obligatoire. Si vous partez sur un étang à la forme naturelle et à filtration mécanique, il est facile de faire la mise en place soit même. Il existe un kit ‘tout en un’ de PONDTECHNICS à 1250 € qui vous permet de réaliser votre bassin de 3m x 4m vous-même très facilement. Celui-ci contient une bâche EPDM Firestone, un feutre, une Ecolat et des Ecopics, deux filtres, une pompe, les tuyaux et les accessoires. Une vidéo d’installation ainsi qu’une foule d’informations sont disponibles sur le site www.etangplaisir.com


Pour tout le matériel technique, nous préconisons la marque Messner qui est la seule à être encore fabriquées et conçue en Europe (Allemagne) et dont les pièce sont démontables et remplaçables facilement.


Si vous vous dirigez plutôt vers une piscine naturelle, un miroir d’eau ou un étang avec lagunage à l’architecture linéaire qui nécessite une maçonnerie, il vaudra mieux faire confiance à un entrepreneur spécialisé. Attention à bien choisir l’entrepreneur, celui-ci doit avoir une expertise poussée en installation d’étang car la filtration est assez complexe et il nous arrive malheureusement souvent de constater que la capacité des filtres et/ou des pompes a été mal estimée, que la circonférence des tuyaux n’est pas adaptée, etc. Un plan technique détaillé doit vous être présenté avant toute signature de contrat.


Et si vous n’avez pas la place, pourquoi ne pas se laisser tenter par une fontaine murale à mettre au bord de la terrasse ? Un rayon de soleil et un verre de pastis en plus et vous voilà en vacances dans le sud !


Bonnes vacances à tous !


Une petite pousse, pleine de promesses... À condition d'en prendre soin!

publiée le 17 juin 2014


Toutes les plantes ont des besoins qui diffèrent en fonction de leur variété mais elles ont toutes un point commun : leur besoin en eau ! Après la plantation en pleine terre, toutes les plantes DOIVENT être arrosées au moins 2 fois par semaine pendant plusieurs mois (un an de préférence, excepté en période de gel).


Quand on parle d’arrosage, il faut bien comprendre qu’il faut que la motte soit bien imbibée, un arrosage superficiel n’est donc pas suffisant.


Ne comptez pas sur les pluies pour faire le travail à votre place. Même en période pluvieuse, l’arrosage reste quand même nécessaire car souvent le vent dessèche la terre très rapidement. Afin de savoir si l’eau d’une pluie (même importante !) a correctement humidifié les terres, n’hésitez pas à creuser un petit trou pour voir si les couches inférieures de la terre sont humides. Vous seriez étonné de voir qu’il fait souvent très sec passé quelques centimètres.


L’arrosage doit toujours être effectué en fin de journée et en aucun cas en plein soleil.


Pensez également à biner votre terre de temps en temps pour permettre à l’eau de bien pénétrer le sol. En effet, la terre forme souvent une ‘croûte’, surtout si elle est argileuse, et l’eau a du mal à s’y infiltrer.


Si vous décidez de placer vos plantes en pot, l’arrosage sera d’autant plus important et devra se poursuivre 2 fois par semaine au fil des ans. Un autre point important est la qualité du sol. Veillez à apporter un amendement de qualité si votre sol est pauvre et que rien n’y pousse. Un bon amendement est un terreau de qualité contenant de l’engrais pour favoriser la reprise des végétaux :


  • Vous pourrez faire pratiquement toutes vos plantations avec un apport de ‘terreau universel’. Attention, dans certaines enseignes ‘Universel’ signifie souvent: "basique". Autrement dit, ces terreaux sont des produits d’appel au prix ridiculement bas, comme ce qu’il y a dedans... Veillez donc à choisir un terreau de qualité.
  • Les rhododendrons, azalées, hortensias, acers, magnolias, camélias ou encore myrtilles …. sont des plantes acidophiles. Il leur faut donc de la ‘terre de bruyère’ lors de la plantation. La présence de conifères, qui acidifient naturellement les sols, à proximité est très appréciée par ces plantes. Un compost issu de feuilles mortes bien décomposées est également un bon substrat au PH faible.
  • Les rosiers ont besoin d’une terre très riche pour garantir une floraison abondante, c’est pourquoi l’ajout d’un engrais rosier est conseillé. Le terreau ‘rosier’ a un taux élevé en tourbe à la structure fine et en argile afin de retenir les éléments nutritifs et d’améliorer la circulation de l’eau dans le terreau. Ce terreau est également adapté pour les arbustes à fleurs : forsythia, seringat, weigelia, viburnum lilas, buddleia, …
  • Les semis, boutures et repiquages ont besoin d’un substrat sain et léger. La terre de jardin qui a déjà été exposée aux cultures, parasites, maladies... et est souvent trop lourde n’est pas adaptée. Le ‘terreau semis et bouturage’ rendra de fiers services aux jardiniers amateurs. Contenant de la perlite, il conviendra pour les semences, le bouturage ou le repiquage, sur plaques ou en godets.
  • Les buis ont également des besoins nutritionnels spécifiques et un ‘terreau buis’ est conseillé lors de la plantation.

Si vous faites construire ou que vous allez faire construire, veillez à ce que les terres de remblais (terre de profondeur/fondation) ne se retrouvent pas étendues sur votre jardin. Ces terres sont très pauvres et ne permettent pas aux plantes de bien se développer.


Délimiter ses parterres et ses allées... des solutions faciles et esthétiques

publiée le 3 juin 2014


Nous observons dans la plupart des jardins une transition pas très nette entre les parterres et massifs floraux, entre les sentiers et les pelouses. Ce qui est dommage car avec le temps il est difficile que cela reste beau et propre et ça ne facilite pas l’entretien. C’est à cela que servent les différentes bordures. Il en existe une multitude et vous trouverez certainement votre bonheur parmi les solutions proposées ci-dessous :


  • La bordure en azobé.
  • L’azobé est un bois très dense qui provient des forêts équatoriales, très esthétique il a une longue résistance dans le temps (en fonction quand même de la qualité du bois).
  • La bordure en osier.

L’effet est superbe mais le gros point négatif est la petite durée de vie du matériau.


  • La bordure en béton.
  • Le béton est moins esthétique et plus difficile à mettre en œuvre mais évidemment c’est la bordure LA moins chère. Il en existe différents modèles en fonction de la forme souhaitée pour le parterre.
  • La bordure en métal.
  • Il existe des bordures en métal galvanisé pour éviter qu’elles ne rouillent, ou au contraire, des bordures en fer rouillé pour donner un petit cachet ‘ancien’. La deuxième solution est de loin la plus esthétique. Plus facile à placer dans des parterres droits que courbes en raison de la rigidité du métal.
  • La bordure en pavé.

La pose de bordure en pavé demande un peu plus de dextérité et de patience. Il faut impérativement réaliser un stabilisé au préalable au risque de voir les pavés bouger.


Notre coup de cœur est la bordure en Ecolat car elle présente de multiples avantages :


  • Elle est composée de plastique recyclé, ce qui fait d’elle la bordure la plus écologique !
  • Elle est esthétique et donne un aspect ‘pierre bleue’ une fois posée.
  • Elle ne bouge pas dans le temps et a une durée de vie illimitée !
  • Elle est très facile à poser quelle que soit la forme de votre parterre.
  • Elle n’est pas chère : 73,95 € pour 25 m.

La mise en place de l’Ecolat est très facile, il suffit de faire une petite tranchée et de placer l’Ecolat à la profondeur souhaitée, la fixation à l’aide des piquets Ecopic se fait tous les mètres avant de reboucher la tranchée. L’Ecolat étant souple, on peut lui faire adopter très facilement la courbe voulue. Quel que soit votre choix, la pose d’une bordure facilite grandement l’entretien en évitant que les herbes ne viennent « manger » progressivement vos allées et parterres et que vos graviers et écorces n’aillent se perdre dans votre pelouse.


Je suis au jardin... et j'y cultive mes légumes !

publiée le 6 mai 2014


Pour réussir son potager, il est important de définir quelle en sera son utilité : une agréable occupation permettant de faire de jolies récoltes de temps en temps ou nourrir la famille toute l’année? Comptez au moins 50 m² par personne si vous souhaitez exclusivement vous nourrir de vos légumes.


Petit conseil pour les débutants : commencez par voir petit en terme de surface et si tout se passe bien agrandissez votre potager l’année suivante.


Implantation du potager et amendements
Si vous hésitez quant à l’implantation du potager, sachez qu’une orientation sud – sud/ouest est préférable et vous offrira des récoltes plus précoces. Evitez de placer votre potager à proximité d’arbres, ceux-ci font trop d’ombre et pompent toute l’humidité présente dans le sol. A l’inverse, un terrain dans une cuvette ou un sol constamment détrempé n’est pas non plus souhaitable.
Veillez également à avoir un sol adapté aux cultures potagères : aéré, bien drainé, riche en nutriments et exempt de toute trace de métaux lourds. Mais comment connaitre la qualité de son sol ? En faisant une analyse de terre, radis ! Heu pardon, PARDIS ! L’analyse de terre constitue un véritable outil pour les jardiniers qui souhaitent préserver leur environnement et garantir une fertilisation optimale. Vous saurez avec précision quels sont les apports nécessaires et spécifiques pour votre sol. Vous pouvez également en profiter pour demander une analyse des métaux lourds afin de vous assurer que vous ne vous faites pas plus de mal que de bien en mangeant vos propres légumes. Comptez 12,40 € pour l’analyse physico-chimique de votre sol et entre 50€ et 62€ pour l’analyse de la présence de métaux lourds. Une sonde de prélèvement est en prêt gratuitement au centre provincial de l’agriculture et de la ruralité (La Hulpe). Contact Tel : 02 656 09 70. Les échantillons de terre peuvent être analysés sur place. Attention à bien vous rendre dans des laboratoires agréés, les analyses offertes par certains magasins sont très basiques et souvent mal interprétées. Quelle que soit la qualité de votre sol, vous pouvez toujours apporter un peu de fumier bien décomposé en automne et/ou un engrais organique en cours de saison. Une fois votre emplacement défini, il vous suffira de motoculter votre terre préalablement désherbée. (Un motoculteur est en location à la pépinière - 15 € la demi-journée).


Entretien
Après vos semis ou la plantation de vos jeunes pousses, arrosez copieusement. L’arrosage doit se poursuivre tout au long de la saison, de préférence le soir pour que l’humidité pénètre bien le sol. Il est également important de biner le sol (gratter avec une rasette, c’est une sorte de fourche à trois dents), on dit qu’un binage vaut deux arrosages…


Les nuisibles
Pour lutter contre les maladies présentes au potager, il y a la bouille bordelaise dont nous avons parlé dans une précédente chronique (Chouette magasine n°85). Les limaces et les escargots sont les principaux nuisibles du potager. En effet, ils sont friands de tous ce qui est vert et tendre. Ainsi, toutes les plantations et les semis doivent être protégés. Vous pouvez étendre des cendres de cheminée et/ou du sable grossier. La solution la plus efficace reste l'utilisation de granulés anti-limace. Les pucerons peuvent être tenus éloignés grâce à la présence de certaines espèces de fleurs : lavande, capucines, pétunias, ail, … Mais si vous souhaitez vous en débarrasser définitivement il faudra vous tourner vers un produit phyto.


Les associations bénéfiques
Veillez à alterner vos cultures d’année en année car chaque plante à des besoins spécifiques et si vous ne procédez pas ainsi vous allez appauvrir votre sol. Vous pouvez également faire des associations bénéfiques entre légumes. Par exemple la carotte repousse la teigne du poireau et le poireau incommode la mouche de la carotte… il serait donc bête de les placer à l’opposé dans votre potager !


On vous attend à la pépinière avec de plus amples conseils et un grand choix de légumes à repiquer… A bientôt !


Je suis au jardin... et je vais y mettre de la couleur !

publiée le 22 avril 2014


La saison des annuelles commence et c’est tant mieux ! Nous allons pouvoir garnir nos balconnières, nos terrasses et nos jardins de mille et une couleurs.


Les fleurs annuelles sont des plantes qui fleurissent à partir du mois d’avril jusqu’aux premières gelées. Leur attrait principal est leur floraison colorée qui dure en moyenne 6-7 mois. Elles sont appelées annuelles car elles ne résistent pas à l’hiver et doivent donc être remplacées chaque année. Voyez-y l’occasion de changer de décor chaque été en laissant libre cours à votre créativité : les annuelles sont idéales pour agrémenter les parterres et les massifs, pour garnir les balconnières et les vasques suspendues et pour ajouter de la couleur dans les recoins plus sombres du jardin.


Mais quelles plantes se cachent sous cette appellation ?


Les géraniums sont sans conteste les plus connues, il en existe plusieurs variétés dont les montantes et les retombantes, idéales pour les balconnières.


Les surfinias, également très connus, développent de superbes fleurs en forme de trompette dont les coloris semblent infinis ! Cette fleur est très prisée pour garnir les suspensions.


De nombreuses autres variétés viennent compléter la grande famille des annuelles : les bégonias, les pétunias, les tagettes, les calibrachoas, les impatiens, les lobelias, les fleurs de tabac, les canna, les bidens, ….


Bonne nouvelle, toutes ces plantes ne demandent que très peu d’entretien : un bon arrosage et un petit ‘nettoyage’ des fleurs fanées de temps en temps afin de favoriser la sortie de nouveaux boutons. Pour ce faire, il suffit de pincer la tige de la fleur fanée entre les doigts et de l’enlever. Rien de plus simple, non ?


Lors de la plantation, préférez un terreau adapté aux plantes en balconnières, si celui-ci contient de l’engrais, c’est encore mieux et la floraison s’en ressentira. N’utilisez pas de fumier frais, même si celui-ci est bien décomposé. Il contient trop d’azote qui favoriserait la pousse des feuilles et des tiges au détriment de celle des fleurs. Avant la plantation, trempez les mottes dans un seau d’eau afin de bien les imbiber, vos plantes vous en seront reconnaissantes !


Un verger BIO, c'est facile !

publiée le 8 avril 2014


Vous êtes l’heureux propriétaire d’un magnifique verger mais vous ne pouvez profiter d’une belle récolte car chaque année vos fruitiers sont attaqués par diverses maladies ? Mildiou, c’est pas de chance !


Comme de plus en plus de personnes, vous êtes sans aucun doute sensible au respect de l’environnement et de votre santé… Votre côté écolo vous crie de ne pas utiliser de produits chimiques… ? Et bien il a raison ! Eh oui, il y a moyen de traiter son verger de manière naturelle.


Voici quelques pistes :
Pour empêcher le développement de la plupart des maladies des fruitiers : le mildiou, la cloque du pêcher (attaque des feuilles et des fruits), la moniliose (pourrissement des fruits), et la tavelure (déformation des feuilles et des fruits) il existe un puissant fongicide BIO composé de sulfate de cuivre et de chaux éteinte : la bouillie bordelaise. Les ions de cuivre du mélange affectent les enzymes dans les spores des champignons parasites et empêchent leur germination. C'est pour cette raison que la bouillie bordelaise doit être utilisée de manière préventive, avant que la maladie fongique n’ait frappé. N’hésitez pas à traiter vos fruitiers dès maintenant. Le traitement est également particulièrement efficace sur les plantes potagères comme les pommes de terre et les tomates. La pulvérisation peut se faire deux fois par an, en automne et au printemps, pour les fruitiers. On peut continuer à pulvériser tous les 15 jours mais nous ne le conseillons pas car l’accumulation de cuivre dans le sol peut rendre celui-ci infertile.


Pour lutter contre les pucerons et les chenilles, il existe un excellent insecticide extrait du chrysanthème : la pyréthrine. Les pucerons peuvent également être gardés à l’écart grâce à la plantation de lavande dont ils ne supportent pas l’odeur (d’où l’association très appréciée des lavandes et des rosiers). N’hésitez pas à lutter contre les fourmis car celles-ci « élèvent » les pucerons. Un très bon insecte auxiliaire est la coccinelle qui raffole des pucerons. Offrez-lui donc le gîte puisque le couvert est déjà là ! Vous pouvez également utiliser du savon de Marseille bio à base d’huile d’olive pour asphyxier les pucerons et les cochenilles : râpez votre savon et faites le fondre dans de l’eau, ensuite pulvérisez bien sur et sous les feuilles.


Pour éviter la prolifération des champignons, des bactéries et des virus dans les plaies des arbres, il existe un baume cicatrisant 100% bio à base de produits naturels que l'arbre utilise pour sa propre protection. A appliquer sur les plaies et lors de la taille des arbres.


Bon jardinage !


Une belle pelouse en toutes saisons

publiée le 11 mars 2014


Chaque été c’est la même rengaine, votre pelouse est envahie de mousse et de mauvaises herbes, elle jauni et se clairseme. Ce que nous oublions souvent, c’est qu’il faut y apporter quelques soins dès la sortie de l’hiver pour profiter plus tard d’une pelouse en pleine santé.


En présence de mousse, une bonne scarification est nécessaire. Je sens déjà certains lecteurs trembler, mais non, nous ne vous encourageons pas à vous taillader la peau, votre pelouse n’en ressentirait aucun bénéfice. En horticulture, la scarification est l’action de griffer les pelouses pour aérer le sol et retirer la couche de feutrage et de mousse qui se forme au niveau des racines et qui asphyxie le gazon.


L’apport de chaux éteinte est excellent pour prévenir la présence de mousse à long terme en baissant progressivement l’acidité naturelle des sols (due aux pluies acides). C’est un traitement à renouveler deux fois par an au printemps et à l’automne.


L’apport d’un engrais vous offrira une pelouse plus résistante plus dense et plus verte. Il existe deux grandes familles d’engrais. L’engrais organique qui se diffuse lentement dans le sol pour une action longue durée et l’engrais chimique qui redonne un coup de fouet instantané aux pelouses fortement abimées. Vous pouvez également opter pour une solution tout en un : engrais et désherbant sélectif, engrais et anti-mousse, etc.


Surtout, n’utilisez jamais de sulfate de fer dans votre pelouse. Celui-ci vous débarrasse instantanément de la mousse mais acidifie très fort le sol et la mousse reviendra de plus belle l’année d’après ! A n’utiliser que pour les parterres de Rhododendrons et de plantes de bruyères.


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